Napoléon Solo

Ainsi donc à l’issue d’une conférence de soutien à l’Ukraine le président de la République a dit « qu’il n’y avait pas pour l’instant de consensus parmi les participants, mais qu’« en dynamique » (?) on ne pouvait pas exclure à l’avenir l’envoi de soldats en Ukraine, pour préciser ensuite qu’il s’agissait éventuellement de missions d’appui arrière, pour la formation ou le déminage.

En soi, il n’y a là rien de choquant. Le rôle des décideurs est d’examiner toutes les contingences possibles d’une situation. Il n’est surtout pas question face à un adversaire qui nous a déclaré une confrontation depuis des années et qui ne croît qu’aux rapports de forces d’expliquer que l’on s’interdit absolument d’utiliser les instruments de force dont on dispose. On avait suffisamment reproché à Emmanuel Macron » d’avoir dit que l’emploi de l’arme nucléaire français ne pouvait en aucun cas être justifié dans le cas d’un conflit ou d’une crise en Europe orientale pour lui reprocher maintenant d’expliquer qu’on ne pouvait pas exclure l’emploi de forces conventionnelles. C’est le principe de l’ « ambigüité stratégique ». On ne commence pas un dialogue de force en disant ce qu’on ne fera jamais. Quand Joe Biden s’empresse de déclarer au début de la guerre en Ukraine en février 2022 qu’il n’y aura jamais de soldats américains en Ukraine, Vladimir Poutine perçoit immédiatement le surcroît de liberté de manœuvre que cela lui procure.

Oui, mais si les discours de ce genre visent d’abord un public prioritaire, sans doute l’Ukraine dans le cas de la sortie d’Emmanuel Macron où peut-être la Russie, ils en touchent aussi nécessairement d’autres et les effets peuvent être au bout du compte parfaitement contradictoires. Quand Joe Biden parle en février 2022, il ne veut pas rassurer Poutine, mais son opinion publique. Mais un peu plus tard dans la guerre, il menacera aussi la Russie de rétorsions militaires, donc la guerre, si celle-ci utilisait l’arme nucléaire et il mobilisera son opinion sur ce sujet. Quand Donald Trump, possible président des États-Unis en 2025 déclare que rien ne justifierait de sacrifier des vies ou de l’argent en Europe et qu’il envisage de quitter l’OTAN, il rassure peut-être son électorat mais effraie les Européens dépendants du protectorat américain. Les discours de crises tournent finalement toujours autour de trois idées : menacer, rassurer et mobiliser et toujours plusieurs publics comme l’ennemi, en temps de guerre, ou l’adversaire, en temps de confrontation, mais aussi les alliés et son opinion publique. C’est donc un art subtil qui demande des dosages fins.

Or, notre président parle beaucoup mais n’est pas forcément le plus subtil. Si cette fameuse phrase est en soi parfaitement logique face à l’adversaire et doit satisfaire les Ukrainiens, elle a placé aussi les alliés dans l’embarras et au bout du compte brouillé le message de cette conférence importante. On aurait dû retenir la volonté ferme des Européens à endosser fermement la confrontation avec la Russie et l’aide à l’Ukraine sur la longue durée dans les deux cas et ce sans forcément l’aide américaine. On ne retient finalement que cette petite phrase, qui pousse les autres alliés à se positionner à leur tour et pour le coup en excluant tout engagement même modeste et sans risque, d’hommes en uniformes en Ukraine, autant de cartes jetées dans le pot pour rien. Au bout du compte, Poutine doit se trouver plutôt rassuré par cet empressement au non-agir. On notera au passage avec malice la réaction du Premier ministre grec outré d’une telle perspective mais oubliant que la Grèce avait bien apprécié que la France déploie des navires et des avions de combat pour la soutenir dans sa confrontation avec la Turquie en 2020. Bref, en termes de stratégie déclaratoire le bilan collectif est plutôt maigre. Alors qu’il engageait finalement aussi ses alliés sur un sujet important, il aurait sans doute été opportun pour le président d’avoir leur aval avant d’évoquer ce sujet. On maintient aussi l’ « ambigüité stratégique » en ne disant rien du tout.

Et puis il y a l’opinion publique nationale, où tous les Don Quichotte ont, sur ordre ou par conviction, évidemment enfourché leurs chevaux pour briser des lances sur des moulins à vent. Il n’a jamais été question évidement d’entrer en guerre avec la Russie mais on fait comme si. Ça peut toujours servir pour au moins se montrer et en tout cas continuer à saper le soutien à l’Ukraine « au nom de la paix » lorsqu’on ne veut pas avouer que c’est « au nom de Moscou ».

Il fut un temps où c’était l’extrême gauche qui soutenait Moscou, il faut y ajouter maintenant une bonne proportion de l’extrême-droite, étrange retournement de l’histoire. Entre les deux et selon le principe du levier décrit par le très russophile Vladimir Volkoff dans Le montage, on trouve aussi les « agents » apparemment neutres ou même hostiles à Moscou mais l’aidant discrètement à partir de points d’influence. Plusieurs ouvrages et articles viennent de révéler quelques noms du passé. Il faudra sans doute attendre quelques années et la fin de la peur des procès pour dénoncer ceux d’aujourd’hui. Bref, beaucoup de monde qui par anti-macronisme, anti-américanisme, anticapitalisme ou autres « anti » viennent toujours à la rescousse d’un camp qui doit être forcément être bien puisqu’il est hostile à ce que l’on croit être mal.

Il est évidemment normal d’avoir peur de la guerre. Cela n’excuse pas de dire n’importe quoi du côté de l’opposition, ni de parler vrai à la nation du côté de l’exécutif. On se souvient de Nicolas Sarkozy engageant vraiment la France en guerre en Afghanistan en décidant en 2008 de déployer des forces dans les provinces de Kapisa-Surobi en Afghanistan. Le message était vis-à-vis des États-Unis et des alliés de l’OTAN, mais il avait un peu oublié d’en parler aux Français, ce qui n’a pas manqué de poser quelques problèmes par la suite. Inversement, François Mitterrand, pourtant sans doute le président le plus désastreux dans l’emploi des forces armées depuis la fin de la guerre d’Algérie, avait pris soin d’expliquer pourquoi il fallait faire la guerre à l’Irak en 1991 après l’invasion du Koweït. Il avait même associé le Parlement et les partis dans cette décision. Personne n’avait forcément envie de mourir pour Koweït-City et pourtant l’opinion publique l’avait admis. De la même façon, on avait encore moins de raison de mourir pour Bamako en 2013 que pour Dantzig en 1936, et pourtant François Hollande n’a pas hésité à y engager nos soldats, en expliquant le pourquoi de la chose et y associant les représentants de la nation. Il n’est actuellement absolument pas question de guerre avec la Russie, même s’il faut forcément s’y préparer ne serait-ce que pour augmenter les chances qu’elle ne survienne pas, mais de confrontation. Pour autant, dès qu’il s’agit de franchissements de marches, même petites et très éloignées, vers le seuil de la guerre ouverte cela mérite peut-être aussi de s’appuyer sur un soutien clair de la nation et de la majorité de ses représentants. De la même façon qu’il était peut-être bon de se concerter avec ses alliés, il était peut-être bon aussi de ne pas surprendre sa propre opinion, même très favorable au soutien à l’Ukraine, avec une « sortie » au bout du compte isolée et qui a finalement tapé à côté.

Car si on n’a pas hésité à faire la guerre dans les cinquante dernières années et accepté des milliers de morts et blessés parmi nos soldats, on hésite beaucoup à se rapprocher du seuil de la guerre ouverte avec une puissance nucléaire, Cette prudence est d’ailleurs la ligne de tous les gouvernements, français ou autres, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. C’est cette même prudence qui nous oblige à être forts. Quand on se trouve « à proximité presque immédiate d’un bloc totalitaire ambitieux de dominer et brandissant un terrible armement » (de Gaulle, Strasbourg, 23 novembre 1961) on se doit de disposer d’un terrible armement équivalent, « capable de tuer 80 millions de Russes » selon ses termes (ça c’est pour ceux qui croient que de Gaulle voulait une équidistance entre les États-Unis et l’URSS, voire même une alliance avec cette dernière). Il a voulu aussi une force conventionnelle puissante, car la dissuasion, et c’est bien de cela dont il s’agit, ne se conçoit pas seulement avec des armes nucléaires. De fait, depuis l’équilibre des terreurs, les puissances nucléaires évitent à tout prix de franchir le seuil de guerre ouverte entre elles, de peur d’arriver très vite à celui, forcément désastreux pour tous, de la guerre nucléaire.

Oui, mais comme on se trouve quand même en opposition, il faut bien trouver des solutions pour imposer sa volonté à l’autre sans franchir ce fameux seuil et c’est là qu’intervient tout l’art de la confrontation qui est un art encore plus subtil que celui des discours de crise. Dans les faits, les stratégies de confrontations entre puissances nucléaires ressemblent à des parties de poker où on veut faire se coucher l’autre mais sans avoir à montrer ses cartes. On dose donc savamment les actions non avouées, les fameuses « hybrides », et les escalades de force tout en évitant le pire. Les forces armées, nucléaires ou conventionnelles, ont un rôle à jouer dans cet affrontement normalement non violent et ce rôle est évidemment d’autant plus efficaces qu’elles sont puissantes. Avec près de 80 ans d’expérience de confrontation en ambiance nucléaire, on connaît à peu près toutes les possibilités : démonstrations de forces, aide matérielle – dont on découvre en Ukraine qu’elle pouvait être graduelle tant la peur des réactions russes étaient grandes – puis envoi de conseillers comme les milliers de conseillers soviétiques au Nord-Vietnam, en Angola ou en Égypte, engagement de soldats fantômes ou masqués, sociétés privées, et même des déploiements éclair, les fameux de « piétons imprudents ».

Un bon exemple est celui de la guerre d’usure de 1969-1970 entre Israël et l’Égypte. Après une série d’affrontements sur le canal de Suez, les Américains fournissent des chasseurs-bombardiers F4 Phantom qui sont utilisés par les Israéliens pour lancer une campagne aérienne dans la profondeur de l’Égypte. L’URSS, qui fournit déjà la quasi-totalité du matériel égyptien et a déjà de nombreux conseillers sur place – personne ne parle alors de cobelligérance – déploie par surprise une division de défense aérienne complète sur le Nil. Les Israéliens renoncent à leur campagne aérienne. Les Soviétiques font faire alors un saut à la division en direction du canal de Suez. Cela aboutit finalement à un court affrontement soviéto-israélien puis, effrayés par ce franchissement de seuil, tout le monde se calme et on négocie. Américains, Britanniques et Français ont fait des actions de ce genre avec plus ou moins de succès. La double opération française Manta-Epervier à partir de 1983 au Tchad est ainsi un parfait exemple réussi de « piéton imprudent ».

On notera au passage que des franchissements de seuil peuvent survenir dans ce jeu subtil, y compris entre puissances nucléaires, ce qui est le cas en 1970 entre Israël et l’Union soviétique, mais aussi quelques mois plus tôt entre la Chine et l’URSS, on peut même parler de quasi-guerre à ce sujet, ou plus près de nous entre Russes et Américains en Syrie et Indiens et Chinois dans l’Himalaya. A chaque fois, on n’a jamais été plus loin, toujours par peur de l’emballement.

Pour conclure, oui on peut effectivement déployer des troupes en Ukraine « officielles et assumées », ce qui induit qu’il y a des forces « non officielles », y envoyer des conseillers, des techniciens, des privés, etc. on peut même dans l’absolu faire un « piéton imprudent ». Je précise qu’exposer toutes ces options, notamment sur une chaîne de télévision, ne signifie en rien qu’on les endosse. Je crois pour ma part qu’un tel engagement n’est pas nécessaire, où pour le dire autrement que le rapport risque-efficacité n’est « pour l’instant » (ne jamais rien exclure) pas bon, et qu’il faut surtout poursuivre la politique actuelle avec plus de vigueur, ce qui était, je le rappelle, le seul message que l’on aurait dû retenir de la conférence de Paris de soutien à l’Ukraine. On ne sort de l’ambiguïté qu’à ses dépens paraît il, mais parfois aussi quand on veut y retourner.

2 428 réflexions sur “Napoléon Solo

  1. Teasin~ dit :

    Once upon a time
    La Légion « Liberté de Russie » a détruit du matériel de guerre électronique russe coûteux à l’aide de drones « Wild Hornets »
    Le peloton de drones d’attaque RUBpak LSR « GROZA » a encore une fois transformé l’équipement de l’armée de Poutine en un tas de fer », indique le rapport.
    Ceci dit: détruire le haut du mât d’antenne se répare. Espérons qu’il aient aussi détruit le bâtiment technique
    clic droit pour traduire:
    https://censor.net/ru/video_news/3479124/legion_svoboda_rossii_unichtojil_dronami_dik_shershn_dorogostoyaschee_rossiyiskoe_oborudovanie_rerreb

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  2. Teasin~ dit :

    Once upon a time
    La Légion « Liberté de Russie » a détruit du matériel de guerre électronique russe coûteux à l’aide de drones « Wild Hornets » Источник: https://censor.net/ru/v3479124
    Le peloton de drones d’attaque RUBpak LSR « GROZA » a encore une fois transformé l’équipement de l’armée de Poutine en un tas de fer », indique le rapport.

    Ceci dit: détruire le haut du mât d’antenne se répare. Espérons qu’il aient aussi détruit le bâtiment technique
    clic droit pour traduire:
    https://censor.net/ru/video_news/3479124/legion_svoboda_rossii_unichtojil_dronami_dik_shershn_dorogostoyaschee_rossiyiskoe_oborudovanie_rerreb

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  3. UK-Reine dit :

    Communiqué Ministère de la défense du Royaume Uni 17 mars 2024

    Le 11 mars 2024, une étude de l’Université de Stockholm L’Institut international de recherche sur la paix (SIPRI) a indiqué que les exportations d’armes russes ont chuté de 53 % entre les périodes 2014-2018 et 2019-2023

    En conséquence, la Russie est passée de la deuxième à la troisième place dans le classement mondial des exportations d’armes. Les volumes d’exportation d’armes russes ont été inférieurs de 52 % en 2023 à ceux de 2022, tandis que seuls 12 pays ont reçu des armes russes majeures en 2023, contre 31 en 2019.

    La baisse est probablement due à plusieurs facteurs, notamment le fait que la Russie donne la priorité à l’équipement pour les opérations en Ukraine en raison des pertes continues sur le champ de bataille, et la baisse de la demande des clients en raison du risque de sanctions associées et de la condamnation mondiale de la responsabilité de la Russie dans la guerre.

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  4. jsp dit :

    Le règne de Pierre le Grand a duré 42 ans et 9 mois, de 1682 à 1725, dont 36 années de gouvernement personnel, à partir de 1689 (conjointement avec son frère Ivan V jusqu’en 1696). La Russie n’avait pas connu de règne aussi long depuis celui d’Ivan IV le Terrible (1533-1584) et n’en a pas connu de plus long depuis : Catherine II a régné 34 ans (1762-1796), Nicolas Ier 30 ans (1825-1855) et Staline, si l’on peut parler de règne à son sujet, 29 ans (1924-1953).

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  5. un documentaire intéressant
    on est au plus prêt d’Eltsine quand il va donner le pouvoir à poutine
    et au plus prêt de comment on fabrique un élection bidonnée de A à Z
    à 1h20 du film, poutine nous explique comment construire en tant que dictateur
    je crois que tout est dit
    et que tout était écrit, l’œuf du serpent avait déjà éclos

    Quelques semaines après la mort de Navalny, principale figure de l’opposition à Poutine, et à une semaine de la présidentielle russe dont l’issue sera certainement sans surprise, prenons le temps d’un retour au tournant de ce siècle. Boris Eltsine, premier président de la Fédération de Russie, passe la main à son dauphin, le jeune premier ministre Vladimir Vladimirovitch Poutine, qui bénéficie d’une cote de popularité au plus haut suite à un serrage de vis sécuritaire sur fond d’attentats et de guerre en Tchétchénie. Le 1er janvier 2000, à minuit, c’est donc lui, président par interim, qui officie lors de la traditionnelle adresse à la Nation. Vitali Manski est chargé de réaliser un film sur sa campagne des prochains mois, en vue des élections de mars 2000. Collé à ses basques pendant des semaines, il filme le quotidien du candidat favori jusque dans le salon familial d’Eltsine, entouré de sa cour qui l’élèvera jusqu’au trône. Manski, qui vit en exil depuis 2014 et qui creuse ses archives des années plus tard, se place ici en témoin extralucide du retour du spectre totalitaire, annonçant la dérive impérialiste et autocratique à venir.

    https://drive.google.com/file/d/1-XL8yRUq3RMXjD4N7W1XZedrXFtDNr-i/view?usp=drive_link

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    1. captainluck dit :

      Je ne vois pas d’intérêt à cette frapper dela part de l’armée ukrainienne. ils ont d’autres chats à foueter avant celui-ci.
      Donc provocation locale ou « faux-drapeau » ?
      On saura demain après « l’élection ».

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      1. Alain - Odesa dit :

        Il n’y a pas de mal, l’important c’est que l’info passe.

        Difficile à dire. L’Ukraine n’a aucun intérêt à provoquer, mais il paraît qu’il y a régulièrement des coups de feu sur cette frontière. Avertissement ?
        Cela peut être aussi des têtes brûlées moldaves, moldaves pro-russes, ukrainiennes, Transnistriens de l’opposition, …

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  6. cv dit :

    Je viens de tomber sur un compte X de suivi des pertes matérielles russes : @AndrewPerpetua.

    Il relève et étiquette dans un tableur public apparemment quotidiennement, par exemple pour aujourd’hui ici :

    https://docs.google.com/spreadsheets/d/1e_tI3ovN5jK-RrDPCpCy2lEtnX7XJaAHGF2zPMps11w/edit?usp=sharing

    Ainsi qu’une carte :

    https://map.ukrdailyupdate.com/

    Il a aussi une chaîne YouTube, où il commente son travail de visionnage des vidéos et ce qu’il en déduit sur la situation.

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  7. cv dit :

    Je viens de tomber sur un compte X de suivi des pertes matérielles russes : @AndrewPerpetua.

    Il relève et étiquette dans un tableur public apparemment quotidiennement, par exemple pour aujourd’hui ici :

    https://docs.google.com/spreadsheets/d/1e_tI3ovN5jK-RrDPCpCy2lEtnX7XJaAHGF2zPMps11w/edit?usp=sharing

    Ainsi qu’une carte :

    https://map.ukrdailyupdate.com/

    Il a aussi une chaîne YouTube, où il commente son travail de visionnage des vidéos et ce qu’il en déduit sur la situation.

    https://www.youtube.com/@andrewperpetua

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  8. UK-Reine dit :

    Encore plus de mille soldats
    Pertes russes par 17/03/24 rapportées par l’état-major ukrainien.

    +1160 hommes
    +11 chars
    +24 véhicules blindés
    +28 pièces d’artillerie
    +1 système AD
    +4 drones

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  9. Les russes en exil semblent répondre à l’appel du vote « Midi contre Poutine ». De longues files devant les consulats russes à Barcelone, Bangkok, Berlin Belgrade, Tallin, Tokyo, etc.

    Plus délicat sur le sol russe: 47 arrestations et la police un peu partout. Dans des bureaux de vote, les électeurs sont filmés lorsqu’ils déposent leur bulletin dans l’urne (transparente) et craignent que leur vote n’apparaisse sur la video…

    https://www.themoscowtimes.com/2024/03/17/live-russians-protest-putin-in-final-day-of-voting-a84491

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    1. En complément : interview de Galia Ackerman sur France 24.
      A Moscou, le Parquet a prévenu que les personnes venant voter à midi seraient considérées comme participant à une manifestation non autorisée susceptible d’entraîner 5 ans d’emprisonnement ( 3: 03)

      Est aussi abordé le programme  » politique » de Poutine : augmentation du contrôle sur la population, en finir avec l’opposition et au niveau international, élargissement de la guerre après victoire sur l’Ukraine (6:06). Ces dernières info proviendrait un échange entre le Speaker de la Douma et le président qui aurait fait l’objet d’un hacking ( à confirmer…)

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    2. pefleretour dit :

      Aujourd’hui je salue le courage des simples citoyens russes, qui, terrorisés, fliqués « jusque dans les chiottes », n’ont eu comme moyen de rébellion que de venir à midi. C’est peu. Mais c’est un espoir.

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  10. Isaty dit :

    Une des meilleures réponses faite au pape pour son « courage à négocier » du 10 mars (je viens de lire cette réponse du général Richoux et je la partage ici car j’ai adoré)

    « Le pape devrait relire Saint-Ambroise :
    « Le courage qui protège la patrie en guerre contre les barbares, qui défend les faibles à l’intérieur du pays où les alliés contres les brigands, ce courage est plein de justice »
    Les devoirs, I, 27, 129. »

    *https://twitter.com/nicolas_richoux/status/1766814657115779390

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    1. GAÏA dit :

      Ces frappes qui s’enchainent sont stratégiquement significatives,elles perturbent la machine de guerre russe et son économie, confirment un manque de défense AA,ce qui laisse présager que cela va continuer et distillent au sein de la population russe, le sentiment que le pouvoir ne parvient pas et ne parviendra pas, à enrayer ces attaques.
      Tout cela est bénéfique à l’Ukraine.

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      1. captainluck dit :

        Plus ils en cassent mieux ça vaut au plan stratégique, mais le Kremlin n’aura pas de mal à prendre à témoin le Russe lambda : « vous voyez bien que nous sommes attaqués par l’OTAN », lequel acquiescera à cette évidence sans voir que la défense aérienne est poreuse.

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  11. Isaty dit :

    (compte X Noel Report)
    « Forces insurgées russes. Ce matin, ils ont annoncé qu’ils étaient entrés dans une autre colonie dans la région de Bilhorod.
    Les combattants du bataillon sibérien ainsi que les volontaires de la République tchétchène d’Itchkérie sont entrés dans la colonie de Gorkovski et affirment s’être emparés du bâtiment de l’administration locale. »

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    1. Bon, c’est à deux km de la frontière… Faut quand même prendre une mappemonde et essayer de se mettre dans la tête du russe moyen qui est habitué à mesurer son pays en milliers de km. Il n’y a pas de quoi s’émouvoir outre mesure. À la rigueur s’ils prennent Belgorod…

      Sur le plan opérationnel, ce n’est pas ça non plus qui va inciter l’EM russe à détourner des moyens significatifs vers ce secteur.

      Je me demande s’il ne s’agit pas surtout d’un message envoyé aux partenaires de l’Ukraine : « voyez, la Russie n’est pas si dangereuse que cela lorsqu’on l’attaque sur son territoire ».

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  12. Isaty dit :

    Hors sujet mais voici une oeuvre terrible et magnifique de 1989, de Mykola Mazur : « Destin »
    => (compte X ukr_arthistory)
    « J’ai envie de pleurer chaque fois que je vois cette œuvre car tel a été le sort de nombreuses générations de femmes d’Ukraine. Ils travaillaient très dur sur leurs terres et leurs jardins et en même temps dans les fermes collectives gratuitement (ou plus tard presque gratuitement) et ont survécu à tant de choses : guerres, famines, souffrances.  »

    https://pbs.twimg.com/media/GIkPddxW0AAujqW?format=jpg&name=900×900

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      1. Teasin~ dit :

        Merci, Les grands peintres ont une sensibilité remarquable
        Celle ci par exemple

        l’abrutissement du à la merde verte ( celle de l’époque ) , se passe de mot.
        Fin du hors sujet.

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      1. Gus dit :

        Il me fait penser à ma belle-mère. Je l’aimais et l’estimais beaucoup. Une femme qui en a vu de toutes les couleurs toute sa vie et qui n’a pourtant jamais renoncé à se battre.

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        1. Teasin~ dit :

          Nos anciens étaient des purs produits du darwinisme.
          Hélas, pas nous.
          ( si un jour vous vous lancez dans les recherches généalogiques lointaines, et la transcription d’actes anciens, vous découvrirez la réalité du passé )

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          1. Gus dit :

            Hors sujet, mais puisque vous aimez la gaudriole, ça me rappelle une blague que j’aime bien : c’est un chimpanzé dans un zoo qui tient la Bible dans la main droite et l’Origine des Espèces de Darwin dans la main gauche. Perplexe, il finit par déclarer : « Je n’y comprends rien, d’après ce livre-ci, je suis le gardien de mon frère, et d’après ce livre-là, je suis le frère de mon gardien ! »

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  13. C’est pour cette raison que je suis abonné à Médipart
    des articles généralement bien fouillés
    qui permettent quoi soit d’accord avec la ligne éditoriale de Médiapart qui n’est plus celle Edvy Plenel car il vient de passer la main

    quand je pense que les amis de @crotin et autres avocats du lac léman, nous remettaient sur le tapis les ukro nazis sans cesse on s’aperçoit que la régime de poutine fricote avec cette mouvance de dégénérés, il aurait du envahir la russie car il aurait pu éradiquer les russo-nazis

    Europe Analyse
    En Russie, des néonazis bien utiles à Vladimir Poutine

    Le président russe et ses relais dans le monde ne démordent pas de leur récit : en Ukraine, Moscou affronte des nazis. Mais dans le pays, l’extrême droite radicale n’est pas inquiétée, du moins tant qu’elle sert le pouvoir. Comme aujourd’hui en s’élevant contre un Occident jugé décadent.

    Nicolas Lebourg

    16 mars 2024 à 18h23

    Certaines idées reçues voudraient que l’extrême droite radicale soit apparue en Russie après la déstabilisation politique et économique provoquée par la chute de l’Union soviétique en 1991. En réalité, sa cristallisation remonte au début des années 1980, quand se diffusent des récits faisant des Russes les meilleurs descendants de la race aryenne. Issue de la nébuleuse Pamiat (« mémoire »), qui s’est fait connaître par une campagne affirmant que l’alcoolisme était le fruit d’un complot juif visant à organiser un génocide des Russes, l’Union nationale russe est fondée en 1990.

    Elle attire de jeunes skinheads issus des classes populaires, avant tout motivés par leur hostilité envers les étrangers. Son folklore néonazi ne l’empêche pas de rassembler environ quinze mille membres, devenant ainsi la première organisation radicale de droite de la décennie.

    Sa violence antisémite et xénophobe est plutôt bien tolérée par le Kremlin, et il arrive à ses militants de patrouiller avec les forces de l’ordre, jusqu’à ce que le mouvement critique le pouvoir – à propos des accords de paix mettant fin à la première guerre de Tchétchénie, en 1996. Le maire de Moscou, Iouri Loujkov, lance dès lors des attaques contre « la menace fasciste », qui annoncent le début de la fin de l’Union nationale russe.

    De nouvelles organisations prennent sa suite, en particulier la Force slave et l’Union slave, qui ont pour point commun que leur acronyme en russe s’écrit « SS »… Une autre formation, la Société nationale-socialiste, a tenté de professionnaliser les crimes racistes à travers une planification d’homicides qui a fait vingt-sept morts avant l’arrestation de ses membres en 2008.

    C’est en effet vers 2007-2008 que le mouvement skinhead a vécu son pic. Quoique ces jeunes hommes se situent dans une marge sociale, leurs actions rencontrent un écho : 58 % des sondés russes estimaient en 2002 que les skinheads faisaient le « sale boulot » en lieu et place de l’État.

    En 2005, une organisation antiraciste américaine a estimé qu’avec environ 60 000 skinheads d’extrême droite, la Russie détenait la moitié du contingent mondial. Le prix en est élevé : au cours de la période 2004-2014, la violence d’extrême droite a coûté la vie à 496 personnes, pour la plupart dans les plus grandes villes de Russie, Moscou et Saint-Pétersbourg en premier lieu.

    En conséquence, les autorités russes ont intensifié leur politique répressive. De nombreux militants radicaux ont été arrêtés, certains se sont suicidés avant d’être appréhendés. Néanmoins, le milieu ne s’est pas laissé faire.

    Dmitri Outkine, le néonazi qui commandait Wagner

    Si Evgueni Prigojine était le visage et la voix du groupe Wagner, l’unité combattante devait son appellation à son cofondateur Dmitri Outkine, tous deux morts dans un « accident d’avion » en août 2023. Né en 1970, Outkine a été officier du renseignement militaire russe jusqu’en 2013, et c’est en ses rangs qu’il aurait pris pour indicatif « Wagner ».

    Le compositeur allemand était goûté des nazis et a été placé au cœur de la subculture néonazie internationale dans les années 1970 par un mouvement d’extrême droite espagnol – le même milieu qui publiera vingt ans plus tard le premier ouvrage d’Alexandre Douguine, le théoricien du néo-eurasisme russe, avant même sa parution en Russie.

    Les photographies de ses tatouages présentant divers symboles nazis dont des insignes SS ne laissaient pas de doute sur l’idéologie de Dmitri Outkine. Après ses actions en Syrie, il a été reçu au Kremlin où il a été décoré par Vladimir Poutine. Lors de la rébellion de Wagner à l’été 2023, Outkine avait pris la parole avec Prigojine dans un message sur l’application Telegram. Sa dépouille a néanmoins été mieux traitée que celle de son associé : il a été enterré avec les honneurs militaires au « panthéon des défenseurs de la patrie », avec les combattants de l’Armée rouge ayant combattu les nazis.

    L’année 2010 a vu se produire, non loin du Kremlin, un rassemblement de trois mille extrémistes, au prétexte de la mort d’un supporteur de football. Les affrontements ont été vifs avec la police, attaquée par la foule, ainsi qu’autour de la place, où les militants ont été responsables d’un mort (un Caucasien attaqué par une quinzaine de personnes) et de plusieurs dizaines de blessés.

    Les liens entre radicaux et hooligans sont d’autant plus forts qu’au-delà de la question internationale de la haine raciale dans les stades, les hooligans russes ont développé un discours contre le « football moderne », mondialisé et mercantile, auquel s’opposerait un football national, sain et pur.

    Provoqué de la sorte, l’État a massivement investi dans la répression, démantèlements et interdictions se succédant : entre 2016 et 2023, 26 groupes néonazis ont été prohibés.
    De l’antisémitisme à la détestation de l’Occident

    Les attentats du 11 septembre 2001 et l’invasion de la Crimée en 2014 ont été l’occasion de deux dynamiques différentes.

    Après 2001, comme en Occident, de nombreux groupes ont évolué de la haine antisémite à la défense d’Israël et à la haine des populations de confession musulmane. La nouvelle organisation phare a été le Mouvement contre l’immigration illégale. Il a affirmé son loyalisme envers l’État, assurant ne vouloir qu’aider les autorités à gérer les conséquences de l’immigration illégale. En fait, il a profité de crimes commis par des immigrés pour faciliter des violences racistes. Son implication dans des troubles toujours plus nombreux et importants a fini par mener à son interdiction en 2011.

    Néanmoins la tendance persévère, et on voit ainsi poindre une radicalité se rapprochant plus de ce qui se fait entre l’Atlantique et l’Oural : moins de proclamations fascistes et plus de populisme, une ouverture à la dénonciation des « lobbies » LGBT et « woke », etc. Ce renouvellement aide les radicaux à sortir du prolétariat et à attirer à eux des membres des classes moyennes. Il est vrai que l’opposition à l’immigration est magnétisée par la conflictualité ethnique : un sondage de 2017 montrait que si les Russes n’avaient une mauvaise opinion des migrants bélarusses qu’à 13 %, ukrainiens à 19 %, l’hostilité montait à 38 % envers ceux originaires d’Asie centrale et à 41 % pour ceux du Nord-Caucase.

    Jamais Vladimir Poutine n’a engagé de « dénazification » de la Russie.

    L’invasion de l’Ukraine a apporté quant à elle un repli du référentiel racial et de l’obsession migratoire, difficiles à manier contre les Ukrainiens, au bénéfice de l’exaltation nationaliste et de la détestation de l’Occident. L’Union nationale russe, qui avait paru liquidée, renaît en se faisant remarquer par son soutien à l’invasion de l’Ukraine. Elle envoie des volontaires servir dans les pseudo-républiques indépendantes russophones. Elle y reprend de l’énergie et n’est désormais plus désignée à la vindicte « antinazie » du Kremlin.

    Là encore, les enquêtes d’opinion laissent songer que le créneau est porteur : une étude de janvier 2024 considère que 64 % des sondés russes approuvent l’affirmation suivante : « Le conflit avec l’Ukraine représente une lutte civilisationnelle entre la Russie et l’Occident. »

    Mais le gouvernement est souvent considéré comme beaucoup trop timoré dans sa façon de guerroyer, et ces critiques sont venues se joindre à celles de sa supposée mollesse contre la décadence des mœurs ou sa trop faible non-différenciation lors de la crise du Covid (niée ou minimisée par 30 % des sondés russes en septembre 2020), pour ramener nombre de radicaux à se demander si une part de l’État ne participe pas au complot mondialiste.

    En ce qui concerne le maître de cet État, on aura saisi que jamais Vladimir Poutine n’a engagé de « dénazification » de la Russie. Le régime russe ne méconnaît pas l’existence d’une opinion publique, c’est d’ailleurs une des raisons de l’existence de procédures présentées comme démocratiques. Il s’agit donc de s’assurer qu’elle considère que le pouvoir continue de représenter l’ordre, qui plus est un ordre national dans un contexte où cette opinion se méfie de l’étranger, qu’il soit proche (le voisin issu d’une migration) ou lointain (« l’Occident collectif », soit une représentation unitaire négative aussi mythique que l’Occident loué par les réactionnaires occidentaux).

    Conséquemment, à l’égard de ces groupes radicaux, la politique de Moscou est purement utilitariste. S’ils se permettent, par leur agitation, de désigner une faiblesse du pouvoir, ils sont réprimés. S’ils se soumettent à « l’union nationale » autour du chef de l’État, ils peuvent exercer leur influence.

    Nicolas Lebourg

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    1. Jacques Ghémard dit :

      « C’est pour cette raison que je suis abonné à Médipart »

      C’est le journal qui fait la part belle à la médisance ?

      J’aime bien « Le Monstre » aussi ou « L’Aberration »

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            1. Jacques Ghémard dit :

              « putain d’humour qui n’est toujours pas bien compris »

              Ou bien vous avez compris l’un des sens de ma phrase. J’ai assez mal apprécié les censures de Laurent Mucchielli et d’Enzo Lolo par Mediapart

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              1. donc j’avais bien compris et donc on ne sera pas d’accord
                donc c’est votre droit de penser que par rapport au covid, on nous a caché des choses
                et donc je ne parle pas de censure de la part de Médiapart, mais simplement ne pas partri dans des délires sur l’hydro machin du barde marseillais qui à eu du temps d’antenne de dingue chez Hanouna
                je ne vous répondrai pas sur ce sujet

                pour Enzo Lolo qui veut contestait les chiffres du covid
                « Illustration détaillée des approximations générées par la DREES dans les chiffres des appariements, où comment la DREES préfère inventer des données plutôt que d’indiquer qu’elles sont manquantes. »

                et pour Laurent Mucchielli
                Sur son blog Mediapart, Laurent Mucchielli diffuse à partir du 29 mars 2020 des articles favorables au traitement du Covid-19 par l’hydroxychloroquine soutenu par Didier Raoult22,23.

                En septembre 2020, il cosigne plusieurs tribunes qualifiées de « rassuristes », avec des personnalités comme Jean-François Toussaint, Laurent Toubiana et Louis Fouché, appelant à un changement de stratégie sanitaire. Ces initiatives sont critiquées notamment par Axel Kahn, qui dénonce leurs effets délétères sur l’adhésion de la population au respect des gestes barrières24,25.

                Libération note que l’on retrouve Laurent Mucchielli « en tête d’affiche sur Bas les masques, un site (…) où l’on retrouve les thèses « rassuristes » classiques »26. Il fait aussi partie du conseil scientifique indépendant du collectif Réinfocovid, fondé par Louis Fouché, et participe notamment à plusieurs de ses réunions publiques diffusées en vidéo sur le site du collectif27. L’ONG Conspiracy Watch pointe ses entretiens accordés à FranceSoir, le site complotiste27 né du licenciement de l’intégralité de la rédaction de l’ancien quotidien du même nom par son dernier acquéreur en date, Xavier Azalbert.

                Début août 2021, le média en ligne Mediapart supprime un billet du blog de Laurent Mucchielli, hébergé par le site, affirmant qu’il « contrevenait à [sa] charte de participation qui prohibe la diffusion de fausses nouvelles »28,22,29,18. La rédaction du journal publie une analyse de ce billet de blog dans laquelle elle indique en conclusion que « c’est bien à une fausse information qu’aboutit cette prétendue démonstration, en se fondant sur des calculs erronés et des spéculations fantaisistes »22.

                Dans d’autres publications de blog, Laurent Mucchielli affirme qu’il existe une dissimulation d’une mortalité inédite liée à la vaccination ; elles sont analysées et critiquées par des médias comme Le Soleil30 et La Tronche en biais23. Le 19 août, les sociologues Gérald Bronner, Alain Ehrenberg, Jean-Louis Fabiani, Olivier Galland, Nathalie Heinich et Jean-Claude Kaufmann publient une tribune dans Le Monde dans laquelle ils estiment que le billet de Laurent Mucchielli relève d’une « erreur d’interprétation inadmissible » et « d’arrière-pensées idéologiques ». Ils appellent le CNRS à une « réaction plus ferme »31. Le 21 août 2021, Le Journal du dimanche publie un communiqué de presse de l’association Citizen4Science adressé aux dirigeants du CNRS « pour qu’il prenne ses responsabilités face à la science instrumentalisée auprès du public » par Laurent Mucchielli. L’association appelle à une série d’actions et interpelle également Frédérique Vidal32,33. Le 24 août, le CNRS « déplore les prises de position publiques de certains scientifiques, souvent plus soucieux d’une éphémère gloire médiatique que de vérité scientifique, sur des sujets éloignés de leurs champs de compétences professionnelles »34,18. En effet, le CNRS demande désormais à ses chercheurs de préciser à quel titre ils interviennent « dans l’espace public », en qualité de spécialiste de la question ou au titre de « citoyen engagé, voire de militant »34. Sylvestre Huet, ancien journaliste scientifique au Monde, écrit alors que « Laurent Mucchielli […] fraude les mots. […] présente comme des « données », une présentation volontairement fausse de la réalité. Laurent Mucchielli […] ment. »35. Le Journal international de médecine doute aussi de la sincérité des erreurs de Laurent Mucchielli36.

                En juin 2022, le quotidien L’Express estime que Laurent Mucchielli a « sombré dans des fantasmes conspirationnistes » et le qualifie de personnalité « antivax »37.

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                1. Jacques Ghémard dit :

                  Et en plus ils ont la rage, non ?

                  Rassurer étant devenu moins bien que faire peur, je me demande si Zelenski, pour vous, c’est pas moins bien que Poutine

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                    1. Jacques Ghémard dit :

                      « vous délirez cher monsieur »
                      J’accepterais volontiers vos excuses cette fois ci et je vous présente les miennes pour m’être fait mal comprendre. Je ne doute pas que pour vous Poutine soit moins bien que Zelenski. Mais si vous vilipendez ceux qui tentent d’être rassurant, ne serait-il pas logique que vous chantiez les louanges de ceux qui font peur ?

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          1. Gus dit :

            Je recommande aussi « Et si c’était niais ? » de Pascal Fioretto (membre du groupe Jalons) qui parodie avec bonheur la littérature française contemporaine.

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            1. Jacques Ghémard dit :

              Chaque fois que je vois Marc Levy, il me donne envie de lire ses livres. Mais le premier que j’ai lu ne m’a pas du tout donner envie de continuer. C’était niais.

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              1. Gus dit :

                Une élève m’a offert un Marc Lévy, il y a des années, juste pour se moquer de moi. Résultat, c’est l’une des rares fois où je ne suis pas arrivé à terminer un livre. Mais cette guerre a décidément des effets très étranges : Marc Lévy a signé la tribune pour demander d’armer l’Ukraine, ce qui m’a amené à éprouver de l’estime à son égard. La vie est pleine de surprises.

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                1. Jacques Ghémard dit :

                  Ha mais j’ai toujours pensé que c’était un homme estimable. Il a écrit un livre sur son père résistant et encore une fois il m’a donné envie de le lire. Mais bon, j’ai résisté à l’envie

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          2. Causeur n’est en général pas ma « tasse de thé ».
            Toutefois, l’article cité ci-dessous, démonte de manière très détaillée l’argumentation selon laquelle l’Otan et les Occidentaux seraient responsables de l’attitude actuelle de la Russie.
            C’est toujours utile de pouvoir citer un hebdo très à droite pour contrer l’argumentation des personnes très à droite ….
            Tu leurs cites Libé, ils s’en foutent mais Causeur, ça leur coupe l’herbe sous le pied ….

            Guerre en Ukraine: ne vous laissez pas berner par les Russes!
            https://www.causeur.fr/guerre-en-ukraine-ne-vous-laissez-pas-berner-par-les-russes-278472

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    2. En fréquentant les médias du Régime poutinien, on réalise qu’y est qualifié de nazi tout individu et tout entité, gouvernementale ou non, qui s’oppose à la Russie. En écho à la Grande Guerre Patriotique de 1941-1945.

      Du fait de ce conditionnement, le citoyen russe lambda ne voit pas de contradiction à qualifier de nazie l’équipe au pouvoir en Ukraine, quand bien même le Président Zelenski soit de confession juive. Dans le vocabulaire du Kremlin, dénazifier l’Ukraine revient à écarter / neutraliser tout opposant à la Russie, et c’est ce que comprend le russe de la rue.

      Evidemment différent pour la minorité intellectuelle, mais elle n’a pas accès aux médias de masse, et la guerre se fait sans elle.

      Fabrice

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      1. Gus dit :

        Ce qui est très grave, c’est que ce discours ait pris aussi chez nous, dès 2014, en particulier à l’extrême-gauche, et qu’on puisse le lire encore aujourd’hui chez des gens parfois très instruits que les ignominies des deux dernières années n’ont pas particulièrement amenés à se remettre en question.

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      2. Jacques Ghémard dit :

        D’un autre coté les Russes pouvaient difficilement dire « Les nazis c’est des gens qui mettent leurs opposants dans des camps dont ils sortent rarement vivants »

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  14. Isaty dit :

    L’ISW du 17 mars 2024 (5:20pm ET) à 0h 20 heure de Paris
    https://www.understandingwar.org/backgrounder/russian-offensive-campaign-assessment-march-16-2024
    1) Le Service de sécurité de l’État ukrainien (le SBU) aurait mené une série de frappes de drones réussies contre trois raffineries de pétrole russes dans l’oblast de Samara le 16 mars [Novokuibyshevsky, Kuibyshevsky et Syzran : à elles trois = environ 25 millions de tonnes de pétrole par an, soit 10 pour cent de la production annuelle (source RBK-Ukraine). + la raffinerie de Touapsé suite à la frappe de drone ukrainien du 25 janvier n’a pas redémarré].
    2) Des volontaires pro-ukrainiens, qui sont russes, poursuivent des raids transfrontaliers limités dans les oblasts de Belgorod et de Koursk.
    3) Les autorités russes ont nommé Boris Kovalchuk, le fils de Yuri Kovalchuk, « banquier personnel » de Poutine, à un poste au sein de l’administration présidentielle russe.
    4) Les autorités russes ont menacé les perturbateurs d’élections russes et certains citoyens russes qui continuaient à tenter de perturber le scrutin de l’élection présidentielle russe du 16 mars.
    5) Le 15 mars, les pays du G7 ont publié une déclaration commune mettant en garde l’Iran contre le transfert de missiles balistiques ou de technologies connexes à la Russie.
    6) Les forces russes ont réalisé des avancées confirmées près d’Avdiivka et dans la zone frontalière de l’oblast de Donetsk-Zaporizhia.
    7) Le 16 mars, une source interne russe a affirmé que le directeur de Rosgvardia, Viktor Zolotov, avait révoqué un accord autorisant d’anciennes unités du groupe Wagner à opérer de manière indépendante au sein de Rosgvardia.

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    1. Isaty dit :

      Sur le point 1, il y aurait des discussions entre milbloggers russes au sujet de la défense des raffineries : pourquoi le Kremlin n’agit pas comme en Ukraine qui a créé des groupes de pompiers mobiles ukrainiens, pour se défendre contre les frappes de drones ?

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    2. Isaty dit :

      Un autre point qui n’apparait pas dans le résumé sur la frappe d’Odessa :
      Le chef de l’administration militaire de l’oblast d’Odessa, Oleh Kiper, a rapporté le 16 mars que le bilan des victimes d’une frappe de missile russe Iskander sur la ville d’Odessa le 15 mars était passé à 20.
      Par contre, des sources russes ont affirmé que les forces russes avaient frappé un sanatorium dans la ville d’Odessa le 15 mars et tué jusqu’à 550 membres du ministère ukrainien des Affaires intérieures !

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      1. Isaty dit :

        genre ce telegram https://t.me/dva_majors/36955 (j’en ai lu 7 ou 8 différents)
        « les forces armées russes ont lancé une attaque de missiles sur l’un des sanatoriums d’Odessa , tuant au moins 550 personnes du ministère de l’Intérieur (« Lyut » et « Tsunami »), dont deux généraux ukrainiens. Des officiers opérationnels du SBU ont été envoyés d’urgence dans la région pour mener des activités de contre-espionnage.  »
        Ou bien avec les personnalités tuées citées : A. Gostishchev, ancien adjoint de la Direction principale de la police nationale ; S. Tetyukhin, commandant du bataillon « Tsunami », ancien adjoint au maire ; D . Abramenko, adjoint du chef de la direction principale de la police nationale, chef du département des activités préventives de la région d’Odessa

        Pour ceux qui ignorent cette frappe d’Odessa, il y a eu 2 frappes à 20 min d’intervalle sur un immeuble résidentiel. Et comme souvent, avec cette 2e frappe, plusieurs personnes des services d’urgence ont été touchées et certaines tuées.

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        1. pefleretour dit :

          Les frappes façon al-quaida. D’abord tuer des civils, puis les secours. Mais al-quaida a au moins le courage de revendiquer ses actes. Pas de les dissimuler sous le fatras habituel des mensonges du kremlin. Et oui, al quaida, c’était le bon temps. (C’est une blague hein).

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  15. Les 10 raisons à donner aux Russes pour ne pas bombarder Lyon

    Alors que la capitale des Gaules est menacée d’attaque par la télévision russe, «Libé» liste ses dix bonnes adresses pour apprécier la ville au lieu de la pilonner.

    «Peut-être devrait-on réaliser un sondage pour savoir quelles villes ils [les Européens] n’ont pas peur de perdre ?» Cet avertissement, c’est le présentateur de télé Vladimir Soloviev, visage «brutal et agressif» de la propagande du Kremlin, comme Libé l’écrivait en 2022, qui l’a lancé le 3 mars sur la chaîne d’Etat russe Rossiya 1. En plateau, il a ainsi devisé avec sérieux, en compagnie d’autres hommes aux sourires retenus, pour établir un top 5 des villes à bombarder en France et en Allemagne. Paris, Marseille, Lyon, Hamburg ou Munich ? «Lyon est une bonne ville, il y a un festival des lumières là-bas», a souligné un chroniqueur en référence à la fête des Lumières, célébration religieuse devenue l’une des vitrines touristiques de la troisième ville du pays. Si vous aviez échappé à cette séquence glaçante, tant mieux pour vous. Sinon, autant en rire, et en profiter pour vous recommander quelques lieux qui justifient d’épargner la capitale des Gaules.

    Parce qu’on peut y savourer la meilleure tarte à la praline du monde, dans le Ve arrondissement et désormais aussi dans le VIIe.
    Parce qu’à l’apéro, on ne peut pas se passer du combo bière artisanale et Flammekueche maison du Bieristan, cette petite «république sécessionniste et terroiriste» de Villeurbanne, comme elle se présente elle-même.
    Parce que Guignol, avec son gourdin, n’a jamais peur des vilains, même s’ils se prénomment Vladimir.
    Parce que cette année, le festival électro et indé Nuits sonores fêtera ses 21 ans, et que ça fait aussi vingt et un ans qu’on kiffe leur son.
    Parce qu’un tablier de sapeur n’est pas qu’une histoire de cul et qu’on n’a toujours pas compris l’intérêt d’une quenelle sauce Nantua.
    Parce que ce ne serait pas du jeu pour l’Olympique lyonnais, dont on espère assister à la remontada de notre vivant.
    Parce que Lyon ne s’est pas faite en un jour et possède une des plus riches collections archéologiques de France sur l’Empire romain.
    Parce la construction de l’excellent musée des Confluences a déjà coûté beaucoup trop cher. Et que juste à côté, il y a Karlito, la cantine bio italienne du Mob Hôtel avec sa terrasse et sa formule «Parents indignes» du dimanche. Où quelqu’un d’autre que vous ambiance vos enfants avec de la pizza et un atelier artistique.
    Parce que la place de l’hôtel de ville («HDV» pour les jeunes) reste un des meilleurs spots d’Europe pour les skateurs street. Et qu’avec un peu de chance, on peut y croiser Aurélien Giraud torse nu qui s’entraîne pour les JO.
    Parce qu’on ne peut pas prétendre dicter la hype et ne pas parler de la place Sathonay, au pied des pentes de la Croix-Rousse. Où hormis boire des coups en jouant à la pétanque, on peut s’oublier à Tasse Livre, un salon de thé et librairie doté d’un fonds spécialisé alternatif, avant d’aller prendre une glace chez Sur le bout de la langue, tout en bouquinant sa dernière trouvaille.

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  16. Gus dit :

    Macron hier :

    « Il ne faut pas se laisser intimider, nous n’avons pas face à nous une grande puissance. La Russie est une puissance moyenne dotée de l’arme nucléaire, mais dont le PIB est très inférieur à celui des Européens, inférieur à celui de l’Allemagne, de la France »

    Apparemment, il n’est plus question d’épargner le petit orgueil fragile de la russie.

    Et il réaffirme la possibilité qu’il y ait « des opérations sur le terrain. »

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    1. pefleretour dit :

      C’est assez fin de sa part je trouve. Dans la même phrase il recadre les pétochards et rappelle que nous, nous avons les mêmes moyens nucléaires que les russes (la triade) et que nous sommes indépendants dans nos prises de décision. Et rappelle la singularité Française. Sans être trop belliqueux. Pas mal!

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    2. Sur le plan économique, la Russie n’est effectivement plus une grande puissance, même si néanmoins plus puissante qu’affirmée par les politiciens lambda.

      D’une part, la comparaison de PIB/habitant doit se faire en tenant compte des parités de pouvoir d’achat. (tant que le citoyen ne sort pas de son territoire, c’est son pouvoir d’achat local qu’il constate tous les jours)

      D’autre part, sans la prise en compte des parités de pouvoir d’achat, on ignore qu’un euro en Russie produit plus de biens qu’un euro en France ou en Allemagne. Cela s’applique aussi aux matériels militaires, y compris aux munitions. Concrètement, si la Russie produit 10 fois plus de munitions que l’UE, cela ne lui coûte pas 10 fois plus que l’UE, mais moins (peut-être seulement 7 fois plus, il faudrait faire le calcul).

      En tenant compte de la parité de pouvoir d’achat, le PIB de la Russie se situait en 2022 juste derrière celui de l’Allemagne, et devant ceux du Royaume-Uni et de la France. Très loin du trio Chine, UE, Etats-Unis, mais pas négligeable. Surtout en terme militaire dès lors que l’économie russe est concentrée sur « l’opération militaire spéciale », tant pour la production matérielle que pour la mobilisation de soldats en grand nombre.

      Sur le seul plan militaire, et sans même son arsenal nucléaire, la Russie reste une grande puissance. Sinon, on ne serait plus à en discuter 10 ans après la capture de la Crimée et l’invasion du Donbass.

      Fabrice

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  17. silvano trotta, complotiste en chef sur X
    nous indique que d’après des bruits qui circulent sur les réseaux sociaux (on peut noter la précision des sources)
    les frappes sur Odessa visaient un haut quartier général de l’Otan et les victimes seraient des fonctionnaires de l’otan
    mais aucune source n’est citée

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    1. trollnews dit :

      Trotta, c’est le lobsang rampa des complotistes. Comme on trouve des platistes prêts à aller s’exploser pour prouver que la terre est plate, il a son public de dévots !

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  18. Aéroport de Moscou touché par plusieurs drones cette nuit.
    A priori aéroport civil, donc sans doute tentative d’importer la guerre en Ukraine au coeur des préoccupations des moscovites et des élites (qui utilisent forcément cet aéroport).

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  19. L’ex président russe Dmitri Medviédev avait déjà parlé sur X en mai 2023 des Etats Baltes comme des provinces russes (cf. Euronews 17/05/23). Ce 15/03/24, Medviédev a écrit sur Telegram et sur X que la Lettonie (Latvia) était un non-Etat et que son nazi de président devrait se souvenir du sort des fascistes à Kharkov en 1943. Tweet d’origine cité in https://disinfowatch.org/disinfo/dmitry-medvedev-claims-latvia-not-a-real-state-calls-for-execution-of-latvian-president/

    Son post sur Telegram appelait plus explicitement à la mort du Président letton en exercice par un « Memento mori ».

    En sus d’être ex-président de la Fédération de Russie de 2008 à 2012 (et ex premier-ministre de 2005 à 2008), Medviédev est l’actuel vice-président du Conseil de Sécurité de la Fédération de Russie. C’est ainsi un officiel du Régime habilité à s’exprimer sur un tel sujet, pas un sous-fifre ou propagandiste à 2 roubles.

    Je n’ai pas l’impression que cela ait été relayé dans les médias français. Sans doute une ouverture à la paix un peu trop rugueuse…

    Mes excuses si cela a déjà été rapporté sur le blog.

    Fabrice

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      1. Gus dit :

        Peu subtil mais vrai sur le fond. La russie poutinienne doit être neutralisée, défaite mais non détruite.

        « Delenda est Carthago, comme disait le grand Caton… » 😉

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          1. Isaty dit :

            Mettre hors d’état de nuire les bêtes qui violent des femmes et des enfants, ou qui ne sursautent pas à cette idée, ceux capables de traiter des enfants comme de la chair à importer, ceux qui peuvent torturer et affamer des hommes sans armes. On peut commencer par ça : je crois qu’il y a un peu plus que le FSB.

            Il faut une vraie rééducation, sous la lumière de la vérité crue, des réalités que leur pays a infligé aux autres.

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            1. Détruire les organisations Siloviki (il n’y a pas que le FSB, même si c’est le plus puissant à l’intérieur) est un préalable. Sans cela, toute réforme démocratique restera menacée, comme l’a montré la parenthèse 1991-1999 (et encore, la fin des années Yeltsine s’éloignait déjà de la démocratie).

              Pour la rééducation, il faudra des générations, et cela ne peut être fait que par des russes. Sans garantie néanmoins contre une résurgence longtemps après comme le montre l’actuel développement de l’AfD en Allemagne.

              Fabrice

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        1. Très peu subtil car cela alimente la propagande poutinienne accusant l’Occident d’attaquer la Russie en vue de la détruire elle et sa population. Et pour le coup, cela fournit un élément tangible là où les autres dirigeants, dont Macron, affirment combattre le Régime mais pas le peuple russe.

          De même que si des gouvernements peuvent réfléchir à une éventuelle dissolution de la Fédération de Russie (laquelle poserait à mon avis plus de problèmes qu’elle n’en règlerait), il n’est pas opportun de la demander publiquement. Que des réservoirs d’idée / thinktanks s’y penchent est déjà une opportunité pour la propagande poutinienne, parce que ce serait acté la fin de l’Empire russe auquel la plupart des russes ethniques sont attachés (et c’est compréhensible).

          Fabrice

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    1. Ce qui nous fait, en hypothèse basse : -17,30% de capacité de production pour la Russie (-13,6% sur les 30 derniers jours, -3,7% sur la période précédente).

      En hypothèse haute (arrêt total des raffineries frappées) -32,50%.

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    2. Isaty dit :

      C’est la tour qu’on voit en feu soit l’unité de production de raffinage.
      (compte X Special Kherson Cat)
      « L’objet qui a été attaqué cette nuit à Slaviansk-na-Kubani était une raffinerie de pétrole. La raffinerie de pétrole Slavyansk Eco traite 4 millions de tonnes de pétrole par an.  »

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  20. Un vieil homme en Russie qui n’a pas sa langue dans sa poche pour cette interview de la chaîne 1420, https://www.youtube.com/watch?v=Iw2emZSUZvw

    Distinguo subtil entre une « nation » et une « population ». Sa critique souligne pourquoi le Régime n’a rien à craindre de sa population. Le conditionnement est tel que les contradictions de la propagande sont néanmoins avalées.

    Ainsi, la propagande affirme que l’Occident a attaqué la Russie (et qu’en conséquence, l’opération militaire spéciale n’est qu’une réaction contrainte) tout en se gaussant de l’incapacité de l’Occident à produire suffisamment de munitions. Quel attaquant ne s’assure pas de disposer au préalable d’un large stock de munitions et de producteurs prêts à monter en puissance.

    Fabrice

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  21. « Il n’y a pas un expert militaire qui peut prétendre que les Russes ne seront pas à Kiev cet été et à Lviv en septembre »…
    Les généraux peuvent par moment eux aussi dire des choses tres con.
    Cette phrase est a l analyse militaire ce que les dialogues sont a un film pornographique, d une platitude confondante et d une utilité discutable.
    Est ce que les russes peuvent percer? Oui.
    La question est surtout, est ce que les russes peuvent exploiter cette percée sur 800km jusque Lviv.
    Et moi qui ne suis expert de rien, je dis que non. (je ne suis pas expert en langue de bois non plus je l admet.
    En février 2022, quand l armée russe était encore entierement ou presque professionelle et équipée. La tentatived exploitation de la « percée », et encore ils partaient d une zone frontaliere biélorusse faiblement défendue, c est soldée par un désastre. Désastre qui leur à couté un écrémage de leur meilleures troupes héliportées et blindées ainsi qu un nombre improbable de camions de ravitaillement dont déja à l époque ils manquaient.
    Et en 2024, alors que l essentiel de leur tactique est le grignotage du donbass a l aide de vagues de péons et de matraquage d artillerie personne ne peut dire qu ils n exploiteront pas une percée cette année jusque Lviv? Euh si, moa je le dis^^
    Ont ils obtenu la suprématie aérenne : non
    Ont ils formés des spetnaz et des troupes blindées a un niveau supérieur a celui d il y a 2 ans? non
    Ont ils réformé et augmenté la transversalité du commandement pour permettre un mouvement rapide et coordonné? non
    Ils sont tout ) fait capablede grignoter le donbass. Ils sont aussi capable de saigner l armée ukrainienne sur zone. Mais percer en territoire hostile et controler leurs arrieres, des clous.

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  22. Quelque chose est en train de changer avec les équipements russes.
    Pendant la guerre, la Russie a perdu 1,88 IFV/APC pour chaque char, soit un ratio de 1 : 1,88, ce chiffre a été remarquablement stable, avec un minimum de 1 : 1,49 et un maximum de 1 : 2,22 jusqu’à présent, en mars, il est de 1 : 3,21 beaucoup plus élevé. que jamais auparavant. Cela pourrait être dû au fait qu’ils ont trop d’IFV/APC, ce qui constitue une grande valeur statistique, ou qu’ils indiquent que la Russie a un problème avec ses chars. Il est peu probable que la Russie ait soudainement trop d’IFV/APC. Il faut être prudent en prédisant la disparition soudaine des chars russes, mais peut-être ? Tableau de données ci-dessous

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        1. pefleretour dit :

          Ici même, un commentaire un peu plus bas. Ce qui au passage confirme le double jeu vicieux de la chine, qui ne fournit « pas d’équipement létal ». Non, en effet. Mais fournit tout le reste, composants, propagande coordonnée etc.

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  23. jsp dit :

    https://www.usinenouvelle.com/article/un-pas-de-plus-vers-le-char-europeen-du-futur-knds-et-leonardo-s-allient.N2207706
    Un pas de plus vers le char européen du futur, KNDS et Leonardo s’allient
    Le groupe de défense italien Leonardo et KNDS, le consortium franco-allemand formé par Krauss-Maffei Wegmann et Nexter ont annoncé fin 2023 créer une coentreprise afin de coopérer dans l’électronique et les chars de combat, notamment dans le programme du «char du futur».
    Nouvel épisode dans la délicate construction de l’Europe de la défense. Le consortium KNDS, formé par l’allemand KMW et le français Nexter, a annoncé, début décembre, son intention de lier son destin avec Leonardo, le groupe italien d’aéronautique et de défense.
    Objectif : former un grand groupe européen de défense, en particulier dans l’armement terrestre, via une coopération rapprochée. Avec comme pierre angulaire le «char du futur», dénommé Main Ground Combat System (MGCS). C’est un programme emblématique – au même titre que le système de combat aérien du futur (Scaf) – censé remplacer les chars Leopard 2 allemands et les chars Leclerc français à l’horizon 2040-2045, que l’Italie souhaitait rejoindre depuis plus d’un an.

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      1. pefleretour dit :

        2040, ce sera surtout des chars climatisés et amphibie qu’il faudra. Et les obus contre le réchauffement climatique, j’ai des doutes. Enfin si ça les rassure, qu’ils fassent des croquis.
        Soit nous aurons besoin bien avant 2040 de tels systèmes, soit ce sera trop tard.

        Une lueur d’espoir : le temps nécessaire à l’accomplissement d’une tache est le temps qu’il reste pour la faire. (Un projet à réaliser en 6 mois, puis en fait seulement en 3 verra le jour tout pareil, ou à peu de choses près).

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        1. Tonton7327 dit :

          [le temps nécessaire à l’accomplissement d’une tache est le temps qu’il reste pour la faire.]

          heuuuuu non.
          on a déjà essayer et ça ne marche pas. c’est au mieux inutile au pire d’dangereux.
          demandez à Boeing par exemple, ils sont passés maitre sur le sujet.

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          1. pefleretour dit :

            Ah ma compréhension des malheurs chez Boeing n’est pas la même. Plutôt un mix entre une myriades mal gérée de sous-traitants, la séparation entre les bureaux d’études et les chaînes de montage (avant sur un même site, maintenant à l’autre bout des USA), trop d’innovations simultanées et de fait non maîtrisées.
            Ici en négatif : on pourrait prendre 500 ans pour fabriquer un char, vu le nombre de gens impliqués, de chèvres et de choux à ménager, le manque d’objectif, il ne marchera jamais. Donc autant le réaliser plus vite. vu que ce ne sera pas au point de toutes les façons.
            (Et sans parler des changements climatiques qui de toutes les façons vont bientôt nous rappeler qui est la patron sur cette planète)

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            1. Tonton7327 dit :

              Et bien non.
              il y a tout ça, mais a à la base du carnage qu’est le programme 737 MAX c’est un choix stratégique de l’avionneurs seul.

              Boeing c’est fait doubler par airbus sur les mono couloires quand nous sommes passés à la gamme NEO. Globalement quand nous avons remplacé les moteurs CFM56 par des LEAP.
              Du coup Boeing a décidé de remotoriser en urgence les 737 avec des LEAP aussi.

              Problème, le diamètre du LEAP est plus grand que celui des CFM56 et le 737 a des trains d’atterrissage très court. Il en résulte que le LEAP ne passe pas sous la voilure du 737.
              Boeing a donc été obligé de déplacer le centre de gravité de l’avion modifiant complètement l’équilibre en vol.
              La position du moteur donc été renvoyer très à l’avant de la voilure, n’est pas très naturelle et il a fallu compenser a mort avec la programmation informatique du domaine de vol.
              Bref, en vouant réutiliser le vieux design du 737, Boeing c’est lui-même créé une masse énorme de programmation informatique. De là la difficulté de diriger correctement les autres bureaux d’étude.

              A la base de toute cette complexité il y a le choix délibérer du bureau d’étude le l’avionneur seul.
              Après plus vous faite complexe, moins l’erreur est permise en production et en exploitation.

              Autre exemple de la dérive intellectuel de Boeing sont la démultiplication des avions d’essai. Classiquement il y en a 2 ou 3 en plus de la cellule d’essai mécanique.
              Quand vous fractionné sur 6 ou 8 avions le programme d’essai (pour paralléliser le processus)b , chaque avion vol moins. Du coup si un problème arrive a 800h de vol (ou autre type de cycle) et que vos avions d’essai n’ont fait au mieux que 600h, le problème va éclater en compagnie.

              Je passe sur le fait qu’une politique d’auto certification délégué à l’avionneur avait été autorisé par la FAA. Du coup, Boeing était devenu à la fois le concepteur mais aussi le certificateur de plein droit. La port ouverte a tous les arbitrages nuisible a la sécurité pour tenir les délais de livraison.
              L’administration européenne était en train de suivre et immédiatement et discrètement rétropédaler après les accidents du 737 max

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              1. pefleretour dit :

                Merci tonton pour ces informations détaillées. Vous avez de saines lectures. Et vous m’avez convaincu.
                Le programme 787 a subi de nombreux désagréments, et c’est plutot à lui que je pensais en parlant de Boeing – mais je ne doute pas que ma vision soit parcellaire sinon fausse.

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              2. nimnimnimnimnim dit :

                Oui ça ce sont les détails de l’explosion en vol actuelle de Boeing mais comprenez bien ces détails n’ont strictement aucune importance.

                Même si Boeing avait échappé à la patrouille sur le 787 max il aurait explosé sur le programme d’après (et le principal sous traitant mis en cause est une ancienne usine de Boeing dont le client majoritaire est Boeing depuis des années et dont toutes les décisions ont été conditionnées par les souhaits de la direction de Boeing). Le bateau prend l’eau de partout, on peut colmater toutes les fuites actuelle les joints sont prêts à céder partout ailleurs.

                Boeing, c’est ce qui arrive quand décennie après décennie on remet les problèmes à plus tard, quand on magouille pour esquiver toute remise en cause ou réorientation histoire de faire durer l’existant le plus longtemps possible, quand on hypothèque le futur pour éviter tout effort présent en espérant un miracle ultérieur qui remettra les pendules à l’heure.

                J’ai une partie prenante de ce type sur mon projet actuel c’est terrible les gars ont creusé leur propre tombe et ils continuent de creuser frénétiquement parce que s’arrêter c’est se prendre dans la figure tous les problèmes en suspension qui vont ressortir au premier bilan externe. Et évidemment ils sont en guerre contre tous ceux qui ne veulent pas remettre de pièce dans la machine.

                Les on-ne-va-pas-mourir-pour-Kiev ne se rendent pas compte de la dangerosité du système créé par Poutine, plus il se plante et détruit son économie et son pays plus il est condamné à être agressif, tout ce carnage est gagé sur des gains ultérieurs à l’ouest, même si par l’intermission du saint esprit il prenait demain le contrôle de 100% du territoire ukrainien sans la moindre opposition il ne peut pas se permettre d’arrêter, il n’y a rien en Ukraine qui permette d’effacer la montagne de passif qu’il a déjà accumulé, il sera obligé de continuer (sauf à casser la logique du régime).

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                1. « dangerosité du système créé par Poutine, plus il se plante et détruit son économie et son pays plus il est condamné à être agressif »
                  Pire encore. Avec les mesures de soutien à la guerre, une part significative du peuple russe bénéficie de la guerre (salaires, pensions, passe-droits, prestige social…).

                  Ce qui constituera en Russie un obstacle à la paix lorsqu’elle sera discutée, avec ou sans Poutine.

                  Fabrice

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        2. Teasin~ dit :

          C’est à l’étude.
          Le futur Porte Avion sera un catamaran à mâts coulissants.
          Les mâts glissent sur le flotteur babord quand le bateau est tribord amures et inversement.
          Par contre… tout l »équipage au rappel, les syndicats sont contre.
          Et se mettre face au vent pour lancer, pose un problème.

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            1. Tonton7327 dit :

              Intéressant problème de physique.
              j’ai comme dans l’idée que cela reviendrait à se soulever en se tirant soit même par les cheveux.

              En fait il est possible de remonter face au vent avec des voiles. On peut aussi allez plus vite que le vent
              C’est une question de calage

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              1. Teasin~ dit :

                Tout à fait.
                Lorsqu’on remonte le vent, on a:
                1- la vitesse du vent
                2- la vitesse relative du bateau qui s’additionne moyennant un calcule de trigonométrie. La voile agit comme une aile d’avion, et plus elle est haute, plus il y a de couple. Les voiles lattées, performent mieux… etc…
                Il est fréquent d’aller plus vite que la vitesse du vent. Et plus on va vite, plus le vent relatif augmente.
                Aux allures portantes, largue, grand largue, et vent arrière, on ne peut aller qu’à la vitesse du vent au max.
                Après @Tonton, il y a la physique des écoulements, passer du turbulent au laminaire change la donne… le planning.

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              2. Jacques Ghémard dit :

                « En fait il est possible de remonter face au vent avec des voiles »

                Avec les techniques employées actuellement, non, pas face au vent, mais aux alentours de 45° de l’axe du vent, oui.

                Depuis longtemps, des bateaux savent remonter les rivières sans moteur, en utilisant un treuil mu par une roue à aubes. Ca peut faire penser à « se soulever en se tirant soit même par les cheveux. » mais en fait le système utilise deux milieux différents, l’eau d’une rivière et la berge ou amarrer un cordage.

                Les voiliers utilisent eux aussi deux milieux différents. La mer « fixe » et l’air qui bouge. Et donc une éolienne sur un bateau face au vent, va prendre de l’énergie dans le vent mais elle va aussi faire reculer le bateau sauf si l’énergie récupérée est suffisante pour empêcher ce recul et le faire avancer.

                Quand on ne me croit pas je prends l’exemple suivant. Réunissez deux voiliers par une longue amarre. Au milieu de cette amarre, vous attachez un petit canot et vous dites « le bateau c’est ce canot, les deux voiliers c’est son système de propulsion ». Un des voiliers part à gauche à 45° du vent et l’autre part à droite à 45° aussi. Le « bateau », tracté par les voiliers, avance dans l’axe du vent de plus en plus vite. Quand l’amarre est tendue les voiliers virent de bord et se rapprochent, le « bateau » ralenti, peut être même qu’il recule un peu mais il est toujours dans l’axe du vent. Quand les voiliers sont « à se toucher » ils virent à nouveau et ainsi de suite. CQFD

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                1. Tonton7327 dit :

                  Ce qui m’embête profondément dans la solution éolienne pour fournir l’énergie a l’hélice propulsive, c’est que le vent sera aussi une source de force résistive.
                  l’éoliennes a une forte prise au vent et va transmettre ces forces a la structure porteuse à savoir le bateau. C’est d’autant plus critique que la puissance que peu fournir l’éolienne sera directement fonction de sa taille. Taille qui conditionne aussi la prise au vent.
                  Principe de mise en drapeau d’une hélice pour quelle ai une trainé minimum et dans ce cas elle est incapable de capter une énergie significative.
                  Nous n’aurions pas le même problème avec une autre Energie comme la solaire.
                  Par ailleurs, l’énergie fournis à l’hélice sera nécessairement inférieur a la l’énergie capté par l’éolienne. Il est impossible de créer de l’énergie, on la transforme en une autre forme d’énergie.

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                  1. Jacques Ghémard dit :

                    « Par ailleurs, l’énergie fournis à l’hélice sera nécessairement inférieur a la l’énergie capté par l’éolienne. »

                    Tout à fait mais la force utilisée pour avancer pourra être supérieure à la force résistive, ce n’est qu’un problème de « réducteur »

                    Une voile de bateau c’est juste un bout de pale d’éolienne ayant un rayon infini et donc une rotation nulle, juste une translation. Par ailleurs la quille d’un bateau c’est juste une portion de pale d’hélice ayant elle aussi un rayon infini. Et cet assemblage éolienne-hélice fonctionne

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                    1. Tonton7327 dit :

                      une aile, une voile, une pale d’épice ou d’éoliennes sont effectivement de même nature: une forme qui dévie l’écoulement du fluide dans lequel elle est plongé ce qui créer des forces de réaction en fonction du calage.

                      Mais la quille d’un navire n’est pas un élément propulsif, c’est la même chose que la dérive d’un avion : un élément stabilisateur.

                      De même un réducteur ne créé pas d’énergie supplémentaire.

                      En faite il y a plus de chance que cela marche avec une voile rigide fixe avec la capacité a redresser le flux d’air et à ajuster son profile en fonction de l’incidence ce qui n’est pas possible avec une voile en toile.

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                    2. Jacques Ghémard dit :

                      « Mais la quille d’un navire n’est pas un élément propulsif, c’est la même chose que la dérive d’un avion : un élément stabilisateur. »

                      Pourtant sans quille, pas de propulsion du voilier vers le vent.

                      Sur les bateau de pêche à moteur, les voiles étaient devenus des stabilisateurs, elles empêchaient le bateau de rouler

                      En fait un élément stabilisateur peut devenir un élément propulsif et inversement. Et dans le cas d’un voilier c’est bien la quille (ou la dérive) qui propulse le voilier vers le vent grâce à l’énergie qui vient des voiles.

                      « ajuster son profile en fonction de l’incidence ce qui n’est pas possible avec une voile en toile »

                      Si si le creux de la voile, son vrillage, tout ça, ça se règle

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                    3. Jacques Ghémard dit :

                       » Mais la quille d’un navire n’est pas un élément propulsif, c’est la même chose que la dérive d’un avion : un élément stabilisateur. »
                      En fait, la quille est plutôt comparable à une aile d’avion. L’aile de l’avion utilise l’énergie produite par les moteurs, pour créer une force qui s’oppose à la gravité. La quille du voilier utilise l’énergie récupérée par la voile pour créer une force qui s’oppose à la poussée du vent et permet d’avancer vers ce vent. On notera que l’avion qui voudrait monter verticalement va devoir tirer des bords lui aussi (sauf poussée supérieure au poids)

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                  2. Tonton7327 dit :

                    toutes les formes que vous évoquées sont de même nature que des ailes d’avion.
                    Ce sont tous des « profiles aérodynamique ».
                    lorsque un fluide circule autour d’eux il se créé des zones de pression différente sur le profile que l’on peut exploiter.
                    Mais à la base de tout, il y a un fluide qui se déplace autour de ce profile.
                    Soit que le fluide est en mouvement (vent, courant marin)
                    Soit que le profile ce déplace dans le fluide pour divers raison :
                    • Gravité (planeur)
                    • Propulsion (moteur fusée ou vous dans votre voiture qui roule avec la main passé par le fenêtre ouverte).

                    Bref la quille d’un navire étant fix, ce n’est pas un moyen de propulsion. C’est une système d’équilibrage des forces qui aide a maintenir le bateau sur sa trajectoire lorsque il avance. Elle lute contre toutes les forces (et moment induit) générée par la voilure qui n’intéresse pas la propulsion du navire.

                    Enfin je peux garantir qu’un avion, placé à la vertical, et qui ne pousse pas plus fort que la gravité va se péter la tronche au sol.

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                    1. Jacques Ghémard dit :

                      « Bref la quille d’un navire étant fixe, ce n’est pas un moyen de propulsion. »
                      Elle apparait fixe pour le béotien mais comme elle est fixe par rapport à une coque qui ne se déplace pas en suivant son axe de symétrie mais suivant un axe décalé d’environ 5° quand le bateau « remonte au vent », cette quille a alors un angle d’incidence de 5° par rapport à l’écoulement de l’eau et donc elle propulse le bateau vers le vent tout comme des ailes d’avion le propulse vers le haut si l’angle d’incidence est suffisant. Sans quille (et si la coque ne fait pas fonction de quille), un voilier ne ferait que s’éloigner dans le sens du vent comme une pauvre montgolfière, quelque soit l’orientation de sa coque.
                      Bon encore quelques échanges et le porte avion du futur sera au point (c’est pour ceux qui penseraient que nous sommes complètement hors sujet)

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                    2. Tonton7327 dit :

                      je pense qu’il faut que vous reconsidériez la direction de vos vecteurs et celui de la portance en particulier.

                      définition:
                      La portance aérodynamique est la composante de la force subie par un corps en mouvement dans un fluide qui s’exerce perpendiculairement à la direction du mouvement (au vent relatif). Cela concerne les aérodynes (engins plus denses que l’air).

                      https://fr.wikipedia.org/wiki/Portance_(a%C3%A9rodynamique)

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                    3. Jacques Ghémard dit :

                      « je pense qu’il faut que vous reconsidériez la direction de vos vecteurs et celui de la portance en particulier. »

                      Ce sont plutôt la clarté de mes explications qu’il faut que je reconsidère. Peut être que le fait qu’il y a deux fluides différents à considérer est « mélangeant ». La portance de la quille est bien perpendiculaire à l’écoulement de l’eau sur cette quille. Et comme le voilier est orienté à 45° du vent, cette portance tire le voilier à 45° vers le vent mais de l’autre coté. Les voiles ont une portance et trainée qui tire le voilier le plus perpendiculairement au vent possible mais pas vers le vent (comme pour les éoliennes).

                      Donc le seul élément qui exerce une force dirigée vers le vent, c’est la quille.

                      https://cdn-blog.superprof.com/blog_ressources_fr/wp-content/uploads/2018/03/au-pres.jpg (il manque juste la représentation de l’axe de déplacement du voilier qui est un peu différent de son axe physique)

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                    4. Tonton7327 dit :

                      Toujours pas d’accord.
                      Regardez votre dessin qui est très bien. (les charges de la voile sont orienté suivant la corde et non pas la direction du vent mais ce n’est pas grave)

                      il n’y a qu’une force propulsive et elle est sur la voile.
                      la dérive annule la force de dérive de la voile et frotte dans l’eau.

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                    5. Jacques Ghémard dit :

                      « il n’y a qu’une force propulsive et elle est sur la voile. »

                      Un peu comme si vous écriviez, concernant une bagnole, « il n’y a qu’une force propulsive et elle est sur le piston, pas sur les roues motrices »

                      Donc il y a une origine de la force mais celle ci est transmise, réorientée, démultipliée et elle finit par agir sur le milieu dans lequel on avance. Un voilier qui flotterait dans les airs ne pourrait que suivre la direction du vent. Si un voilier peut suivre d’autres directions c’est bien parce qu’il exerce des forces sur l’eau et ce sont bien des forces propulsives puisqu’elles lui permette d’aller dans d’autres directions que celle du vent.

                      On peut raisonner différemment et expliquer la même choses de façons différentes. Mais le fait qu’une explications tienne la route ne fait pas que les autres sont erronées. Or mon objectif était de vous faire voir, dans un voilier, la pale d’éolienne en haut et la pale d’hélice en bas, ce que vous ne voyez pas dans votre explication.

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                    6. Tonton7327 dit :

                      Bonsoir,
                      Je suis rentré du travail.
                      J’ai relue avec plus d’attention ce que vous avez écrit et ce que j’ai répondu.
                      Et j’ai aussi pris le temps de consulter quelque pages web sur le sujet pour croiser plusieurs explication histoire de démêler tout ça. Du coup j’ai capter cette histoire de 5°

                      Je ferais quelque remarques :
                      Je ne remet pas en cause votre capacité à manœuvrer un voilier qui est sans aucun doute très supérieur à la mienne.

                      La physique est une « science dur » avec des définitions précises qui ne peuvent pas être réinterprétés. C’est pour ça que je me réfère implicitement à la notion de travail.
                      Une force est soit motrice, soit résistive soit a travail nul.
                      La classification ce fait en considérant l’orientation de la force par rapport a la direction du déplacement du mobile.
                      Le mobile c’est la coque du bateau. Peu importe la direction du vent. Je vais prendre aussi la précaution de dire que le mouvement est non accéléré et que le bateau ce déplace bien en ligne droite.
                      La dérive (qui est souvent décrite comme une voile sous-marine et non pas une hélice) génère une énorme force a travail nul et une petite composante résistive.
                      La voile elle produit aussi une force a travail nul égale à la précédente et une composante motrice dans la même direction que le déplacement du bateau.

                      https://fr.wikipedia.org/wiki/Travail_d%27une_force#:~:text=Le%20travail%20d%27une%20force,syst%C3%A8me%20qui%20subit%20cette%20force.

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                    7. Jacques Ghémard dit :

                      « La dérive (qui est souvent décrite comme une voile sous-marine et non pas une hélice) génère une énorme force a travail nul et une petite composante résistive. »

                      Vous avez tout à fait raison si on considère que le déplacement se fait en ligne droite avec un voilier classique. Mais n’oubliez pas que nous parlons d’un bateau se déplaçant directement vers le vent et remorqué par deux voiliers qui vont tanto l’un vers la gauche et l’autre vers la droite et tanto inversement. Et là vous devez constater que ce sont les deux dérives qui font tout le travail propulsif alors que les deux voiles produisent un travail négatif.

                      Et dans le cas plus classique d’un voilier qui « tire des bords » pour « remonter » dans la direction du vent, je pense que l’on peut dire que pour aller (en zig zag) de son point de départ à sa destination, c’est, indépendamment du chemin parcouru, la dérive qui a produit tout le travail.

                      Je n’ai effectivement jamais vu exprimé par quelqu’un d’autre cette analogie entre dérive et hélice. J’ai dit que c’était une portion d’hélice de rayon infini mais en fait ce serait vrai si la terre était plate. Comme elle est ronde, l’axe de rotation de cette hélice devrait passer par le centre de la terre. Mais c’est un détail.

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                    8. Tonton7327 dit :

                      la discution avance, c’est bien.

                      j’ai totalement zappé cette histoire de bateau tracté.
                      promis, je regarde ça ce WE et je vous dirais ce que j’en pense.

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                    9. Tonton7327 dit :

                      Bonsoir,

                      J’ai regarder de plus près le système a 2 bateaux tracteurs et une barque trainée.

                      C’est effectivement plutôt déroutant.

                      Pour chaque bateau pris individuellement avec sa propre trajectoire, tous fonctionne comme je l’ai décrit précédemment.

                      Si on calcul a parti du déplacement moyen des 3 centres de gravités, effectivement les dérives ne sont plus à travails nulle mais a travail positif.

                      En revanche si je prend la précaution de faire une somme vectoriel avant de projeter sur ce centre de gravité moyen, les forces sur les dérives sont alors annulées par les forces provenant des voiles et ne reste plus que la petite composante de traction sur les voiles.

                      Je montre ça aux collègues et nous en reparlons mardi.

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    1. Bonjour, chat échaudé craint l’eau froide, il y avait tant de personne convaincu que la Russie n’attaquerait pas en 2022 que maintenant aucune possibilité n’est vraiment écarter, ainsi il est peu probable que l’Ukraine soit à moscou en 2024 mais qui peut le garantir tant que l’année n’est pas fini… Saluttion, Ludovic melin.

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    2. pefleretour dit :

      Ce monsieur fonctionne un peu comme vous, si je peux me permettre. A savoir que sa pensée doit être universelle. Si lui ne croit pas (notez le « croire »), alors il affirme que personne n’y croit.
      Un autre grand amateur des « ON«  toujours très flous.

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    3. FredV dit :

      Elle est encore là la raclure de bibi ?
      Elle laisse quelques messages anodins mais on n’oublie pas l’odieux message sur les habitants d’Odessa !
      Je pense que la modération va devoir agir quand même pour virer ce triste sire

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      1. Bibi-Fricotin dit :

        Il est ou « l’esprit Charlie » ?

        Allez donc en Corée du Nord ou vous n’aurez que la parole officielle et aucune contestation de la pensée dominante.

        Ca se prétend démocrate et ca voudrait faire taire ceux qui pensent différement.

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        1. FredV dit :

          Mais quel imbecile ce bibi

          En quoi l’esprit Charlie dit qu’il faut laisser parler les raclures qui rigolent d’un attentat qui vise spécifiquement les secouristes venus aider les victimes d’un attentat odieux

          Non mais franchement t’es vraiment un sale connard !

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      1. Bibi-Fricotin dit :

        quand on n’a pas l’esprit suffisant pour porter la contradiction de façon intelligente, ne reste que l’insulte.

        Incontestablement le signe d’individus dont le QI se situe très à gauche dans la courbe de Gauss.

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        1. FredV dit :

          Quand on a l’esprit moral d’une raclure qui rigole de secouristes qui se font massacrer par des terroristes on la ferme !

          Tu démontres au fur et à mesure de tes messages degueulasses que tu ne mérites pas du tout de participer à un quelconque débat !

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        2. oui crotin de sa race
          comme je vous l’ai signifiés
          je vous pourrirai sur ce blog autant que vous nous pressurisés de vos commentaires de fientes
          oui, mon intelligence ne vaut pas votre QI
          mais en réalité, je VOUS EMMERDE pourriture de poutinophile
          et qui se roule dans la fange dès qu’il peut pointer des ukro nazis en Ukraine
          vous n’êtes rien, vous n’être qu’une merde immonde
          je me tape de vous jugement et la courbe de Gauss vous vous l’introduisez où vous voulez pour avoir un orgasme en criant « hourra, hourra »

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    1. Tonton7327 dit :

      Pour ce que mon analyse est pertinente, je suis plutôt d’accord celle du général.

      Je vais développer un peu pour plus de clarté.

      1) La russie a développer et optimiser une technique d’offensive permanente avec une infanterie très dispersé qui demande beaucoup de munition pour être contré. Malheureusement cela marche même si la russie soufre de nombreuses pertes dont elle a cure
      2) Dans le même temps, elle est capable d’organiser des bombardements aérien et par thermobarique suffisamment coordonné pour assommer quelque km² de front permettant à l’infanterie russe l’occasion de faire un bon en avant.
      3) La masse de munition disponible coté Ukrainien est en chute libre depuis 3 mois.
      le général se projette en été soit dans environ 4 mois.
      Il ne dit pas que la première offensive sérieuse russe va passer, mais il est très crédible que le volume de feu ukrainien sera insuffisant pour contrer la 3ème ou la 4ème.
      la projection pour septembre est en revanche plus sujette a caution.
      En particulier, le passage du Dniepr par les russes suppose un début d’effondrement de l’état ukrainien type juin 40.

      Donc en une punch line : sans arrivé massive de munition sous 1 mois (juin c’est trop loin), le scénario d’une réaction en chaine est possible.

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      1. TLG dit :

        On verra. Je ne crois pas à un effondrement de l’armée ukrainienne, mais probablement une lente détérioration de ses capacités si les occidentaux ne consentent pas à des efforts plus importants (et pas seulement en terme de munitions).

        On dit que l’armée russe n’est jamais aussi forte qu’on le craint, ni aussi faible qu’on le souhaite.

        Pour l’arméee ukrainienne, c’est l’inverse: elle n’est jamais aussi faible qu’on le craint, ni aussi forte qu’on le souhaite.

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        1. Tonton7327 dit :

          Ma spécialité professionnel me condamne à minimiser le courage individuel et collectif des combattants (je m’en excuse auprès d’eux), et à maximiser le poids du paramètres « équipement ».
          Je suis effectivement très concerner par le manque évident de munition (puis de tout un tas d’autre fourniture) pour maintenir les matériels déjà présent opérationnel.

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    2. Desportes est aussi anti-otan et anti-américian que pro Russe …
      Selon Wikipédia :
      En mai 2020, il appelle l’Union européenne à prendre ses distances vis-à-vis de l’OTAN et à ne plus s’aligner sur les États-Unis : « il est parfaitement déraisonnable pour l’Europe de lier son destin stratégique à une puissance dont les intérêts stratégiques sont de plus en plus divergents des siens »16.

      Invité à une conférence organisée par l’association pro-Kremlin Dialogue franco-russe, il y déroule selon StreetPress « un narratif complotiste sur la guerre en Ukraine » aux côtés des ex-officiers Jacques Hogard et Dominique Delawarde

      Article de Street Press ou il est cité « en bonne compagnie » ….
      https://www.streetpress.com/sujet/1685458445-dominique-delawarde-ancien-general-pro-russe-antisemite-rn-soral-cnews

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        1. Tonton7327 dit :

          Là il pousse car il y a une vrais opportunité de réduire l’influence américain (voir de l’éliminer complètement) de la défense de l’Europe.

          cette opération ne peut être faite qu’avec l’assentiment des ex pays de l’est.
          • soit en apprivoisant la russie (raté)
          • soit en s’opposant résolument à elle.

          Par ailleurs les ex pays de l’est sont le future moteur de la croissance européenne (le niveau de vie peut encore croitre de manière significative), ils sont très lié à l’économie Allemande (production a bas coup interne à l’Europe) et lui servait de réserve de voix pour les rapport de force européen.

          Olaf hypothèque sérieusement l’influence de l’Allemagne en négligeant la demande de sécurité a l’est.

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