Neuf mois et après

Dans la guerre moderne, le succès d’une opération de conquête se mesure aux grandes villes dans lesquelles on plante des drapeaux. Or, qu’il s’agisse de l’offensive d’hiver russe ou de l’offensive d’été ukrainienne, nul nom de ville n’est apparu dans le paysage stratégique depuis la libération de Kherson en novembre dernier à l’exception de Bakhmut, une ville de la taille d’Asnières-sur-Seine prise après dix mois de lutte. On ne parle plus en réalité que de villages, voire de lieux-dits ou de points hauts, en considérant que leur prise ou leur défense constitue des victoires. À l’horizon microtactique, celui des hommes sous le feu aux émotions exacerbées par la présence de la mort, cela est vrai. Une rue défendue pendant des jours peut y constituer l’évènement d’une vie. À l’échelon stratégique, celui des nations en guerre, un village ne peut pas en revanche être considéré en soi comme une victoire.

Bras de fer

On peut donc se féliciter de la prise par les Ukrainiens du village d’Urozhaine dans le secteur de Velika Novosilka ainsi que sans doute de celle prochaine de Robotyne dans le secteur d’Orikhiv, mais ce ne sont toujours pas des victoires stratégiques. Les forces ukrainiennes sont toujours dans la zone de couverture d’un dispositif de défense russe qui reste solide. On reste donc toujours très en dessous de la norme de 50 km2/jour qui, assez grossièrement, indique si on est en train de réussir ou non l’opération offensive selon le critère terrain. Ajoutons que dans les opérations ukrainiennes périphériques : l’encerclement de Bakhmut, la guérilla dans la région de Belgorod ou les coups de main sur la rive est du Dniepr dans la région de Kherson, les choses évoluent également peu. La progression autour de Bakhmut semble même arrêtée par la défense russe sur place, mais aussi peut-être par la nécessité ukrainienne de renforcer la zone de Koupiansk à Kerminna où les 6e, 20e et 41e armées russes, renforcées du 2e corps d’armée LNR, exercent une forte pression avec même une petite progression en direction de Koupiansk. Dans les faits, le transfert de forces du secteur de Bakhmut vers les secteurs menacés plus au nord semble être le seul vrai résultat obtenu par l’opération de revers russe. Comme on ne voit pas comment l’armée russe serait montée en gamme d’un coup, on ne voit pas non plus comment elle obtiendrait maintenant ce grand succès offensif qui lui échappe depuis juillet 2022.

On reste donc sur un bras de fer où les mains des deux adversaires bougent peu, mais ce qui importe dans un bras de fer n’est pas visible. À ce stade, l’hypothèse optimiste pour les Ukrainiens est que les muscles russes perdent leur force plus vite que les leurs et les choses basculent d’un coup. Or, les chiffres de pertes matérielles constatées de manière neutre (Oryx et War Spotter) ne donnent toujours pas une image claire d’un camp qui l’importerait nettement selon le critère des pertes.

Premier combat, celui des unités de mêlée : du 7 juin au 15 août, on constate que les Russes ont eu 10 véhicules de combat majeurs (tanks + AFC + IFV + ACP) russes perdus ou endommagés chaque jour, contre 4 à 5 pour les Ukrainiens. Ce qu’il faut retenir c’est que les Ukrainiens perdent chaque jour l’équivalent d’un bataillon de mêlée (chars de bataille-infanterie) sur les 400 dont ils disposent pour conquérir 7 km2. Les Russes perdent sans doute également un bataillon chaque jour mais plus gros que celui des Ukrainiens. La tendance depuis deux semaines est plus favorable aux Ukrainiens, mais sans que cela puisse être considéré comme un écart décisif.

Deuxième combat, celui de la puissance de feu : avec 231 pièces russes détruites ou endommagées, on est dans un rapport de 2,3 pièces par jour depuis le 8 mai, en baisse donc depuis le pointage il y a deux semaines (2,6), pour 0,7 pièce ukrainienne. La bataille de la contre-batterie semble nettement à l’avantage des Ukrainiens et plutôt plus qu’il y a deux semaines, mais l’intensité des feux russes semble finalement peu affectée selon le site Lookerstudio, très favorable aux Ukrainiens, puisque le nombre moyen de tirs quotidiens ne diminue pas, au moins dans la catégorie des lance-roquettes multiples. Il en est de même pour les frappes aériennes russes et les attaques d’hélicoptères, toujours aussi redoutables.

En dehors des quelques images spectaculaires de frappes dans la profondeur, qui perturbent incontestablement les réseaux logistiques (carburant et obus) et les réseaux de commandement, il n’y a pas d’indice flagrant d’une diminution rapide de la puissance de feu russe. L’introduction d’obus à sous-munitions américains, déjà utilisés semble-t-il, pour la prise d’Urozhaine par les brigades d’infanterie de marine ukrainiennes, peut peut-être changer un peu la donne s’ils arrivent en masse, mais il en est de même si les Russes parviennent à compenser la « famine d’obus » par des aides extérieures.

Depuis février 2022, les opérations offensives d’un camp ou de l’autre n’ont jamais duré plus de quatre mois, et en étant larges, du fait de l’usure des hommes, des machines et des ressources logistiques, mais aussi de la météo et surtout de la réaction de l’ennemi en défense. On peut grossièrement estimer qu’il reste un mois et demi pour que l’hypothèse du bras de fer gagnant, ou de la « percée de la digue » selon l’expression de Guillaume Ancel, se réalise. Plus le temps passe et plus sa probabilité d’occurrence au profit de l’hypothèse du bras de fer diminue.

Ajoutons que plus le temps passe et plus l’ampleur de la victoire éventuelle après une percée ou une pression forte sera également faible. Avant l’opération offensive ukrainienne, on évoquait Mélitopol ou Berdiansk comme objectifs dont l’atteinte pourrait être considérée comme des victoires stratégiques. Plus le temps passe, et plus on a tendance à considérer la prise de Tokmak sur l’axe d’Orikhiv ou celle de Bilmak sur l’axe de Veliky Novosilky comme des victoires de substitution, avant l’épuisement de l’opération. Mais même ainsi, et en considérant la possibilité éventuelle de relancer une nouvelle opération à l’automne-hiver, on serait encore très loin de l’objectif de libération totale du territoire ukrainien.

Et après

Si l’hypothèse du bras de fer permanent se confirme, c’est-à-dire qu’il s’avère impossible avec les moyens disponibles de bouger significativement le front, alors il faudra admettre que perdre un bataillon pour libérer 7 km2 n’est pas viable. On n’est pas obligé d’attaquer partout et tout le temps, si cela ne sert pas à grand-chose pour très cher. Le général Pétain a pris le commandement des forces françaises en mai 1917 après l’échec de la grande offensive organisée par Nivelle contre la ligne Hindenburg. Son premier réflexe a été de tout arrêter et d’édicter une série de directives non plus pour organiser une nième grande percée décisive, mais pour transformer l’armée française afin qu’elle puisse enfin gagner la guerre, non pas dans l’année comme tout le monde pressait les chefs militaires jusque-là, mais un an voire deux plus tard. Sa Directive n°1, qui exprimait sa vision générale, a été résumée par la formule « J’attends les Américains et les chars ».  Ce n’était pas évident tant la perspective d’avoir à mener une guerre longue pouvait effrayer une nation en souffrance depuis des années et une armée dont la moitié des divisions venait de se mettre en grève, mais il n’y avait pas d’autre solution et cela s’est avéré gagnant.

On suppose que le comité de guerre ukrainien a déjà sa Directive n°1 en cas d’échec de l’offensive actuelle. Il s’agirait de remplacer un temps les opérations offensives par une posture défensive générale et des « coups » afin de continuer à avoir des victoires afin de maintenir le moral des troupes, de la nation et des soutiens extérieurs tout en affaiblissant celui des Russes, avec toujours le secret espoir que ces coups peuvent par cumul faire chuter le régime russe. En 1917, Pétain a organisé ainsi des victoires « à coup sûr » en réunissant des moyens de feux écrasants sur des objectifs limités à Verdun en août et à la Malmaison en octobre et pour le reste a organisé une grande guerre de « commandos » le long du front.

La France y a peu participé mais Britanniques et Allemands se sont aussi engagés à l’époque dans la bataille des espaces communs afin de frapper directement les forces économiques et morales de la nation, avec les raids de bombardiers, de zeppelins ou de pièces d’artillerie géante sur les capitales ou les centres industriels, ou encore par les blocus maritimes. Dans la guerre actuelle, les raids aériens de machines inhabitées, missiles, roquettes et drones, ont encore de beaux jours devant eux. On y constate même un équilibre croissant qui se forme, les Russes ne tirant plus que ce qu’ils produisent en missiles de 1ère catégorie et complétant avec du tout-venant, et les Ukrainiens développant leur propre force de frappe à longue portée. Tout cela n’a pas la masse critique pour obtenir des effets stratégiques par les dégâts causés – il faudrait que les avions de combat puissent être engagés pour cela – mais maintient les esprits, y compris les nôtres, dans la guerre. Il en est sensiblement de même sur les eaux où missiles et drones navals dominent pour l’instant. Il s’y trouve encore beaucoup de coups à donner et de raids amphibies à réaliser. Peut-être verra-t-on aussi les cyberbatailles qui sont plutôt absentes depuis les premiers jours du conflit et à coup sûr, les trolls s’efforceront de convaincre les opinions occidentales qu’il faut cesser d’aider l’Ukraine pour X raisons, la plus hypocrite étant celle de la « paix à tout prix ».

Et derrière cette agitation, il faudra travailler et innover plus que l’ennemi. Dans les six derniers mois de 1917 l’industrie française enfin organisée en « économie de guerre » a produit autant d’équipement militaire que depuis le début de la guerre. L’armée française, qui subit le moins de pertes de toute la guerre en 1917, en profite pour se transformer en armée motorisée, la première du monde. C’est cette mobilité qui a permis ensuite de faire face aux offensives allemandes du printemps 1918 puis de prendre l’initiative à partir de l’été. Je ne sais pas trop en quoi l’armée ukrainienne se transformera, mais il faudra qu’elle le fasse, pour multiplier par trois ou quatre sa puissance de feu opérationnelle et tactique et ses techniques d’assaut. À l’instar de l’opération Tempête en Croatie en août 1995, il sera alors possible, et seulement à ce moment-là, de reprendre soudainement l’offensive et de libérer tout le territoire ukrainien. Vladimir Poutine et ses fidèles tentent de faire croire que le temps joue pour eux, rien n’est plus faux. L’Ukraine et ses alliés Est européens forment la zone du monde qui s’arme et se transforme militairement le plus vite. Quand on se croit une puissance et que l’on veut participer aux affaires du monde comme la France, c’est sans doute là qu’il faut être.

1 679 réflexions sur “Neuf mois et après

                    1. Teasin~ dit :

                      Test:

                      <iframe width="590" height="333" src="https://www.youtube.com/embed/WAmapFtQvXs" title="Russia's New Offensive &amp; Ukraine's River Crossing: Avdiivka to Kherson  - Costs &amp; Consequences" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen></iframe>

                      J’aime

              1. Teasin~ dit :

                Test

                iframe width="590" height="333" src="https://www.youtube.com/embed/WAmapFtQvXs" title="Russia's New Offensive &amp; Ukraine's River Crossing: Avdiivka to Kherson  - Costs &amp; Consequences" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen></iframe

                J’aime

  1. Alain - Odesa dit :

    Aimé par 5 personnes

  2. anequivielle dit :

    Très bel article de Boris Johnson sur la mort de Prigojine et pourquoi cet assassinat renforce l’image de Poutine vers son public.
    https://www.dailymail.co.uk/news/article-12445989/BORIS-JOHNSON-Yevgeny-Prigozhin-assassination-Putin.html
    Un extrait
    « Il y a des pays sur cette liste (BRICS +) qui n’aiment pas être sermonnés sans fin sur la démocratie et les droits de l’homme. Certains d’entre eux ne veulent pas beaucoup entendre parler de l’importance des inégalités et de l’agenda LGBTQ.

    Certains des dirigeants autour de cette table s’inquiètent de leur propre mortalité politique et, ouvertement ou secrètement, ils aiment la façon dont Poutine est si robuste dans la protection de sa propre position.

    Ils aiment beaucoup la façon dont il fait deux doigts les États-Unis, et ils aiment la façon dont il satirise certaines des piété de l’Occident. Ils ne peuvent pas non plus s’empêcher de remarquer une différence cruciale entre Moscou et Washington.

    Poutine reste avec ses amis – ce qui est plus que ce que vous pouvez parfois dire de nous, les puissances occidentales. Ils ont observé ce qui est arrivé à Kadhafi en Libye, par exemple. Après toute cette aspiration par le Royaume-Uni – souvenez-vous de l’accord dans le désert, où Tony Blair est allé s’asseoir dans une tente à Tripoli – nous, les Britanniques, avons ensuite attaqué Kadhafi, et il a connu une fin terrible : traîné d’un égout pluvial par une foule à Syrte, torturé et empalé.

    Ils ont vu ce qui s’est passé en Afghanistan, ce que valaient les promesses occidentales et comment nous avons coupé et couru.

    Certains d’entre eux se demandent, comment puis-je savoir que l’Occident ne me ferait pas la même chose? Ils regardent donc comment Poutine se comporte avec ses clients, et ils contrastent sa constance et son engagement.

    Prenez Bachar al-Assad, le boucher d’Alep. Cela fait maintenant plus de dix ans que les États-Unis et le Royaume-Uni ont commencé à scander le mantra « Assad doit partir ». Eh bien, Assad n’est pas seulement toujours là à Damas, au pouvoir, mais après toute sa cruauté – et son utilisation d’armes chimiques – il est de retour dans la Ligue arabe. Qui doit-il remercier pour sa survie ? Vladimir Poutine, très largement, et sa volonté d’apporter une aide militaire russe.

    Pas étonnant que certains des États les moins enclins à la démocratie soient prêts à donner à Poutine le bénéfice du doute. Il leur vend des armes, sans formulaires compliqués à remplir sur le respect du droit international humanitaire.
    etc..

    Aimé par 4 personnes

  3. anequivielle dit :

    Une jolie affaire de corruption qui passe devant la justice Russe. Préjudice au détriment de l’état de 146 millions de roubles dont 90 clairement tracés vers des poches privées des dirigeants des entreprises concernées.
    l’affaire date de 2015-2016.
    Il s’agissait de faire des prototypes de blindés de transport de troupe. Les prototypes n’ont jamais quitté le stade du concept et de la maquette.
    L’entreprise KTZ a ensuite mis la clé sous la porte (la corruption parait aller bien au delà du sujet traité par le procès) et, au vu de l’importance stratégique, a été plus ou moins nationalisée.
    Le grand patron fondateur etc et principal intéressé par le détournement a pris 2 ans de prison en régime léger (il est libre) et 20.000 roubles d’amende.
    Il est témoin à charge contre ses sous fifres qui risquent 4 et 5 ans de prison et des amendes de l’ordre d’un million de roubles.
    La corruption paie donc bien même quand on est pris. Presque un encouragement à continuer.
    https://www.kommersant.ru/doc/6184305

    J’aime

  4. ça commence à ressembler à une avancée. Pas encore une perçée, mais…

    La dernière carte de la Russie vient d’être jouée. La 76ème aéroportée, « presque » fraiche, encore en bon état, et avec un très bon entrainement, a été lancée dans la mêlée à cet endroit. Si ça foire, les Russes sont cuits. Mais ça n’est pas un adversaire de second choix.

    Aimé par 2 personnes

    1. GAÏA dit :

      Attendons encore un peu,mais les retours « terrains » semblent plutôt bons concernant une petite accélération de l’avancée secteur Robotyne,Verbove.
      Un début de signalement de poussée dans le secteur Vulhedar pourrai être confirmé ces prochaines heures/jours.
      Sur les canaux russes Telegram,l’ambiance est morose…alarmant… 😉
      Notamment en ce qui concerne le secteur des Îlots du Dniepr/rivière Konka : « Camps des Cosaques », la colère monte entre soldats et officiers…à suivre…

      J’aime

      1. Teasin ' dit :

        GAÏA said : Attendons encore un peu,mais les retours « terrains » semblent plutôt bons concernant une petite accélération de l’avancée secteur Robotyne,Verbove.
        Oui.
        Il y a cependant un signal tactique, discret mais présent.
        Les FAU utilisent l’aviation en Close Air Support. Probablement les hélix aussi bien qu’ils en aient peu. il se dit aussi qu els OP sur la Crimée auraient égalemnt utilisé le vecteur hélico …ça et là… sans pouvoir vérifer.

        Bref! Tout ça sans se faire canarder par les SAM divers et variés.

        Sans doute ont ‘il fait du SEAD comme Mr Jourdain… en douce…

        J’aime

  5. karl4072 dit :

    ça continue à bouger…

    J’aime

  6. Les pertes russes seraient de 346’000 hommes une fois les pertes des polices militaires privées intégrées.
    Info Charter97 à prendre avec la retenue nécessaire (et je ne connais pas la chaîne russe citée)

    « Ces données ont été publiées dans la matinée du 27 août par l’influente chaîne russe Telegram Général SVR , citant ses propres sources bien informées au Kremlin.
    « Dans le rapport du matin adressé au président Poutine, les pertes militaires opérationnelles irrémédiables du personnel des forces armées de la Fédération de Russie s’élèvent à 270 079 personnes. Données à 6h00, heure de Moscou aujourd’hui », a indiqué la ressource.
    Il a précisé que pendant la guerre, la Fédération de Russie a également perdu plus de 76 000 militants de diverses compagnies militaires privées (SMP) ».

    https://charter97.org/ru/news/2023/8/27/561368/

    J’aime

    1. Alain - Odesa dit :

      General SVR, c’est pipeau.
      Le type aurait des sources proches de poutine, et depuis des mois balance tout sur Telegramm.
      Je l’ai suivi au début, c’est bien tourné mais à mon avis c’est un mytho.

      Aimé par 1 personne

  7. UK-Reine dit :

    Communiqué Ministère de la défense du Royaume Uni 27 août 2023

    Alors que les tensions restent élevées dans la mer Noire, des escarmouches ont eu lieu entre les forces maritimes et aériennes autour de plates-formes gazières et pétrolières stratégiquement importantes entre la Crimée et Odessa.
    La semaine dernière, un avion de combat russe a tiré sur un petit bateau militaire ukrainien opérant près d’une plate-forme au nord-ouest de la mer.
    Les plates-formes sont exploitées par la société Chernomorneftegaz, qui a été saisie par les autorités d’occupation pro-russes en Crimée lors de l’annexion de 2014.
    Depuis l’invasion à grande échelle de la Russie en 2022, l’Ukraine a frappé plusieurs plates-formes contrôlées par la Russie. La Russie et l’Ukraine les ont également périodiquement occupées avec des troupes.
    Les plates-formes disposent de précieuses ressources en hydrocarbures. Cependant, comme Snake Island à l’ouest, ils peuvent également être utilisés comme bases de déploiement avancées, sites d’atterrissage d’hélicoptères et pour positionner des systèmes de missiles à longue portée.

    J’aime

  8. PatrickR 1855 dit :

    Reportage sur les soldats ukrainiens, encore sur Reppubblica

    Dans les tranchées avec les loups ». C’est ainsi que les soldats ukrainiens avancent sur le front sud
    par notre correspondante Brunella Giovara

    Le reportage. L’une après l’autre, les patrouilles se jettent dans la « jungle » minée par les Russes pour déblayer le terrain. « Nous attendons pendant des heures dans les trous de la dépression l’ordre de nous lever et d’aller combattre ».
    ZAPORIZHZHIA – Des choses magiques se produisent également, les loups « sautent dans notre tranchée et s’accroupissent tout près. Ils tremblent comme nous, pendant l’attaque. Quand c’est fini, ils s’en vont ». Il y a trois nuits, une vache folle est venue, elle voulait descendre s’abriter. Les soldats ont pensé à la tuer, mais ils ont dû l’enterrer à cause de la chaleur et de l’endroit. Tout cela se passe dans ce qu’on appelle la jungle, le front sud de l’offensive ukrainienne. La route tortueuse qui mène en rayons à Melitopol, Berdiansk, Mariupol et enfin à la Crimée, où beaucoup de rêves de victoire et aussi beaucoup de sang caillent, que les médecins du front tentent d’arrêter avec des navets, mais ce n’est jamais assez.
    Dans une vision le plus souvent plane, et même plus bas, du côté des racines, un sergent dit que « c’est notre Ad », deux lettres pour dire Hadès, le royaume des morts et des mourants, qui est chaud, humide et à l’odeur de terre, donc insupportable. Mais « nous prononçons à nouveau le mot davai », c’est-à-dire en avant, vers la mer miraculeuse, combattant de Robotyne vers Tokmak, et arrivant hier à Verbove d’un côté et presque à Novoprokopivka de l’autre, essayant de percer la ligne de défense créée par le général Surovikin. Les Ukrainiens, eux, l’appellent Mannerheim. Guerre russo-finlandaise, hiver 1939-40, la ligne construite par les Finlandais et considérée comme invincible est ensuite envahie par les Russes.
    Soldat, qu’est-ce qui vous fait le plus peur ? Il faut faire attention en posant cette question, car il se peut que l’on vous réponde en montrant le ciel de la main, mais la main n’est plus là. Puis un autre, d’une voix monstrueuse, écartant les bras comme s’il volait, mime l’arrivée d’une chose terrible qui est l’Alligator : « Avez-vous déjà vu des hélicoptères russes ? Il est arrivé en rase-mottes, droit sur nous. Le bruit est terrible. Et il n’est pas nécessaire de le regarder en face », tout comme il n’est pas nécessaire de regarder une Gorgone, « il suffit de sauter dans la tranchée et de creuser un peu plus, avec les mains. Plus c’est profond, mieux c’est ». Le soldat fait partie de la 47e brigade et s’appelle « Schum », mousse, c’est un nom de guerre gracieux, mais il est encore sale et puant, mais il vient d’acheter des lunettes Prada, alors il est heureux. Dans deux jours il retourne au poste, il ne peut pas dire où car c’est une « zone de responsabilité », il suffit de prendre un selfie de sa femme et les Russes vous géolocalisent, et s’il y a un Ukrainien débile qui prend la photo, il y en a d’autres qui travaillent dur, les attraper tous est toujours un bon coup.
    « Je vais vous expliquer comment est le terrain, » explique Vadym, marines du 35e. « Parce que je sais ce que vous pensez, que nous sommes lents, que nous ne pouvons pas percer… Alors, ce n’est pas que nous manquons de technique, » et là il parle de chars Leopard, de véhicules blindés, de munitions. « C’est que nous nous sentons aussi nus que les vers de terre. Parfois, je rêve qu’un de nos avions arrive, peu importe que ce soit un F16. Mais c’est un bombardier moderne, je l’entends venir derrière moi et il ouvre la voie vers la mer. Il suffit d’une journée, et il fait une large bande juste assez longue. Ensuite, on avance vite. Sans cela, on ne peut pas. Ou on peut, mais avec un rythme lent, ancien. Un village après l’autre, une maison, une tranchée, un autre village. « Nous avons 20 avions, des vieux. Le général Zaluzhny a dit clairement aux Américains : ‘J’ai besoin d’un nombre limité de chasseurs, mais j’ai besoin d’eux. Sinon, c’est comme si on se battait avec un arc et des flèches. Mais même ma mère Valentyna le sait, nous avons besoin d’une couverture aérienne ». Parfois, Vadym rêve aussi de manger un chocolat, et il vient d’en acheter un au petit café en face de l’hôpital. Dans la jungle, il aurait certainement meilleur goût, mais il ne peut même pas le mettre dans sa poche car il fondrait, comme tout fond à 40 degrés. De temps en temps, il pleut, un brouillard jaune se lève, les soldats sont pourris à l’aube.
    Le terrain est une steppe. Des hectares, des kilomètres d’herbes sèches et bruissantes. De temps en temps, des rangées de plantes, des bosquets de chênes, d’ormes, de bouleaux qui ne grandiront jamais. Les tirs d’artillerie aplatissent les arbres, qui explosent en mille éclats, et parfois on en meurt. Un éclat de bois transperce le cou, on n’a même pas le temps de dire bonjour. Des hommes et des animaux vivent ici, tous un peu hallucinés. Des chats hystériques. Des chèvres éparpillées. Des hommes qui ne dorment jamais. Et qui ne mangent jamais rien de chaud. Et de l’eau ! Le soldat Ihor a 59 ans, il aurait pu rester à la maison mais il s’est engagé, osseux et barbu, un montagnard des Carpates habitué au dur labeur, attendant « le coup de canon, le coup de feu du char ». Devant nous, le T90 est une grosse bête. Il tire à une altitude nulle. Quand vous entendez le coup de feu, le coup de feu est déjà là ». En face, les tranchées russes de Mannerheim, « on essaie de les prendre le soir ou le matin », dans la pénombre qui trompe. Parfois, elles sont vides. « Alors il faut d’abord faire appel à un spécialiste pour les déminer. Ensuite, il faut les adapter, les ‘retourner’ du côté des Russes, refaire les emplacements. Tout cela dans l’urgence. »
    Un démineur est décédé l’autre jour. C’est un deuil plus grave que les autres. « Le démineur travaille pour vous, pour déplacer les chars et les véhicules blindés sur une voie sûre. C’est un travail délicat, et ils sont si peu nombreux. » Il faudrait des machines Kroton, « les Polonais nous les ont données, mais elles ne suffisent pas. Ils lancent un boulet enchaîné vers l’avant qui fait exploser les mines antichars, et là, le couloir s’ouvre ». Ou encore : « Nous leur tirons dessus. Bang ! et celui-là explose. On peut donc continuer un peu », jusqu’à la prochaine. Pendant ce temps, le Bradley chargé attend, moteur en marche. Au feu vert, il redémarre. Mais parfois, les mines antichars sont doubles, « la première, en vue. Le démineur la désamorce. Mais celle qui est enfouie en dessous reste. Il passe devant le char et ça explose », expliquent les diables russes.
    Un homme aux yeux bleus explique que le pire « serait de perdre une jambe, ou les deux. Ou une main, ou les deux. Je pense que je voudrais mourir à ce moment-là ». Mais vous pouvez facilement mourir d’autres pièges ludiques, « vous ne les voyez pas, mais ils sont là », certains fils transparents qui pendent dans les buissons, d’un côté il y a un crochet de pêche qui « s’accroche à votre veste, ou à votre casque, et déclenche le détonateur ». Le premier de la file fait exploser le détonateur, les autres se replient. Un autre Vadym est chef de patrouille : « Nous avons envoyé le premier en avant, je les ai vus partir à ras de terre, disparaître dans le buisson vert. Ils ne revenaient pas. Au bout de trois heures, le deuxième est parti. Nous avons attendu, puis nous sommes partis. » Il a beaucoup réfléchi à ce moment, « car parmi mes dix, l’une vient de se marier, l’autre a deux enfants en bas âge ». Mais ils sont là, vivants. Patrouille 1 et 2, no.
    Chacun reste dans son trou, pour avoir plus d’espoir de salut, « plus un trou juste pour les munitions ». Un trou après l’autre, on dirait un cimetière, mais creusé par un fossoyeur ivre. Il y a aussi l’ennui, le repos obligatoire, les bosquets sont « le lieu de la dépression, parce que vous attendez pendant des heures que l’ordre arrive sur Signal, de vous lever et d’aller vous battre, ils nous divisent en escouades et nous assignent le secteur ». Et il y a toujours de nouvelles surprises, comme les deux Russes retrouvés pendus par les raiders, « peut-être étaient-ils des déserteurs. Ils avaient une cagoule noire sur la tête, les mains attachées dans le dos. Ils étaient pendus par les pieds. J’ai pensé : seront-ils minés ? Mon ami les a touchés du bout de son fusil. Ils se balançaient’ dans le silence, on n’entendait que les mouches, ils les ont laissés là, près d’une sorte de hutte de branches et de feuilles. Et il y a aussi les mauvaises feuilles, les « pétales », mines vertes, ou rouges et jaunes selon la saison. Alors on espère arriver à la mer avant que le gel ne fasse tomber les vraies, sinon on se retrouve nu comme des vers, disait ce Vadym.
    « Et moi, je suis le dernier. Celui qui ramasse les morceaux, les met dans le sac et les ramène ». Yaroslav, celui qui bégaie (depuis qu’il est au front, avant non). L’armée l’envoie en Angleterre pour le stage, il apprend la médecine des tranchées. « Je stabilise les vivants, j’essaie d’enlever les morts. C’est moi qui les bénis, là, maintenant. On ne peut laisser personne tranquille », même pas les morceaux. Dans son sac à dos de médecin, il a huit garrots, les garrots d’urgence, « plus quatre garrots personnels, comme tout le monde ». Trois pour chaque soldat, le quatrième pour le camarade qu’il faut sauver, celui qui n’a plus de mains, qui s’est évanoui, qui est en état de choc, qui voit tout en noir pour quelques minutes ou pour toujours. Si tu le sauves, « il sera ton frère pour toujours », si tu le fais sortir du royaume des ténèbres.

    Aimé par 10 personnes

    1. PatrickR 1855 dit :

      Et l’autre article, qui semble n’être pas passé. Les livraisons d’armement continuent (ah oui, l’Ukraine a épuisé ses stocks…. le wet dream des trolls comme le bouffon qui nous pourrit les commentaires)

      Forbes : « L’Italie a fait don de 120 canons automoteurs à Kiev ».
      par Floriana Bulfon
      Selon l’édition ukrainienne du magazine, une société basée à Mantoue en a révisé sept gratuitement.
      Une entreprise de Mantoue aurait pris en charge le coût de la remise en état de sept canons automoteurs M109 donnés par l’Italie à l’armée de Kiev. C’est ce qu’écrit l’édition ukrainienne de Forbes, qui a interviewé le représentant dans le pays de Marconi Industrial Service Spa, une entreprise mécanique lombarde spécialisée dans la révision de véhicules militaires.

      Selon Armen Melik, le gouvernement de Rome a livré pas moins de 120 véhicules automoteurs M109 L, équipés chacun d’un canon lourd de 155 millimètres, produits dans les années 1980 et provenant des entrepôts du ministère de la Défense. Ce nombre dépasse de loin les rumeurs qui ont circulé jusqu’à présent.
      L’entreprise contactée par e-mail par Repubblica n’a pas fait de commentaire. Nombre de ces pièces d’artillerie étaient stockées à l’extérieur depuis des années et étaient en si mauvais état qu’elles n’étaient plus aptes au combat. Selon Forbes, l’entreprise a donc modernisé gratuitement sept d’entre elles, en restaurant leurs armes, leurs moteurs et leurs systèmes de ciblage. L’opération aurait coûté environ trois millions par unité : un cadeau de Marconi de plus de vingt millions.

      Forbes écrit : « Comme le PDG de Marconi, Angelo Adriano, l’a noté dans une lettre adressée au ministre ukrainien de la défense, la société est prête à continuer à fournir une assistance technique pour les obusiers, à fournir des pièces de rechange et à poursuivre la modernisation ». Le site web de l’entreprise fait état de certifications OTAN pour le M109 et d’autres obusiers à chenilles tels que le M113 adopté par Kiev.

      Selon la Repubblica, la révision des véhicules automoteurs donnés à Kiev par l’Italie a été gérée par la coordination internationale de Ramstein en plusieurs lots, financés principalement par les États-Unis.
      Certains canons mobiles ont été mis en place par des entreprises du Nord – celles qui sont parfois filmées en transit dans les gares – dont les noms n’avaient pas été divulgués jusqu’à présent. D’autres, en revanche, ont été confiés en Ukraine à des succursales d’entreprises américaines, qui auraient effectué le travail de manière désastreuse, empêchant les automoteurs d’être utilisés au combat : les autorités ukrainiennes auraient ouvert une enquête sur les contrats portant sur 30 anciens véhicules italiens. Il n’est pas exclu que sept d’entre eux aient été réparés par la suite par Marconi.
      Les gouvernements Draghi et Meloni ont imposé le secret sur le soutien de guerre à la résistance ukrainienne. Mais si – comme l’écrit Forbes – les canons automoteurs donnés étaient au nombre de 120, il s’agirait d’une contribution très significative. En pratique, plus de la moitié de l’artillerie mobile déployée sur le front par les forces de Kiev. Malgré leur âge, les M109 sont appréciés pour leur robustesse et leur facilité d’utilisation. Le canon de 155 millimètres construit par Oto Melara tire des projectiles à une portée de 30 kilomètres et peut utiliser tous les types de munitions de l’OTAN.

      J’aime

        1. pefleretour dit :

          Je ne connaissais pas cet interview. Merci! Parfois la beauté littéraire, ou artistique, peut aider ceux qui vivent l’enfer à l’oublier quelques instants, et à ceux qui commandent cet enfer à stopper ces horreurs.
          Je ne parle bien sûr que des envahisseurs. Le combat pour son territoire est légitime.

          J’aime

  9. fredewolf dit :

    Dégâts revendiqués par l’Ukraine au 27/08/2023 :

    Troupes ……………… 550 (total 260 820)
    Tanks ………………………. 6 (4 396)
    Pièces d’artillerie …. 24 (5 403)
    MLRS ………………………. 2 (728)
    Blindés …………………… 15 (8 554)
    Autres véhicules …… 31 (7 854)
    Déf. AA …………………….. 1 (498)

    Aimé par 4 personnes

    1. Teasin ' dit :

      Site de Ragnar Bjartur Gudmundsson:

      https://lookerstudio.google.com/reporting/dfbcec47-7b01-400e-ab21-de8eb98c8f3a/page/p_puy9yu3a6c?s=pySqiKozf6s

      Onglet Artillery and MLRS
      Montre un graphe MM7j largement au dessus de la moyenne du conflit, en accélération – La MM j/7j est de 23 dernier score 24
      Onglet Tank and APV’s
      – TANKS, La moyenne du conflit est de 6/j la MM 7j est à 7 …. Pas terrible diriez vous
      ……APV’s la Moyenne du conflit est de 10/j , la dernier MM7j est de 17 pertes /j

      Onglet development by week
      les graphes parlent
      En terme de troupe et d’équipement on rejoint le début du conflit…. doucement

      Une nouvelle saignée.
      Economiquement ça ruine le pays…. s’ils compensent les pertes autrement que par le pipeau.
      On comprend mieux le retour vers le moyen âge ( travail à 14ans ) annoncé par Vladimir Tartuffine

      J’aime

  10. PatrickR 1855 dit :

    Les livraisons d’armements continuent
    Forbes : « L’Italie a fait don de 120 canons automoteurs à Kiev ».
    par Floriana Bulfon
    Selon l’édition ukrainienne du magazine, une société basée à Mantoue en a révisé sept gratuitement.

    Une entreprise de Mantoue aurait pris en charge les frais de remise en état de sept canons automoteurs M109 donnés par l’Italie à l’armée de Kiev. C’est ce qu’écrit l’édition ukrainienne de Forbes, qui a interrogé le représentant dans le pays de Marconi Industrial Service Spa, une entreprise mécanique lombarde spécialisée dans la révision de véhicules militaires.
    Selon Armen Melik, le gouvernement de Rome a livré pas moins de 120 véhicules automoteurs M109 L, équipés chacun d’un canon lourd de 155 millimètres, fabriqués dans les années 1980 et provenant des entrepôts du ministère de la défense. Ce nombre dépasse de loin les rumeurs qui ont circulé jusqu’à présent.

    Adieu à « Juice », l’arme de pointe qui défendait le ciel de Kiev
    par Fabio Tonacci
    27 août 2023

    La société contactée par e-mail par Repubblica n’a pas fait de commentaire. Beaucoup de ces pièces d’artillerie étaient stockées à l’extérieur depuis des années et étaient en si mauvais état qu’elles n’étaient plus aptes au combat. Selon Forbes, l’entreprise a donc modernisé gratuitement sept d’entre elles, en restaurant leurs armes, leurs moteurs et leurs systèmes de ciblage. L’opération aurait coûté environ trois millions par unité : un cadeau de Marconi de plus de vingt millions.

    Forbes écrit : « Comme le PDG de Marconi, Angelo Adriano, l’a noté dans une lettre adressée au ministre ukrainien de la défense, la société est prête à continuer à fournir une assistance technique pour les obusiers, à fournir des pièces de rechange et à effectuer d’autres modernisations ». Le site web de l’entreprise mentionne les certifications de l’OTAN pour le M109 et d’autres obusiers à chenilles tels que le M113 adopté par Kiev.

    Selon la Repubblica, la remise en état des automoteurs donnés à Kiev par l’Italie a été assurée par la coordination internationale de Ramstein en plusieurs lots, financés principalement par les Etats-Unis.

    Certains canons mobiles ont été mis en place par des entreprises du Nord – celles que l’on filme parfois en transit dans les gares – dont les noms n’avaient pas été divulgués jusqu’à présent. D’autres, en revanche, ont été confiés en Ukraine à des succursales d’entreprises américaines, qui auraient exécuté le travail de manière désastreuse, empêchant les automoteurs d’être utilisés au combat : les autorités ukrainiennes auraient ouvert une enquête sur les contrats portant sur 30 anciens véhicules italiens. Il n’est pas exclu que sept d’entre eux aient été réparés par la suite par Marconi.
    Les gouvernements Draghi et Meloni ont imposé le secret sur le soutien de guerre à la résistance ukrainienne. Mais si – comme l’écrit Forbes – les canons automoteurs donnés étaient au nombre de 120, il s’agirait d’une contribution très significative. En pratique, plus de la moitié de l’artillerie mobile déployée sur le front par les forces de Kiev. Malgré leur âge, les M109 sont appréciés pour leur robustesse et leur facilité d’utilisation. Le canon de 155 millimètres construit par Oto Melara tire des projectiles à une portée de 30 kilomètres et peut utiliser tous les types de munitions de l’OTAN.

    Aimé par 1 personne

  11. Isaty dit :

    L’ISW du 26 août 2023 (6:45pm ET) à 1h 45 fuseau de Paris ce matin
    https://www.understandingwar.org/backgrounder/russian-offensive-campaign-assessment-august-26-2023
    1) Les FAU ont réalisé de nouveaux progrès tactiques significatifs dans l’ouest de l’oblast de Zaporizhia, et plusieurs sources ukrainiennes et russes ont rapporté que les FAU progressent à travers ce que des sources ukrainiennes et américaines ont suggéré comme étant la série de positions défensives russes préparées la plus difficile. (avancée de 1,5 km vers le S-E de Novoprokopivka =13 km au S d’Orikhiv)
    2) Les FAU apparaissent désormais à portée de frappe de la prochaine série de positions défensives russes préparées, qui sont peut-être plus faibles que l’ensemble précédent de défenses russes mais posent néanmoins un défi important.
    3)(source ukrainienne) Les forces russes ont redéployé latéralement des éléments d’une formation relativement élitiste (76e Division VDV) de la région de Kreminna, dans l’oblast de Louhansk, vers la région de Robotyne, dans l’ouest de l’oblast de Zaporizhia.
    4) Les formations irrégulières russes restent disposées à menacer de se retirer unilatéralement des combats malgré les récents efforts du commandement militaire russe pour purger et réprimer l’insubordination.(ex : Groupe de sabotage et de reconnaissance « Rusich » =unité paramilitaire irrégulière russe d’extrême droite refuserait jusqu’à la libération du commandant et membre fondateur de Rusich, Yan Petrovsky, arrêté en Finlande)
    5) (bloggers russes indignés) Le MoD russe aurait poursuivi des officiers subalternes et des soldats d’une unité russe qui se plaignaient de l’inattention des commandants supérieurs aux questions de première ligne, suivant une tendance du ministère de la Défense consistant à détourner la responsabilité des officiers supérieurs.
    5) Wagner : Aucune chaîne importante connue pour y être directement affiliée n’a partagé d’informations supplémentaires sur l’avenir du groupe – malgré les spéculations de chaînes théoriquement pro-Wagner – tandis que la majorité des sources russes ont concentré leur attention sur l’activité cinétique en 1e ligne.
    6) Les forces russes ont mené des opérations offensives le long de la ligne Koupyansk-Svatove-Kreminna, près de Bakhmut, le long de la ligne Avdiivka-Donetsk et dans l’ouest de l’oblast de Donetsk, mais n’ont réalisé aucune avancée confirmée.
    7) Les gouvernements régionaux russes continuent de faciliter la déportation forcée d’enfants ukrainiens de l’Ukraine occupée vers la Crimée occupée. (séjour de 14 enfants de l’oblast de Kherson occupé au camp d’enfants « Zhemchuzhina » à Eupatoria – Crimée)

    Aimé par 1 personne

  12. GAÏA dit :

    Fil exceptionnel et aperçu approfondi de la contre-offensive par @solonko1648 (Olexandr Solon’ko), militaire des forces armées ukrainiennes actuellement actif sur le Front Sud. Dans son analyse, il fait la lumière sur la situation, en abordant à la fois les défis et les réalisations.
    Mon opinion:
    A lire impérativement, car il explique le pourquoi des problèmes rencontrés par les FAU,la topographie et la géographie des lieux, le rôle déterminant des drones de reconnaissance et d’attaque qui remettent en cause toutes les tactiques militaires connues. Il s’agit là aussi,d’un point de vue qui permet de contre balancer le narratif de « la propagande pro-négociations » (initié par la presse américaine puis relayé par l’européenne, sur la « progression lente de l’offensive ukrainienne »)qui omet sciemment de souligner,de préciser qu’elle se déroule sans un appui aérien conforme aux standard OTAN.

    Fil repris et traduit par @Tatarigami

    Aimé par 11 personnes

    1. Tonton7327 dit :

      On devine bien que l’occupation définitive d’un lieux ne peut intervenir qu’après une attrition local très forte.
      Une sorte de modèle réduit de la bataille de Kherson avec pour échelle de référence la taille d’un champs.

      Plus que le manque d’aviation (en parti compensé par les drones) c’est le volume d’artillerie (classique et sol air) qui pose problème pour créer cette rupture local d’approvisionnement.

      J’aime

    2. Tonton7327 dit :

      vu tous ce qui a été déployés en offensif et en défensif, les « dent de dragons » sont là pour faire une ambiance « grande guerre patriotique ».
      les véhicule d’infanterie actuel ont la masse d’un T34 et le moindre chars celle d’un tigre 2.
      Un bloc de béton mal arrimé ne va pas poser beaucoup de problème.

      Aimé par 2 personnes

      1. Tonton7327 dit :

        Toujours les mêmes techniques dilatoire pour tenter de décrédibiliser ceux qui vous réponde posément et tenter d’avoir une réponse agressive permettant de vous victimiser.

        Certaines techniques russes évoluent mais votre manuel de propagandiste non.

        J’aime

    3. Tonton7327 dit :

      Comme vous l’écrivez, tout ce qui est drone c’est du « jamais vu ».
      les deux camps expérimentent tout ce qui leurs passent par la tête.
      la plus part des avantagent d’un bricolage ou d’une tactique ne doit pas dépasser une ou deux semaines avant de devoir passer à autre chose.

      il faut bien comprendre que ce sont des objets très facile à produire avec des moyens dérisoires.
      Concevoir sans ce soucier des problèmes de fatigue ou de maintenance ça vous raccourcie les cycles de conception et de production de manière drastique.

      La guerre des drones ne fait que commencer et réservera beaucoup de surprise.

      J’aime

    4. marcbatif dit :

      Le plus dingue c’est que vous n’essayez même pas de donner à votre gloubi boulga une apparence de raisonnement, donc vous n’avez absolument aucune chance de convaincre qui que ce soit…. De deux choses l’une, soit vous le savez et vous êtes juste là pour vous défouler, jouer le Troll semeur d’étrons plein de crotte séchée autour du rectum, soit vous ne vous en rendez pas compte et vous êtes juste une buse hypersonique de plus tournant en essaim désordonné autour de Vladimir Vladimirovitch. Ca fait envie ….

      J’aime

      1. marcbatif dit :

        Tapez « hôpital+ charité » dans google, ça devrait vous donner des infos intéressantes. Par contre, je suis assez satisfait, apparemment, j’ai tapé juste….

        J’aime

        1. marcbatif dit :

          Et le pire c’est son blog http://francoiscarmignola.hautetfort.com/. Le terrain idéal pour qui veut étudier la « pensée » conspirationiste. C’est quelqu’un qui est manifestement éduqué et cultivé mais qui ne peut jamais s’empêcher au détour d’une phrase bien léchée de glisser une affirmation outrancieusement grotesque. Comme si Nadine de Rothschild au milieu de ses conseils de savoir vivre glissait un « ta gueule couille molle, broutte moi le minou »…

          Aimé par 1 personne

          1. marcbatif dit :

            Et bien, là ça me la coupe ! Vous prétendez donc ne pas comprendre le concept de guillemets tout en les ayant abondement utilisés dans votre réponse… Vous êtes épatant !

            J’aime

    5. pefleretour dit :

      Les cloportes le re re retour. Pas trop la rage? L’offensive éclair bien? votre prestation de serment à putine après la mort de votre chef bien aussi? Il y a eu du flottement chez les trolls, nous étions inquiets.
      Et « on », « on ». Pas de « on » : vous signez votre trollage. Malgré un petit effort pour essayer de faire comme si vous étiez neutre, la mascarade ne tient pas plus d’une ligne.
      Les dents de dragon sont inoffensives. Ce sont les centaines de milliers de mines qui sont dangereuses. D’ailleurs vos copains se méfient : à trop en poser ils ne pourront même plus s’enfuir.

      J’aime

    6. marcbatif dit :

      Vous êtes prolifique en fait. Trouvé ici https://www.avionslegendaires.net/2022/04/actu/le-chemin-de-fer-ukrainien-la-nouvelle-cible-de-laviation-russe/ , dans le genre vous osez tout mais alors tout c’est pas mal…. Et là : https://theatrum-belli.com/guerre-en-ukraine-analyse-militaire-et-perspectives-dossier-de-la-frs/. Je vais faire mienne votre dernière phrase : « À tous ceux qui ont envie de pleurer devant tant de bêtise, cause de dommages irrémédiables maintenant irrattrapables, je dédie cette larme. » sic. (and destroy)

      Vous êtes très facile à suivre au fait

      J’aime

      1. Carmignola commentant un article avionslegendaires, c’est di très lourd, je cite : « Les forces armées Ukrainiennes sont dirigées par des ultra nationalistes fanatiques au discours dément, qui commettent des crimes de guerre répétés (la défense déraisonnable de Marioupol en est un, tout comme Boucha) »

        Que le pays agressé se défende, c’est vraiment criminel, que dis-je un *crime de guerre*, alors que c’est tout au plus un « crime d’opération militaire spéciale de 3 jours ». 🤣🤣🤣

        Malheureusement, mon rire est vite coupé par la masse effroyable des morts, et pas que du côté ukrainien. D’autant que j’ai peu d’espoir à ce que cela suffise pour dés-impérialiser la Russie.

        Fabrice

        J’aime

    1. Pedro dit :

      Y a pas à dire, carmignola, vous avez un réel talent de conteur, voire d’écrivain. Vous ciselez de belles expressions, vous employez des mots rares auxquels vous associez des allitérations osées pour, en deux propositions, créer une atmosphère palpable.

      Si les rapports d’activité que vous envoyez à vos employeurs sont de cette tenue, vous êtes probablement le phénix du FSB.

      Malheureusement pour vous, c’est en pure perte, parce que même le dernier des ignorants en fait d’actualité et qui passe par hasard sur ce blog sent bien, en vous lisant, que ça sonne faux. On ne fait pas de l’analyse ou du commentaire stratégique avec de belles phrases, mais avec des faits et des données sourcées et précis.

      Aimé par 2 personnes

    2. mi_esperas dit :

      alors pignola
      que pensez vous de l’accident provoqué par votre ami poupou contre votre ami prigo
      faites attention, le temps est au crash de merdes pour les trolls comme vous

      J’aime

    3. pefleretour dit :

      La bouillie le retour. Phrase creuse, pédante. Style lourd. Arrogant. Et totalement hors sujet.
      il serait bon de lire et poster des sources autres que celles made in bolloré

      J’aime

  13. Teasin ' dit :

    Nessie’s come back: sauf qu’il faudrait savoir qui manipule qui.
    Ca va faire bander nos trolls ça !
    Ca ressemble quand même a une grosse intox. Et les médias marchent…. sans valider.
    on se jette !
    DER SPIEGEL 2023-08-25
    « Enquête sur l’attaque du Nord Stream
    Toutes les preuves pointent vers Kiev
    Il s’agit d’un thriller d’espionnage qui a le potentiel de changer le cours de la politique internationale : il y a un an, un commando secret a fait exploser les gazoducs Nord Stream dans la mer Baltique. Depuis, les enquêteurs recherchent les auteurs. Les pistes qu’ils ont trouvées sont extrêmement sensibles politiquement. »

    Version en anglais, clic droit pour traduire- (l’original teuton est payant.)

    https://www.spiegel.de/international/investigating-the-attack-on-nord-stream-all-the-clues-point-toward-kyiv-a-124838c7-992a-4d0e-9894-942d4a665778

    gal Dutxxxxx – LCI –  » les USA ou les UK  » étaient au courant. – Il a peut être raison, mais on ne le dit pas vu qu’on est théoriquement alliés.
    comme quoi: « never let a frog in your 6 » (1) reste vrai –
    ( (1) USAF – « ne laissez jamais un français dans vos 6heures ». )

    Bonne lecture !

    J’aime

    1. Tonton7327 dit :

      Il a toujours été prévus de rendre publique les résultats de l’enquête international courant septembre. donc rien de précipité où d’opportuniste.

      Il est difficile d’imaginer l’Allemagne basculer dans la neutralité maintenant.
      Au pire ce sera exploiter pour intégrer l’Ukraine dans l’OTAN ou dans UE dans une position d’infériorité et non pas de grand sauveur de la démocratie.

      J’aime

      1. Fritz dit :

        Non, cet article ne dit rien des conclusions de l’enquête, il ne fait que reprendre une version a charge et toutes les autres a décharge… Il n’y a pas la moindre preuve sur les possibles commanditaires de cette possible opération ukrainienne, mais on fait passer des hypothèses pour des affirmations. Cela ressemble a faire une bulle de bubble gum, et Je m’interroge sur le timing, même si jene préjuge pas des conclusions.

        J’aime

      2. Fritz dit :

        Et concernant l’Allemagne, ca ne peut que profiter a l’AFD, et ca c’est pire qu’une « neutralité ». La coalition est des plus fragile, et je ne minimiserais pas le risque… Donc si c’est vrai, il faudra des preuves solides, et dire la vérité. En attendant, le Spiegel a deja rendu le verdict et ca c’est dangereux. On joue avec le feu

        J’aime

        1. Tonton7327 dit :

          Là non plus rien de surprenant.
          une alliance PPE et facho de tous bord est en préparation pour les élection européennes en 2024.
          La sortie de nicolas, les élections en Espagne sont des tests grandeur nature de ce rapprochement.

          Aimé par 2 personnes

  14. trollnews dit :

    Military lab
    549e jour de la guerre en Ukraine.

    L’attention de tous reste concentrée sur le front de Zaporizhzhia, notamment sur le
    Ligne Robotyne-Verbove, où de violents combats durent depuis des jours.
    Des rapports de sources pro-russes font état d’une puissante contre-attaque russe
    qui aurait réussi à reconquérir la moitié de Robotyne, en fait, ces affirmations sont sans fondement.
    La source russe Rybar informe que ce sont les seules forces ukrainiennes qui sont
    à l’offensive alors que l’armée russe essaye de maintenir ses positions et pour cette
    raison, des renforts ont été envoyés dans cette partie du front.
    Comme le prouvent les vidéos géolocalisées diffusées par Deep State, les forces ukrainiennes ont continué à progresser dans ce secteur, progressant à l’est de Robotyne ainsi qu’à l’ouest et au nord-ouest de Verbove.
    Les forces ukrainiennes de la 46ᵉ Airmobile se sont avancées de près de deux kilomètres de profondeur dans le flanc droit des défenses russes à l’est de Robotyne.
    L’avancée des forces ukrainiennes dans cette direction peut également être confirmée par des sources russes, car les drones russes ont repéré certains éléments de la 46ᵉ Brigade et ont frappé leurs positions.

    L’avancée continue des forces ukrainiennes sur ce flanc montre qu’ils se préparent
    pour une forte offensive sur Novoprokopivka.
    À en juger par les progrès rapides des Ukrainiens et vu le manque de lignes de tranchés autours de cette ville, on peut dire qu’il est très probable que l’offensive ukrainienne sur Novoprokpoivka donnera des résultats beaucoup plus rapides que l’offensive sur Robotyne.
    Cependant, sur la base des rapports de l’Ukraine sur le terrain, l’armée ukrainienne avance vers le sud, mais aussi travaille à élargir la ligne de contact dans d’autres directions.
    À l’ouest de Verbove, l’armée ukrainienne a déjà établi des positions solides à proximité de la principale ligne de défense russe.
    Toutefois, comme l’ont indiqué des sources ukrainiennes sur le terrain suggère, il est encore trop tôt pour les Ukrainiens de tenter de pénétrer la défense russe dans cette direction.
    Comme l’ont rapporté les forces ukrainiennes qui opèrent dans ce domaine, il existe un risque que si l’armée ukrainienne pousse trop loin vers le sud et vise la ville de Tokmak, ils tomberont probablement dans un piège et seront attaqué par les Russes sur leurs flancs via Kopani et Novofedorivka.
    Ainsi, parallèlement à leur progression vers le sud, les forces ukrainiennes disent
    qu’elles travaillent à étendre la zone sous leur contrôle dans la Kopani-Nesterianka et
    Novofedorivka-Novoprokovka.
    Les chances que l’armée ukrainienne lance une offensive rapide vers Tokmak en
    les jours à venir sont extrêmement faibles.
    Cependant, comme le rapportent des sources ukrainiennes, il semble que l’armée russe ait désormais engagé une grande partie de leurs ressources sur ce secteur et récemment une pénurie de réserves prêtes à combattre a été remarquée par des sources ukrainiennes.

    En direction de Novoprokopivka, les combats sont apres, et l’artillerie ukrainienne continue de frapper sur toute la ligne de contact, mais aussi à les arrières russes, au sud de Novoprokopivka, où hier les forces ukrainiennes ont frappé un convoi qui circulait à proximité de la ville.
    Comme l’ont rapporté des sources ukrainiennes sur le terrain, de violents combats restent concentrés dans la région entre Robotyne et Novoprokopivka.
    La 46ᵉ Brigade a signalé que les Ukrainiens pourraient avoir atteint la périphérie de Novoprokopivka dans certaines directions, mais cette nouvelle n’est toujours pas entièrement confirmée.

    Sur le front de Bakhmut, les combats s’intensifient en direction de Klishchiivka.
    Après l’avancée des forces ukrainiennes au sud et à l’ouest du village, les Russes
    ont lancé une puissante attaque contre les fortifications ukrainiennes sur les hauteurs occidentales voisines.
    Il n’y a toujours pas de confirmation si les forces russes ont réussi à avancer dans ce secteur, mais d’après les images, il semble que les Russes aient utilisé des ATGM, des drones et de l’artillerie pour frapper les positions ukrainiennes et n’ont pas attaqué avec des unités blindées comme ils l’ont fait lors de leurs tentatives précédentes.
    L’armée de l’air ukrainienne a répondu en menant des frappes aériennes dans la partie nord de Klishchiivka, qui reste sous contrôle russe.
    Un avion de combat Su-25 de l’armée de l’air ukrainienne a frappé des concentrations de chars et de blindés russes véhicules à l’intérieur le village. https://youtu.be/Vvzjl56D15A?si=4jkN9OdfztHr7gcH

    Aimé par 4 personnes

    1. lademilune dit :

      « Mon conseil: arrêter cette boucherie foireuse, reculer et installer une ligne de défense pour tenter de résister à ce qui va se passer ensuite. »
      Excellent conseil.
      Quel dommage que les russes ne vous écoutent pas mieux.

      Aimé par 4 personnes

    2. mi_esperas dit :

      et donc cher pignola
      il va quoi se passer en suite : l’armée soviétique va envahir l’ukraine
      c’est triste un troll atrabilaire obligé de se convaincre que la vision stratégique de son kapo en chef est toujours pertinente
      çà vous a fait quoi de constater que votre ami poupou à déssoudé votre ami prigo

      Aimé par 3 personnes

  15. GAÏA dit :

    Intéressant, Tatarigami confirme le mouvement des unités de la 76e division d’assaut aérien de la Garde depuis le Front Nord-Est vers le Front Sud.
    Selon la doctrine militaire russe, du moins sur le papier, la 76e division fait partie de leurs réserves stratégiques, ce qui souligne la gravité de cette décision.

    J’aime

    1. GAÏA dit :

      Cela pourrai indiquer que les forces russes dans le sud subissent une forte pression depuis que les FAU ont apparemment engagées elles aussi plus de brigade dans leur tentative de bréchage.

      J’aime

  16. Teasin ' dit :

    News: La collision d’avions mentionnée par Denys Davidov ce matin
    Ce sont deux L39 « Albatros » d’entrainement (et non des Mig 29) qui se sont télescopés à l’entrainement.
     » Ukraine Jytomyr, 25 aout 2023 : deux L-39 d’entraînement sont entrés en collision au cours d’une mission d’entraînement causant la mort des trois pilotes dont l’un d’eux était le capitaine Andrii Pilshchykov, possesseur de l’Ordre du Courage, 3e classe, connu en Ukraine sous l’indicatif « JUICE ».

    J’aime

  17. GAÏA dit :

    Dans un lieu secret, s’est tenu un « conseil militaire » entre Zaluzhnyi et des hauts responsables de l’OTAN, dont des généraux britanniques et américains.
    L’objectif de cette réunion de cinq heures était de contribuer à réinitialiser la stratégie militaire de l’Ukraine. Ainsi, la contre-offensive ukrainienne et les plans de bataille pour un hiver épuisant, étaient la principale question à l’ordre du jour.

    https://www.theguardian.com/world/2023/aug/26/how-uk-military-chief-became-key-nato-liaison-in-ukraine-tony-radakin

    Aimé par 2 personnes

    1. Teasin ' dit :

      yep !
      Certes c’est « The Guardian ». Mais on constate quand même l’absence de … « certains »
      Ceci dit en surveillant « Flightradar24 », les même « certains » sont aussi absents dans les cieux.
      Isnt’it ?

      J’aime

  18. Alain - Odesa dit :

    La russie fait un grand pas en avant dans les droits des travailleurs, et arrive au XIX siècle.
    Les enfants de 14 ans peuvent aller à l’usine.
    Quel merveilleux pays !!

    Aimé par 1 personne

    1. pefleretour dit :

      Bonjour Alain! Merci encore et toujours pour vos posts. J’ai l’impression que les lois lesplus scélérates concernent, allez savoir pourquoi, principalement les régions habitées par des russes mais « pas de vrais russes ». Des régions éloignées.
      Enfin 14 ans à l’usine. Tout va bien en russie ni les sanctions ni la guerre n’affectent quoi que ce soit dans le quotidien hahaha.

      Aimé par 2 personnes

    1. Isaty dit :

      Cette jeune ado est forgée d’acier au propre comme au figuré maintenant, et combien elle démontre son courage indéniable et sa ténacité extraordinaire pour en arriver là. Et il ne faut pas se tromper mais aussi ceux de tout son entourage : proches, amis, soignants. Car encore plus pour des enfants dans ce cas, par rapport à des adultes, il ne faut pas céder à la pitié, pas une seule minute, pour pouvoir les aider à grandir et leur insuffler cette possibilité de poursuivre chaque jour dans notre monde.
      La société ukrainienne devra s’adapter aussi après guerre aux nombreux handicaps et leur faire de la place – pas si facile, voyez les difficultés des « gueules cassées » en France une fois la guerre passée.

      Aimé par 6 personnes

  19. Teasin ' dit :

    Un peu d’adrénaline ?
    En suivant le lien, plus haut, de notre « bluebottle »

    Aimé par 1 personne

  20. mi_esperas dit :

    une petite digression, qui considère que la pensée économique fait l’économie de la guerre
    et pourtant, et pourtant …

    Les économistes libéraux ne s’intéressent pas à la guerre »
    Le 19/08/2023
    La guerre bouleverse l’économie. Parce qu’elle rompt des échanges, parce qu’elle détruit des régions entières, parce qu’elle impose de nouveaux modes d’organisation durant le conflit. Et parce que lorsque celui-ci s’achève, il faut financer la reconstruction des pays dévastés.

    Pourtant, comme le souligne Fanny Coulomb, enseignante en économie à Sciences Po Grenoble et autrice de l’ouvrage Industries de défense dans le monde (PUG, 2017), les économistes, libéraux surtout, ont peu étudié la guerre, soucieux de se tenir à distance de ce fait politique extrême qui donne fréquemment à l’Etat un rôle prépondérant.

    A première vue, la guerre n’intéresse pas les économistes. On trouve assez peu de travaux académiques sur le sujet, alors que les guerres ont, à l’évidence, de fortes conséquences économiques. Pourquoi ?
    A lire L’Economie Politique n°99 – 08/2023
    Mettre l’entreprise au service de l’intérêt général

    Fanny Coulomb : Lors de la rédaction de ma thèse sur les théories économiques de la guerre et de la paix, j’ai constaté que le conflit armé a été évacué de la théorie économique, et ce, dès son origine.

    La théorie libérale domine de fait la pensée économique depuis le XVIIIe siècle. Et à l’origine de la pensée économique, on trouve les réflexions sur l’ordre naturel qui régirait les échanges économiques, depuis « la main invisible des marchés » d’Adam Smith, jusqu’à « l’ordre spontané des marchés » de Friedrich Hayek.

    A la fin du XIXe siècle, l’économie politique est remplacée par la science économique, intéressée par le comportement des agents individuels, le producteur, le consommateur, en interaction sur des marchés régis par la concurrence pure et parfaite, selon les modèles néoclassiques.

    Les modèles micro ou macroéconomiques contemporains ne sont pas destinés à intégrer les perturbations politiques, ni le jeu des rapports de force internationaux. En fait, la science économique s’est érigée en savoir apolitique.

    Seuls les économistes hétérodoxes, c’est-à-dire non libéraux, se sont efforcés d’évoquer la question de la guerre qui, en perturbant le bon fonctionnement des marchés, entraîne l’intervention de l’Etat, la hausse des dépenses publiques, l’interruption des échanges.

    Face aux libéraux qui, comme Montesquieu, ont pensé que l’échange marchand, le « doux commerce », éloignait la guerre, on trouve donc les socialistes, comme Rosa Luxemburg, Jean Jaurès, pour qui le capitalisme devenu impérialisme y aboutit forcément. Ont-ils eu des successeurs ?

    F.C. : On retrouve encore aujourd’hui ces deux perspectives. Pour les libéraux, les interactions limitent les risques de guerre, car celle-ci aurait un coût trop élevé, rendant la guerre impossible.

    Francis Fukuyama, en 1993, considérait qu’avec la fin de la guerre froide et la diffusion de l’économie de marché dans les pays du Sud, sous la pression du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale, nous serions parvenus à « la fin de l’histoire », selon le titre de l’un de ses ouvrages. Le processus de globalisation rendrait le conflit impossible du fait des interactions économiques et financières.

    On avait connu ça à la fin du XIXe siècle, lors de la première mondialisation : le pacifisme était extrêmement puissant chez les économistes libéraux qui s’inquiétaient de la course aux armements, mais qui ne croyaient pas à la guerre.

    En conséquence, lorsque les grandes puissances sont entrées en conflagration en 1914, la guerre est apparue comme la validation de la théorie marxiste, l’autre grande théorie de l’époque.

    En 1916, Lénine rédige L’impérialisme, stade suprême du capitalisme. Il reprend une idée de Karl Marx selon laquelle la baisse tendancielle du taux de profit conduit à une baisse des salaires des ouvriers, donc à une sous-consommation populaire et, du coup, à la nécessité de trouver de nouveaux débouchés à l’extérieur, notamment dans les colonies.

    Pour Lénine, les pays capitalistes entrent dans une compétition qui ne peut que déboucher sur une guerre interimpérialiste. Le courant marxiste a donc une vision du militarisme et de la guerre comme inhérents au capitalisme.

    La guerre, c’est une destruction massive de capital physique et de main-d’œuvre. C’est donc une catastrophe économique. Mais c’est aussi une mobilisation massive des forces économiques, et donc la construction d’une économie dirigée par l’Etat qui a une certaine efficacité…

    F.C. : Une économie de guerre nécessite l’intervention de l’Etat pour que le tissu industriel et la population active répondent aux besoins immédiats en armements, en biens et services qu’exigent les combats et la survie des populations, et ce, au moment où les relations économiques internationales sont bouleversées, voire interrompues.

    Une guerre majeure peut imposer une remise en cause totale du système économique. Et pas seulement pendant son déroulement.

    Après la Seconde Guerre mondiale, le modèle français est totalement transformé – nous sommes alors entrés dans une période nouvelle de l’histoire économique –, influencé par le Conseil national de la Résistance. A surgi une économie un peu hybride, avec une planification indicative, de grandes entreprises sous contrôle public, dont les banques et l’énergie, des marchés financiers restreints, le contrôle des capitaux et un fort pouvoir des syndicats.

    L’après-guerre voit le triomphe de la pensée de John Maynard Keynes, un économiste libéral au départ, mais qui s’inquiète de la survie de la démocratie face aux totalitarismes. Sa théorie justifie l’intervention de l’Etat, seul acteur économique capable d’investir sans considération de rentabilité en période de crise.

    Toute la période est marquée par la montée en puissance des Etats et des politiques de relance économique. C’était d’autant plus efficace que les économies étaient moins ouvertes qu’elles ne le sont aujourd’hui. C’est pour cela que les économistes libéraux abordent peu ce sujet : la guerre est synonyme d’un système totalement différent de leurs présupposés.

    C’est aussi l’époque du « complexe militaro-industriel » très décrié pendant la guerre froide. Est-ce un fantasme ou une réalité ? Existe-t-il encore aujourd’hui ?

    F.C. : Ce concept apparaît en 1961 dans le discours d’adieu du président américain Dwight Eisenhower. Eisenhower dénonçait la montée en puissance d’une collusion d’intérêts, échappant au contrôle démocratique, entre les militaires, les industriels de l’armement, les scientifiques et les journalistes intéressés par les questions de défense. Un pouvoir souterrain qui parvenait à maintenir les dépenses militaires à un niveau très élevé.

    Ce concept est plus adapté aux Etats-Unis qu’aux pays européens, au vu des différences de niveau des dépenses militaires. A partir de la fin de la guerre froide, des réformes ont été mises en place sous l’administration Clinton : réduction des budgets de défense, regroupement des industriels, etc.

    Mais les dépenses militaires américaines ont recommencé à croître dès le tournant des années 2000, prodiguant des contrats faramineux aux géants industriels nés des regroupements post-guerre froide alors que les Etats-Unis réalisent plus de la moitié des ventes d’armes mondiales.

    La défense irrigue une grande partie de l’industrie nationale et c’est un moyen pour le gouvernement de subventionner des pans entiers de l’économie. Il n’y a donc pas vraiment eu de disparition du complexe militaro-industriel américain.

    En témoignent les dénonciations régulières de l’usage des revolving doors1 entre les militaires et les lobbyistes de la défense. Récemment, la sénatrice démocrate Elizabeth Warren reprenait encore l’expression.

    Un dicton populaire dit que « la guerre, c’est bon pour l’économie ». Elle est aussi un accélérateur d’innovation et de transformations technologiques. Les économies sont très différentes avant et après : les rapports de force entre les firmes et l’Etat, entre les firmes elles-mêmes, entre les entreprises et les salariés sont bouleversés. Alors, une « bonne guerre » et ça repart ?

    F.C. : C’est une question très ancienne, et qui suscite des fantasmes. En fait, cela dépend de quel pays et de quelle période on parle !

    Prenez le cas de l’URSS : son économie s’est probablement effondrée à cause du poids exorbitant des dépenses militaires, jusqu’à 15 % du produit intérieur brut (PIB). La relance de la course aux armements, avec la « guerre des étoiles » voulue par Ronald Reagan, lui a sans doute porté le coup fatal, même si ce n’était pas l’unique facteur.

    Nombre de pays du Sud, pendant la guerre froide, ont pâti de dépenses militaires trop importantes et de la croyance en l’existence, selon le langage marxiste, « d’industries industrialisantes ». Ces complexes militaro-industriels se sont effondrés dans les années 1990, comme au Brésil ou en Afrique du Sud.

    A l’inverse, dans les années 1930, Keynes avait observé l’effet d’entraînement sur l’économie allemande du réarmement massif entrepris par les nazis, ce qui ne l’empêchait pas de professer que les dépenses militaires étaient les moins bonnes dépenses publiques possibles.

    Néanmoins, beaucoup d’innovations ont été générées par les guerres ou les menaces de guerre, grâce au ciblage de crédits publics sur des secteurs d’avenir : l’aéronautique, le nucléaire et plus récemment, Internet sont des secteurs dont le développement a été accéléré par les crédits militaires.

    Mais en temps de paix, on n’est pas sûr que cela fonctionne, car de tels crédits ne suffisent pas toujours à faire émerger les innovations majeures.

    Le programme Manhattan qui a permis la mise au point de la bombe atomique fut aussi le résultat d’un contexte particulier entraînant une exceptionnelle mobilisation des scientifiques, animés par un fort patriotisme.

    Lors du déclenchement de l’invasion de l’Ukraine le 24 février 2022, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a parlé de « mettre l’économie de la Russie à genoux ». Cela n’a pas stoppé l’agression. Et l’économie russe est toujours debout. Les sanctions sont donc inopérantes ?

    F.C. : Dans l’entre-deux-guerres, avec la Société des nations (SDN, ancêtre de l’ONU), on a mis beaucoup d’espoirs dans les sanctions économiques pour éviter les conflits majeurs. Mais la SDN n’a pas réagi quand l’Italie a envahi l’Ethiopie en 1935 et elle n’a pas empêché le déclenchement du second conflit mondial.

    Les sanctions ont rarement incité un pays à renoncer à sa politique agressive et elles n’ont pas réussi non plus à renverser un régime. Dans une économie mondialisée, on trouve toujours des sources alternatives qui limitent l’efficacité des sanctions.

    Il y a aussi des voies de contournement dans les divers trafics. On peut citer l’embargo sur l’Irak en 1991. Le régime de Saddam Hussein est demeuré en place. D’autres échecs : l’embargo sur Cuba, ou sur l’Iran. Et récemment, ceux qui espéraient que les sanctions infligées à la Russie à la suite de l’annexion de la Crimée en 2014 dissuaderaient Poutine d’aller plus loin ont été déçus.

    Dans les années 1990, des études économiques font le lien entre la présence de ressources naturelles sur certains territoires et la probabilité de survenue de guerres civiles

    Pire : les mêmes n’avaient pas anticipé l’invasion de l’Ukraine l’an dernier, car ils n’y trouvaient pas de rationalité économique. C’est là que l’on voit l’insuffisance du prisme économique pour identifier les causes des guerres, qu’il faut aller plutôt chercher dans le champ de la politique.

    On parle beaucoup des guerres majeures, mais la plupart des conflits depuis les années 1990 sont des guerres civiles. En quoi sont-elles spécifiques ?

    F.C. : Dans les années 1990, de nombreuses études économiques ont fait le lien entre la présence de ressources naturelles sur certains territoires et la probabilité de survenue de guerres civiles.

    L’économie de guerre, financée par le trafic de ressources rares comme les diamants « de sang » en Angola ou au Liberia ou les minerais stratégiques en République démocratique du Congo, enrichit certains seigneurs de guerre, ce qui favorise la perpétuation de ces guerres civiles.

    Les études menées au sein de la Banque mondiale par Paul Collier et ses équipes ont mis en évidence le lien entre guerres civiles et profits économiques. Elles ont été critiquées pour des biais statistiques, mais aussi parce qu’elles pouvaient être vues comme conservatrices, entraînant le soupçon que les rebelles ne sont mus que par l’avidité (greed), et pas par des revendications politiques.

    Justement, le réchauffement climatique est-il susceptible de provoquer des guerres pour les ressources ?

    F.C. : Le concept de conflits environnementaux est apparu dès la fin de la guerre froide, au sein des Nations unies et de l’administration Clinton.

    Dans les années 1990, on a assisté à la résurgence des théories néomalthusiennes, déjà réapparues avec le rapport Meadows pour le Club de Rome en 1970. Cette perspective environnementale, qui avait été éclipsée par la « guerre globale contre le terrorisme » des Etats-Unis à partir de 2001, intéresse à nouveau les chercheurs.

    De nombreuses études ont été menées, notamment sur le lien entre l’instabilité au Moyen-Orient et la dégradation environnementale. Elles ont été critiquées parce qu’elles auraient relativisé les causes proprement politiques, mais il demeure intéressant de noter que cette région est très durement touchée par le changement climatique, que la désertification pousse des populations à se déplacer, ce qui a pu amplifier la crise politique qui a mené à la guerre civile en Syrie en 2011.

    Aimé par 7 personnes

    1. Voila comment je vois les choses.
      Le monde de l économie est un monde basé sur l individu. L intérêt individuel y prédominne et on part du principe qu étant tous plus ou moins pareils, les besoins se rencontreront et se régulerons.
      Ce mode de pensée a fonctionné longtemps.
      Mais face a la guerre, ou ce sont les besoin d un peuple qui sont en jeu, l individu doit s effacer, et donc les regles économiques standards ne sont plus pertinentes voires plus morales ( je vends cher mes cassseroles parceque la demande dépasse l offre et je m enrichi, c est ok. Je vends cher mes obus parceque mon peuple est aux abois et je m enrichis… c est pas trop accepté).
      Et face aux problemes tels que les épidémies, ou le climat, qui sont des enjeux d espece oute entiere, la logique économique est la carrément contre productive. Alors arrive la tentation de l homme fort, qui impose, pour le bien de tous (cfr la chine). Mais bien entendu ce n est pas une solution, car l homme providentiel n existe pas. Reste donc a trouver, un systeme qui réponds aux impératifs de l espece et des peuples tout en laissant sa place a l individu, et ce systéme , a ma connaissance on ne l a pas encore trouvé.

      Aimé par 3 personnes

      1. mi_esperas dit :

        j’aurai tendance à penser que si on veut que les pensées économiques ne soient pas hors sol et reposent sur des concepts un peu fumeux comme par exemple « la main invisible du marché » et ne pas considérer que l’homo économicus n’est pas qu’un simple être rationnel, alors il faut peut être aller voir d’autres penseurs comme par exemple Karl Polanyi pour qui ’économie de marché ne présente aucun caractère naturel et le commerce n’est pas synonyme de marché – il a d’ailleurs historiquement plus souvent obéi à des logiques de réciprocité ou de redistribution qu’à celles du marchandage, de l’achat et de la vente.
        et on aura peut être le début d’une solution
        on n’ a pas besoin d’un « homo » providentiel qui en période troublée serait capable de conduire les masses
        par sur que les « homo » providentiels soient capables d’intégrer la problématique des bouleversements climatiques
        sinon poutine n’aurait pas été foutre le bordel en Ukraine
        j’arrête là, car certains diront que ces digression n’ont rien à foutre sur un blog militaire
        mais la guerre au fond n’est qu’un moyen de faire de l’économie (pas de vies, certes), car cette activité booste aussi le PIB des pays (à la fois pour la production des armes mais aussi ensuite pour tout ce qui touche à la reconstruction des pays ravagés par la guerre)

        Aimé par 1 personne

        1. « il a d’ailleurs historiquement plus souvent obéi à des logiques de réciprocité ou de redistribution qu’à celles du marchandage, de l’achat et de la vente »

          Sans doute vrai historiquement (et toujours au sein de quelques sociétés traditionnelles, notamment dans les Andes), mais quasi exclusivement dans des sociétés agraires ou très peu industrialisées, avec un assujettissement au collectif. Généralement associé à un développement scientifique des plus réduits.

          J’ai de gros doutes sur l’application de ces logiques à nos sociétés modernes primant l’individualisme.

          Fabrice

          Aimé par 2 personnes

          1. Pour revenir a la Russie, et cela peut paraître paradoxal, au vu de ce que dit Poutine, il s agit d un régime qui ignore le bien commun pour enrichir un petit nombre.
            Et c est le cas depuis 50 ans.
            Si l on prend par exemple la trajectoire de mon pays, et je ne le choisi pas au hasard, mais bien parcequ il est tres représentatif de ce que peut donner une démocratie avec des moyens.
            De 1947 a 1960, la Belgique connait une position totalement dorée et anormale par rapport a sa taille et a son nombre d habitants. Gros producteur de charbon et d acier, premier producteur d uranium via le congo, premier producteur de cahoutchouc via le congo, premier producteur d un tas de métaux rare toujours grace au congo, grosse industrie textile, grosse industrie chimique (groupe solvay, ucb etc…). Et dans ce contexte, la Belgiqe entreprend d énormes réalisations au niveau infrastructures (Zeebruge, aménagement d anvers, canaux vers liege et charleroi , réseau autoroutier tres dense etc…).
            Depuis, comme la France ou le Royaume Uni, nous vivons sur nos restes, mais ce sont de beaux restes. L argent investi a rapporté. Capitale Européenne, 2eme port d europe, des sieges sociaux de multi nationales un peu partout. PIB 600 milliards par an.
            Et je ne m abuse pas, nous sommes un petit pays, avec un tas de problemes ridicules, mais un niveau de vie considéré comme tres bon.
            La Russie est un énorme producteur de charbon, de pétrole, de gaz… Ou sont ses réalisations pour le futur de leur peuple? Ce régime avec une manne aussi improbable affiche un PIB a 1300 milliards… notre pib par hab est a 51k le leur a 12k. Je connais moins bien le cas de la Norvege qui serait encore plus représentatif, 8eme prod mondial de brut… Je crois que le niveau de vie du Norvégien n a rien a voir avec celui du Bouriate.
            En fait, si j ai pris la Belgique, c est parcequ a cette époque (47-60), elle est tres loin du modele ultra libéral, mais dans le même temps les USA qui eux étaient tres libéraux ont fait aussi bien (non, pas mieux, simplemment eux ont encore une manne pétroliere et nous n avons plus de charbon ni d uranium). Par contre le modele russe est un désastre, un désastre, j ai pas d autres mots. Vous pouvez chercher, en dehors du militaire vous ne trouverez pas de fleuron de l industrie russe. Pensez y en allant dans la cuisine ou vous avez du matos hollandais (philips), un frigo allemand (bosch, siemens), prenez une biere belge (interbrew) et calez vous devant une tv coréenne (samsung) et regardez bien toute votre maison, vous ne trouverez pas un produit russe.

            Aimé par 8 personnes

            1. Idem sur ce que porte sur lui un moscovite au quotidien, comme en témoignait une vidéo-trottoir de la chaîne YouTube 1420. Pas même un stylo ou un crayon. Hormis quelques originaux qui avaient une paire de chaussettes traditionnelles.

              Même en Russie, hors alimentaire et extraction minière, les marques russes sont rares sur le marché.

              Fabrice

              Aimé par 1 personne

          2. mi_esperas dit :

            des auteurs comme Polanyi ou Mauss donnent d’autres pistes
            pour se rendre compte que la civilisation humaine a durant des millénaires fait du commerce et que l’idéologie capitaliste qui pense que tout est privatisable n’a au fond que 150 ans d’existence et qui si on regarde bien, les dégâts environnementaux qui commencent à se transformer en canicule et autres bouleversements climatiques sont quand même le fait d’une doxa économique qui ne voit les choses qu’en terme de croissance continue et sans limite
            j’arrête là mes digressions

            J’aime

    2. anequivielle dit :

      Cet article m’incite à poster un lien wiki sur la vie d’Hjamal Schacht. Il est le « mentor spirituel » de l’actuelle présidente de la banque centrale Russe (elle a revendiqué ce lien quelques fois).
      C’était l’économiste en chef d’Hitler, donc pas vraiment un Marxiste. Il était de l’école mercantiliste qui peut être vue comme un ancêtre du mondialisme (à la sauce coloniale) et donc raisonnablement libéral. Il a « tout » inventé pour redresser l’économie allemande post WW1, financer le parti nazi grâce au capitalisme de connivence et financer l’effort de guerre qui arrivait sous les radars et les sanctions de l’époque grâce à une monnaie parallèle internationale qui ressemblerait aujourd’hui à une crypto.
      Il a tenu la boutique économique Allemande jusqu’en 1943 puis est parti compléter ses études dans un camp de concentration (désaccord avec Goering qui voulait laisser filer l’inflation). Libéré par les alliés et pas trop poursuivi ensuite. Mort en 1970 dans son lit à Munich.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Hjalmar_Schacht
      C’est un libéral qui a pensé la guerre et qui a réussi à tenir le bateau à flot aussi loin que possible.
      Quand Nabioullina sautera (de la fenêtre, de son avion ou de son poste) on saura vraiment que c’est le début de la fin.

      Aimé par 2 personnes

  21. Teasin ' dit :

    Le raid commando en Crimée:
    Ne se serait, semble t’il pas limité, à lever des drapeaux.
    Ce qui expliquerait les échanges de tirs.
    Attention c’est du « Quora »
    https://qr.ae/py31Ts
    « The village of Mayak is home to the base of the 3rd Radio Regiment of the Russian Aerospace Forces. Tarkhankut is also home to the Nebo-M radar and Kasta-2E2 radar. There are air defense positions along the perimeter. Radio Liberty journalists showed these places on their map. »

    J’aime

  22. Alain - Odesa dit :

    Le blocus des ports ukrainien semble ne pas fonctionner :

    J’aime

    1. Ibuse dit :

      La version optimiste (par rapport à MC structurellement plus prudent). Néanmoins 2024 risque d’être peu drôle pour les russes face aux F16 et quelques Abrams. Et puis selon les sondages de l’élection us, on aura peut être aussi les obus à 300km refusés jusqu’ici…

      J’aime

  23. Teasin ' dit :

    CHANSON ( de corps de garde ) – I can’t resist !
    sur l’air de Père Dupanlou ( ou Cadet Roussel pour les oreilles chastes )

    Père Prigojine monte en avion
    Avec son staff et son second
    A 8000 mètres dans l’atmosphère
    On lui fête son anniversaire
    An An, Ah oui c’est beau
    Père Prigojine vole en morceaux !

    la suite

    Père Prigojine dans son cercueil
    Ne bandait plus comme un chevreuil
    Avec son paf en arc de cercle
    Il ne peut plus soul’ver l’couvercle
    Ah Oui c’est ben vré
    Père Prigojine est démembré !

    Je sors…

    Aimé par 8 personnes

  24. Teasin ' dit :

    Denys Davidov report
    Désolé je ne sais toujours pas extraire le script, la méthode suggérée, donne un résultat semblable à l’horloge parlante.

    Il confirme les reporting from Ukraine rapporté par TLG.
    Début sur l’attaque de drone en Crimée, avec un Airfield qui serait touché.
    mn 0.50 report sur Robotyne – il mentionne une triple contre attaque russe qui feraient un « all-in » de leurs réserve.
    mn 1.26 il rapporte que les FAU auraient percé la ligne maitresse vers l’est dans le 160°
    mn 5.42 l’Ukraine perd deux pilotes et deux appareils qui se sont télescopés.
    probablement des Mig 29 bien que la photo montre une cabine a sièges côte a cote.
    mn 7.04 report sur contre attaque russe à robotyne
    mn 7.36 les russes se font moucher un Su 25 par MANPAD
    mn 10.28 demande d’extradition d’un mec (russe) en Finland qui est accusé de CoA en 2014
    mn 11.51 vue des pieces d’artillerie et radars LEURRES produits par l’Ukraine
    mn 12.36 l’Ukraine perd un lanceur et radar S300 qu’elle ne peut produire. Mouché par Lancet

    Aimé par 2 personnes

  25. UK-Reine dit :

    Communiqué Ministère de la défense du Royaume Uni 26 août 2023

    La contre-offensive ukrainienne a mis les forces russes sous pression à Bakhmut et dans le sud de l’Ukraine. Malgré cela, le Groupe de forces occidentales de la Russie a poursuivi ses attaques à petite échelle dans le nord-est, dans le secteur de Kupiansk-Lyman, et a fait quelques avancées locales limitées.
    Alors que l’Ukraine continue de gagner progressivement du terrain dans le sud, la doctrine russe suggère qu’elle tentera de reprendre l’initiative en revenant à une offensive de niveau opérationnel. Kupiansk-Lyman est une zone potentielle pour cela.
    Il existe une possibilité réaliste que la Russie intensifie ses efforts offensifs sur l’axe Kupiansk-Lyman au cours des deux prochains mois, probablement dans le but d’avancer vers l’ouest jusqu’à la rivière Oskil et de créer une zone tampon autour de l’oblast de Louhansk.

    J’aime

  26. Soldat Pithivier dit :

    Dernier lien où l’on voit que les russes ont une façon efficace de traiter les problèmes : pour eux il suffit de faire disparaître le porteur de mauvaises nouvelles pour que les mauvaises nouvelles disparaissent .
    Admirez au passage, l’astuce utilisée par le commentateur pour dire ce qu’il pense de la situation tout en argumentant qu’il n’y croit pas puisque cela revient à discréditer l’armée russe.

    **********************************************
     »Il y a des rumeurs sombres dans la 205e brigade selon lesquelles un miroir tordu aurait été produit.
    Diverses chaînes de télégrammes écrivent que les autorités chargées de l’enquête sont arrivées et ont commencé à faire des cauchemars aux personnes dont les noms sont indiqués dans l’appel .Il s’agit du commandant de compagnie Asmanov et du sergent Magomedov. 

    Pourquoi? Parce que leurs noms sont indiqués dans les médias et qu’aucun autre nom n’a été cité. J’ai personnellement dissimulé les noms du commandant de brigade et du chef du bataillon de reconnaissance afin de ne pas divulguer de données personnelles (même si elles étaient sur Internet, tant dans notre pays que dans la publication de l’ennemi).
    Ceux. selon les rumeurs, l’enquête n’a pas pu établir le nom du commandant de la 205e brigade, qui commence par « T » et se termine par « B », et l’enquête n’a pas non plus pu établir le chef du renseignement dont le nom de famille commence par  » A » et se termine par « B ». Et elle a décidé de s’en prendre à l’état-major subalterne qui tentait de sauver ses subordonnés.

    Bien entendu, je ne crois pas à ces rumeurs. Cela revient généralement à discréditer l’armée. Mais si vous admettez soudainement au moins une petite probabilité insignifiante que cela soit vrai, alors j’ai juste peur. Je pousse donc cette réflexion le plus loin possible.

    Mais au cas où, je demande aux autorités du DVKR de s’occuper de cette histoire. Surtout avec l’histoire selon laquelle les autorités chargées de l’enquête n’ont pas pu établir le nom du commandant de brigade et ont donc décidé de faire cauchemarder le commandant de compagnie.

    https://t.me/dva_majors/24312

    Aimé par 2 personnes

  27. UK-Reine dit :

    ISW
    ÉVALUATION DE LA CAMPAGNE OFFENSIVE RUSSE, 25 AOÛT 2023
    PDF complet

    Cliquer pour accéder à Russian%20Operations%20Assessment%20August%2025%202023.pdf

    • Les remarques du président russe Vladimir Poutine du 24 août sur la mort du financier de Wagner, E. Prigojine, ont établi le discours approuvé par le Kremlin sur la question, et les responsables du gouvernement russe, les affiliés du Kremlin et l’espace d’information russe ont continué à suivre cette ligne le 25 août.
    • Certaines voix éminentes de l’espace informationnel russe se sont toutefois considérablement écartées du discours établi de Poutine.
    • Le 25 août, le président biélorusse Alexandre Loukachenko a publié une déclaration sur la mort de Prigojine qui visait probablement à équilibrer ses relations avec le Kremlin avec le maintien du contrôle intérieur, mais qui contredisait aussi directement ses déclarations précédentes concernant l’accord qu’il avait négocié entre le Kremlin et Prigojine.
    • Le Financial Times a rendu compte de l’avenir sombre des opérations du groupe Wagner en Afrique après la mort de Prigojine.
    • Les forces ukrainiennes ont poursuivi leurs opérations de contre-offensive près de Robotyne, dans l’ouest de l’oblast de Zaporizhia, et auraient avancé le 25 août alors que les blogueurs russes exprimaient leur inquiétude quant au manque de renforts et de rotations de troupes dans la région.
    • Les informations selon lesquelles une unité russe aurait subi des pertes importantes avec un soutien insuffisant sur une île non précisée du delta du Dnipro ont suscité l’indignation contre le commandement militaire russe dans certaines parties de l’espace d’information russe.
    • Des drones ukrainiens ont probablement frappé un lieu d’affectation russe en Crimée occupée le 25 août.
    • Les forces russes ont mené des opérations offensives le long de la ligne Koupyansk-Svatove-Kreminna, près de Bakhmut, le long de la ligne Avdiivka-Donetsk City et dans l’ouest de l’oblast de Donetsk le 25 août et ont avancé.
    • Les forces ukrainiennes ont mené des opérations offensives dans au moins deux secteurs du front le 25 août et auraient avancé dans l’ouest de l’oblast de Zaporizhia.
    • Les autorités russes sont probablement en train de poser des conditions pour falsifier les résultats des élections régionales de septembre 2023 en Ukraine occupée. 

    Aimé par 1 personne

    1. Soldat Pithivier dit :

      La rive orientale du Dniepr ou les salades russes
      « Si nous n’apprenons pas à dire la vérité, nous ne gagnerons jamais cette guerre. »
      ©Evgueni Viktorovitch Prigogine.

      Depuis mars 2023 certains mil blogueurs russes remettent régulièrement en cause le commandement russe de la zone de Nova Kakhovka . Celui ci est en effet accusé de cacher l’établissement d’une tête de pont ukrainienne au niveau du pont Antonovsky sur côté oriental du Dniepr dans le quartier ‘’des Datchas’’. Il y a eu aussi début août l’affaire de la reddition du groupe de soldats russes dirigé par le colonet Tomov à Kozachi Laheri et le fait que les ukrainiens se baladent apparemment comme ils veulent sur l’autoroute E58.
      Finalement hier comme ces informations devenaient virales sur Telegram, le Département du contre-espionnage militaire du FSB de la Fédération de Russie a décidé d’intervenir, Et …

      … a sanctionné l’état major subalterne qui essait de sauver les soldats !

      Les liens ci-dessous , toujours avec une traduction automatique non retouchée.

      J’aime

      1. Soldat Pithivier dit :

        Lien 1
        25/08/2023
        Région de Kherson, Russie.
        205 brigades.
        En ce moment, nos garçons s’effondrent sur l’île. Tout ce que vous pouvez.
        Les gars donnent des objectifs, des objectifs vidéo, personne ne travaille.
        Les gars identifient les cibles, dirigent, envoient des coordonnées, mais l’information ne dépasse pas le chef du renseignement.
        Le commandant de la compagnie avec les soldats a tenté d’avancer pour évacuer les gars.
        Ils ont été arrêtés. Le commandant de la compagnie a été envoyé de force dans un hôpital psychiatrique – sous prétexte – il n’y avait personne.
        Toute la compagnie a défendu le commandant de la compagnie et est désormais menacée de poursuites pénales.
        Deux autres commandants qui soutenaient ont été fermés.
        Les gars ont été amenés sur l’île hier après-midi – juste sous la fixation de l’ennemi.
        Le commandant de brigade a peur de signaler la situation actuelle au sommet.

        https://t.me/romanov_92/41439

        Aimé par 1 personne

  28. lademilune dit :

    Article du jour de Tom Cooper.
    Plusieurs points très intéressants.
    Les attaques ukr sur la Crimée, avec indications sur le complexe de défense aérienne russe. Pas de données sur les dégâts infligés, ou non, par la vague de drone ukr lancée le lendemain d’avoir perturbé la DA russe.
    A l’est, peu ou pas de changement, que ce soit Kremina ou Bakhmut.
    Au sud, je relève qu’il ne parle plus du secteur de Robotyne, mais de Tokmak…
    Secteur où il estime que l’artillerie russe n’est « pas active », car neutralisée par l’artillerie ukr. Mais remplacée par Lancet, mortier, su25, et UMPK.
    (au sujet des Lancets, j’ai vu passer il y a 1 ou 2 jours un bilan journalier évoquant la destruction de 2 Orlan et l’endommagement d’un autre, mais je ne retrouve pas la source. Si confirmé, ce serait intéressant, Orlan me semblait jusqu’à présent hors de portée avec un plafond>5000m,et sans lui le Lancet est forcément moins redoutable)
    Et enfin, Tom Cooperl voit le secteur de Kherson de plus en plus dégarni pour envoyer des renforts vers le 58 CAA, donc secteur Zaporijie ouest.
    Pas de conclusion de sa part pour autant.
    https://xxtomcooperxx.substack.com/p/ukraine-war-26-august-2023

    Aimé par 2 personnes

  29. Alain - Odesa dit :

    Telegramm Одесса INFO

    Pour la première fois dans l’histoire, une brigade de drones marins a été créée en Ukraine

    ▪️ Le 24 août, le président Zelensky a présenté le drapeau de bataille à la 385e brigade de systèmes marins sans pilote spéciaux de la marine ukrainienne . Il est probable que cette unité attaque avec des bateaux de mer des installations militaires russes dans la Crimée occupée et des navires de la flotte ennemie dans la mer Noire.

    @odinfo2_bot

    Aimé par 7 personnes

  30. Alain - Odesa dit :

    @Eric_Lecomte_

    🇷🇺#Russie
    Adultes sous surveillance : les écoliers apprendront à identifier les parents peu fiables

    Ces compétences seront enseignées dans les écoles à partir du 1er septembre 2023 pour identifier un traître à la Russie, un agent étranger ou une personne « non fiable ».

    À partir de la cinquième année, les enfants (10 à 11 ans) commenceront à maîtriser les compétences d’observation et d’analyse du comportement des personnes suspectes. C’est ce qu’indique le site officiel du département de l’éducation de l’administration de la ville d’Apatity

    Selon le Ministère de l’Éducation, cette nouvelle matière fera naître de vrais patriotes et de dignes citoyens. «Les valeurs familiales sont bien sûr le fondement. Mais même les parents ne peuvent pas faire obstacle aux intérêts de l’État. Cette génération comprendra cela»

    J’aime

  31. Les russes renforcent leurs unités devant Robotyne. Le front va-t-il se dégager ailleurs?

    J’aime

Laisser un commentaire