La guerre d’usure (1969-1970)

C’est l’histoire d’une guerre d’usure et cela se passe de mars 1969 jusqu’au mois d’août 1970 de part et d’autre du canal de Suez. S’il y a quelques prémices durant les deux années précédentes, les choses importantes commencent le 9 mars 1969 sur décision de l’Égypte de Nasser. L’objectif pour les Égyptiens est au mieux d’obtenir le repli du Sinaï, occupé depuis la fin de la guerre des Six Jours par les Israéliens, notamment par une ligne de fortins le long du canal (la « ligne Bar Lev »). Au pire, l’Égypte pourra restaurer son image après le désastre de la guerre des Six Jours et préparer le grand assaut sur le Sinaï. Pour les Israéliens, en défensive, il s’agit simplement de tenir la position au moindre coût et de faire renoncer les Égyptiens à leurs attaques.

Guérillas d’État.

La méthode utilisée par les Égyptiens est celle d’une guérilla d’État à grande échelle et permanente contre la ligne Bar Lev. Les Égyptiens veulent ainsi imposer un rythme lent et une usure constante à des Israéliens très supérieurs dans l’art de la manœuvre mais incapables, croit-on, de mobiliser longtemps la nation sur un effort important et beaucoup plus sensibles aux pertes humaines.

Tous les jours ou presque à partir du 9 mars le long de la centaine de de kilomètres de Port-Saïd à Suez, l’artillerie égyptienne lance des milliers d’obus sur la quarantaine de fortins et leurs abords le long de la ligne Bar Lev. En avril, les Égyptiens combinent ces tirs avec des infiltrations de sections d’infanterie légère qui franchissent le canal pour attaquer les fortins, sans espoir de les prendre, et surtout harceler les convois de ravitaillement et les patrouilles. Nulle recherche de conquête de terrain dans tout cela mais simplement le souci d’infliger des pertes aux Israéliens tout en se moquant d’en subir soi-même. Cela réussit. Tsahal perd environ 50 morts et blessés chaque mois dans une société où leurs noms et leurs visages sont dans les journaux quotidiens. La méthode est quantitative, mais il y a l’espoir pour les Égyptiens de pouvoir provoquer aussi de temps en temps des évènements qui infléchiront directement la politique adverse. C’est chose faite le 10 juillet 1969 lorsque les Égyptiens parviennent à tuer sept soldats israéliens et détruire deux chars Centurion lors d’une embuscade. C’est un choc en Israël, mais contrairement aux espoirs égyptiens cela provoque une réaction forte.

Le général Sharon propose une grande opération de franchissement du canal afin de détruire le dispositif militaire égyptien en Afrique, puis d’y établir une tête de pont qu’il sera possible de négocier ensuite contre la paix. Le gouvernement de Golda Meir refuse en considérant les difficultés matérielles d’une telle opération à ce moment-là, son caractère aléatoire – pourquoi les Égyptiens demanderaient-ils la paix ? – et la possibilité que l’URSS, principal allié d’une Égypte considérée de plus en plus comme un membre officieux du Pacte de Varsovie, saisisse l’occasion d’intervenir directement selon la Doctrine Brejnev. Ni Israël, ni les États-Unis, son principal et presque unique soutien, ne veulent de cette escalade alors que les Israéliens sont en train de constituer une force de frappe nucléaire.

Le 19 juillet, le gouvernement israélien décide donc de se contenter d’une contre-guérilla limitée à la région du canal, mais suffisamment violente pour dissuader les Égyptiens de poursuivre le combat. C’est fondamentalement le principe de la riposte disproportionnée censée calmer les ardeurs hostiles et détruire les moyens de nuire, au moins pour un temps.

Pour cela, les Israéliens qui ne disposent pas d’une artillerie aussi puissante que celle des Égyptiens et ne veulent pas renforcer la ligne Bar Lev de troupes de mêlée qui seraient surtout des cibles, disposent de deux atouts pour donner de grands coups depuis l’arrière.  

Tsahal a d’abord la possibilité d’organiser des coups de main spectaculaires : assaut sur la base égyptienne de l’île verte à l’entrée du canal de Suez en juillet 1969, raid d’une compagnie blindée le long de la rive ouest pendant une journée entière (« la guerre des Dix Heures ») en septembre, capture d’un grand radar d’alerte soviétique P-12 en décembre, occupation de l’île Sheduan dans la mer Rouge en janvier 1970. Outre l’intérêt matériel de chacune de ces opérations, celles-ci sont suffisamment audacieuses pour faire la une des journaux et obtenir ainsi des effets psychologiques importants, y compris en provoquant une crise cardiaque chez Nasser. Derrière ces grands coups, les parachutistes mènent aussi des opérations héliportées plus discrètes, mais efficaces, comme les raids d’artillerie consistant à installer des bases de feux temporaires de mortiers jusqu’à 30 km au-delà du canal, ravager une position d’artillerie sol-air ou sol-sol égyptienne et se replier.

Mais l’atout israélien le plus important est la force de frappe aérienne, un capital jusque-là plutôt préservé pour faire face à des conflits de plus haute intensité et de plus d’enjeu, mais qui est contraint désormais de jouer le rôle d’artillerie volante. Pendant cinq mois à partir du 20 juillet 1969, l’aviation israélienne multiplie les raids contre les forces égyptiennes et lance plusieurs milliers de tonnes d’explosifs (sensiblement le même ordre de grandeur que tous les missiles russes lancés sur l’Ukraine) puis du napalm sur un rectangle de 100 km de long et 20 km de large. Les pertes égyptiennes sont très importantes. Le système de défense aérienne est brisé. L’aviation égyptienne, qui s’était essayée aussi à lancer des raids et à contester ceux des Israéliens, a perdu une cinquantaine d’appareils, dont plus de 30 en combat aérien, contre 8-10 israéliens, dont deux ou trois en combat aérien).

Et pourtant, la guérilla égyptienne continue et s’adapte. Au lieu des moyens de frappe – avions d’attaque et obusiers – les plus puissants mais aussi les plus vulnérables, les Égyptiens privilégient désormais l’emploi de centaines de mortiers, trop petits et mobiles pour constituer des cibles faciles à la force de frappe adverse. Mais surtout, ils multiplient les attaques d’une infanterie qui prend de plus en plus d’assurance. Commandos et parachutistes égyptiens mènent à leur tour des raids héliportés dans le Sinaï afin d’organiser des embuscades et surtout de miner les voies de passage. Les Israéliens continuent donc à subir des pertes. Ils déplorent ainsi plus de 160 morts et plusieurs centaines de blessés à la fin de l’année 1969. L’Égypte s’essaie aussi aux opérations spectaculaires. En novembre, deux destroyers mènent un raid de bombardement le long des côtes du Sinaï en toute impunité et des nageurs de combat sabotent des barges dans le port d’Eilat. Ces nageurs rééditeront l’exploit en février 1970.

Floraison

À la fin du mois de décembre, les deux adversaires constatent à leur grand étonnement qu’ils se trouvent toujours au même point. L’usure est un poison lent dont on peine à déterminer à quel moment il pourra, sans certitude d’ailleurs, faire émerger une décision stratégique. D’une manière comme de l’autre, on néglige la capacité d’encaisse de l’autre. Hors des coups-évènements, la souffrance quotidienne à absorber est finalement faible à l’échelle d’une nation et tant que le sacrifice du lendemain – marginal au sens économique – est accompagné de l’espoir qu’il peut servir à quelque chose, on continue. Cela peut durer ainsi des années, jour après jour.

À la fin du mois de décembre 1969, le gouvernement israélien décide d’« escalader pour désescalader » en allant frapper à l’intérieur même du territoire égyptien. Derrière les attaques de cibles militaires, l’objectif est d’atteindre des esprits maintenus à distance de la guerre par la politique de silence du gouvernement et l’évacuation des villes le long du canal. Les Israéliens s’étaient bien essayés à frapper des infrastructures – ponts, petits barrages, centrales – le long du Nil en 1968 et 1969, mais les moyens manquaient pour lancer de grandes charges explosives dans la grande profondeur du territoire. Il fallait, soit héliporter un commando à proximité avec les charges, soit larguer des futs d’explosifs depuis des avions de transport Noratlas, deux méthodes très incertaines, peu réalisables à grande échelle et surtout de faible effet psychologique. Le passage en vitesse supersonique au-dessus du Caire de deux Mirage III le 17 juin 1969 avait finalement eu plus d’effet, en montrant à tous y compris aux journalistes étrangers que l’Égypte n’était pas vraiment protégée.

Et puis surtout, les États-Unis viennent de livrer une trentaine chasseurs-bombardiers F-4E Phantom, capables de larguer 7 tonnes de bombes tout en étant capables de se défendre contre n’importe quoi. Les États-Unis les ont livré pour accroître les moyens israéliens face à l’armée égyptienne sur le canal de Suez et ils sont très mécontents d’apprendre que les Israéliens ont décidé de les utiliser pour frapper sur le Nil.

L’opération Floraison est lancée le 7 janvier. Pendant trois mois, un raid de deux à huit A-4 ou surtout F-4E est organisé en moyenne tous les quatre jours (118 sorties au total et environ 600 tonnes de bombes) sur des objectifs militaires dans la région du delta du Nil et du Caire, où la population peut ainsi constater de visu l’impuissance de son gouvernement et de son armée. On espère ainsi qu’elle poussera son gouvernement à arrêter la guerre pour arrêter ces frappes. On imagine même que Nasser pourrait être renversé et remplacé par quelqu’un de plus conciliant. Cela ne fonctionne pas du tout. Les dégâts militaires sont réels mais pas essentiels et surtout ils n’aboutissent pas à l’érosion du soutien à Nasser, bien au contraire. Lorsque deux frappes accidentelles très meurtrières frappent des civils, dont une école, la population égyptienne réclame surtout vengeance. L’opération Floraison permet en revanche aux Soviétiques et comme le craignait les Américains de justifier une intervention directe.

À la frontière de la guerre ouverte soviéto-israélienne

Cette intervention directe, baptisée opération Caucase, est annoncée le 31 janvier 1970 alors qu’elle est déjà lancée, selon la méthode du « piéton imprudent ». La 18e division de défense aérienne débarque à Alexandrie en février et place tout le monde devant le fait accompli. À partir d’avril, le dispositif – dizaines de batteries de SA-2B et de SA-3, plus modernes, accompagnées d’un millier de canons-mitrailleurs ZSU 23-4 et de centaines de missiles SA-7 portables – est en place le long du Nil. Il y a au printemps 55 bataillons antiaériens (AA) soviétiques en Égypte. Le système d’écoute israélien repère aussi en avril des intercepteurs Mig-21, il y en a alors 70 et leur nombre augmente, dont les pilotes parlent russe. L’ensemble représente 12 000 soldats soviétiques, 19 000 à la fin de l’année, tous en uniformes égyptiens et présentés comme conseillers.

Soucieux d’éviter une confrontation, les Israéliens abandonnent mi-avril 1970 l’opération Floraison, tout en suggérant en échange aux Soviétiques de ne pas s’approcher à moins de 50 kilomètres du canal de Suez. L’effort aérien israélien redouble en revanche dans la région du canal où les combats atteignent un niveau de violence inégalé.

Au mois de juin et alors que des négociations sont en cours pour un cessez-le-feu, les Egypto-Soviétiques entreprennent de déplacer le bouclier de défense aérienne depuis le Nil jusqu’aux abords du canal. Les Égyptiens construisent un échiquier d’une multitude de positions vides qui sont ensuite occupées progressivement et aléatoirement (elles bougent toutes les nuits) par les batteries AA égyptiennes et soviétiques. L’aviation israélienne tente de freiner cette opération, en lançant plusieurs centaines de bombes et bidons de napalm par jour mais y perd cinq appareils. Dans la nuit du 11 au 12 juin, le général Sharon, désormais commandant du Secteur Sud, organise une opération de franchissement du canal par un bataillon entre Port-Saïd et Qantara, mais la tentative tourne court.

Parvenus au contact, les accrochages entre Israéliens et Soviétiques sont de plus en plus fréquents, avec les batteries au sol d’abord puis avec les Mig-21 qui ont également été rapprochés du front. Le 22 juin, on assiste à une première tentative d’interception soviétique. Le 29, les Israéliens organisent en réponse une opération héliportée sur une base aérienne occupée par les Soviétiques. En juillet, les choses s’accélèrent. Le 18, une batterie S-3 soviétique est détruite mais abat un F-4E Phantom. Le 25 juillet, après plusieurs tentatives infructueuses, un Mig-21 parvient à endommager un Skyhawk israélien. Tous ces combats sont cachés au public.

Alors que le cessez-le-feu se profile, le gouvernement israélien accepte l’idée d’infliger une défaite aux Soviétiques. Le 30 juillet, un faux raid israélien attire 16 Mig-21 au-dessus du Sinaï où les attendent 12 Mirage III aux mains des meilleurs pilotes israéliens. C’est le plus grand combat aérien du Moyen-Orient, là encore caché de tous. Cinq Mig-21 sont abattus et un endommagé, pour un Mirage III endommagé. Deux pilotes soviétiques sont tués. Le lendemain et une semaine après Nasser, le gouvernement israélien accepte le cessez-le-feu.

Le plan américain Rogers, à l’origine de ce cessez-le-feu, prévoyait une démilitarisation du canal de Suez d’armes lourdes. Égyptiens et Soviétiques ne le respectent en rien puisqu’au lieu du retrait, ils renforcent encore plus le dispositif de défense sur le canal. Trois frégates armées de missiles SA-N-6 sont mises en place également à Port-Saïd. Les Israéliens sont tentés un moment de reprendre les hostilités mais ils y renoncent, soulagés d’en finir après dix-huit mois et 500 tués et 2 000 blessés.

La guerre laboratoire

Au bout du compte, les deux parties, épuisées, ont accepté de cesser le combat en s’accordant sur leurs objectifs minimaux. C’est le « point de selle » de la théorie des jeux. Israël obtient l’arrêt des attaques et le maintien des Égyptiens à l’ouest du canal de Suez. Du côté égyptien, si le Sinaï n’a pas été évacué, l’armée égyptienne a montré qu’elle pouvait résister aux Israéliens. Ses pertes sont six fois plus importantes que celles des Israéliens, mais c’est sa meilleure performance en quatre guerres. C’est sur cette base qu’elle fonde la préparation de la guerre du Kippour en 1973.

Quant aux deux superpuissances, l’Union soviétique fait preuve de sa détermination à aller jusqu’au bord du gouffre en allant jusqu’à la frontière de la guerre ouverte avec une puissance en cours de nucléarisation. Elle fait alors de même, à bien plus grande échelle, au même moment avec la Chine avec qui les combats sont violents depuis 1969 et contre qui les Soviétiques envisagent sérieusement une attaque nucléaire préventive. L’URSS utilise pour la première fois agressivement sa capacité de dissuasion nucléaire pour lancer des opérations offensives alors que les États-Unis sont encore empêtrés dans la guerre au Vietnam. En intervenant directement en appui de l’Égypte et face à Israël soutenu par les États-Unis, on se retrouve dans un scénario inverse de celui des guerres en Corée ou au Vietnam. Ils vont au maximum de ce que peuvent leur permettre les règles du jeu de la guerre froide. Après l’Égypte, l’Union soviétique interviendra à nouveau en Afrique, en liaison avec Cuba qui fournira cette fois le gros des troupes et des pertes humaines du bloc communiste, en Éthiopie et en Angola. Ils affronteront dans ce dernier cas l’Afrique du Sud, autre allié des États-Unis et petite puissance nucléaire en devenir. Avec l’engagement en Afghanistan, ils cloront l’époque des grandes interventions qui a sans doute plus contribué à leur perte qu’à leur gloire.

778 réflexions sur “La guerre d’usure (1969-1970)

  1. GAÏA dit :

    La 82nd Air Assault Brigade attaque dans la zone de Robotyne.
    Les Russes ont répandu des rumeurs selon lesquelles des Challenger 2 et des VCI Stryker seraient impliqués dans l’assaut.

    Aimé par 1 personne

  2. GAÏA dit :

    Les FAU suite à la prise d’Urozhaine, sont engagés en direction Zavitne Bazhannyah et de Kermenchyk.
    Ils semblent aussi pousser fortement vers Robotyne.

    J’aime

    1. trollnews dit :

      Alain Soral est proche de Xavier Moreau qui est le propagandiste en chef du Kremlin pour la France. Homme d’affaires habitant la Russie, il est dit « proche du pouvoir russe » et est la principale source d’information des poutinolâtres français, malgré le fait qu’il n’a cessé de se tromper (Poutine n’attaquera jamais l’Ukraine, la Russie va prendre en une semaine Kiev et l’Ukraine, les Ukrainiens attendent les Russes pour les libérer des « ukronazis », Kherson ne tombera jamais etc.. etc..). M. Moreau est ami et proche de Pierre Gentillet ; ils font partie tous les deux des « piliers » du cercle Pouchkine qui, selon une enquête journalistique, accueillait des réunions avec ces messieurs, des membres de l’extrême droite antisémites et le chef de poste du GRU (renseignement militaire russe) à Paris. Pierre Gentillet est un leader d’opinion des principaux médias de droite non progressistes comme CNEWS (équivalent français de Fox News).

      Aimé par 1 personne

      1. mi_esperas dit :

        on a une belle brochette de cadors ! Soral, Moreau, Gentillet, etc… il manque Zemmour, Dieudonné, De Villiers, etc…. et tous les tartuffes vouant une admiration sans faille pour les régimes totalitaires

        Aimé par 1 personne

        1. Teasin ' dit :

          Une sorte de « dream team » quoi … du « Grolland »
          Mention spéciale à un Chef d’Etat Major (européen et NATO more or less) qui disait exactement la même chose. « Poutine n’attaquera jamais l’Ukraine«  les zuesseha sont des grands cons
          Pire le même disait la semaine suivante: «  L’armée ukrainienne va s’effondrer en une semaine« .
          Il y a quand même de ces visionnaires…

          Aimé par 2 personnes

  3. lademilune dit :

    Dernier article de Tom Cooper du 15 août intéressant, mais peut être encore plus par des informations additionnelles qu’il a mises en commentaires.
    1) Il estime qu’il reste env. 60 ka52 opérationnels aux russes, et surtout qu’ils ont épuisé le stock de leurs missiles LMUR, qui avec une portée utile de 15km leur permettait de casser du blindés ukrainien. Ne leur resteraient plus que du AT-14, plus courts de pattes, et donc faisant courir un risque au ka52 d’être à portée des meilleurs AA ukr à chaque attaque.
    2) pour lui, la réserve stratégique ukr est de l’ordre de 35 brigades. à noter qu’il n’en déduit pas que c’est une force de frappe pouvant être immédiatement engagée.

    https://xxtomcooperxx.substack.com/p/ukraine-war-15-august-2023/comments

    Aimé par 5 personnes

  4. mi_esperas dit :

    https://www.courrierinternational.com/article/sabotage-chamane-l-unite-speciale-ukrainienne-qui-exporte-la-guerre-en-russie

    Sabotage. “Chamane”, l’unité spéciale ukrainienne qui exporte la guerre en Russie

    Commentant un article du quotidien britannique “The Times”, le porte-parole du GUR, les services de renseignements de l’armée ukrainienne, confirme de fait l’existence d’une unité ultrasecrète baptisée “Chamane” et chargée des opérations derrière les lignes russes.

    Il vaut mieux parfois être un journaliste étranger plutôt que local pour pouvoir interviewer les membres de l’unité probablement la plus secrète de l’armée ukrainienne, “Chamane”, constate le journal populaire Telegraf de Kiev qui raconte en détail l’“exploit” d’un de leurs confrères du Times. Dans un article publié le 26 juin par le journal britannique, ce dernier a recueilli les témoignages de trois de ses membres, qui se présentent sous leur nom de code – respectivement “Vingt-deux”, “Beau gosse” et leur supérieur hiérarchique, “l’Intelligent”.

    “Chamane” est en fait le surnom donné au 10e détachement des forces spéciales ukrainiennes : “Il s’agit de la branche d’assaut et de reconnaissance des services de renseignements militaires ukrainiens (GUR), qui n’accepte que les hommes ayant réussi les tests d’endurance et de survie les plus éprouvants”, écrit The Times. Ils sont à la fois plongeurs de combats, parachutistes et alpinistes.

    Et, surtout, à en croire leurs propos, c’est notamment eux qui ont réussi à “exporter” la guerre loin derrière les lignes russes, en menant des opérations de sabotage et, parfois, en éliminant physiquement certains hauts officiers russes. “Nous avons augmenté le nombre de missions en Russie sur des personnes ou des cibles spécifiques, telles que des bâtiments où se trouve un général ou quelqu’un de ce genre”, explique prudemment “l’Intelligent”.
    “Le châtiment est inévitable”

    Traditionnellement, le GUR, les services de renseignements militaires, ne commente pas – ou uniquement de façon ironique –, les actions que leur attribue la presse. Mais à chaque “incident” suspect en territoire russe – explosion d’une raffinerie, sabotage d’une usine militaire ou mort subite d’un “propagandiste” ou d’un haut responsable de l’armée russe –, tous les regards se tournent vers le GUR.

    Visiblement flatté par la publication du Times, cette fois-ci son porte-parole Andreï Youssov a cru bon d’apporter quelques précisions dans la presse ukrainienne. Il a expliqué comment sont sélectionnés les membres de “Chamane” : “Des recrues déterminées, bien préparées mais aussi désireuses d’apprendre”, dit-il, cité par l’édition ukrainienne de RBK Daily. Ce seraient notamment des combattants de cette unité qui auraient mené et réussi récemment un “raid” sur la rive occupée du Dniepr, suggère-t-il, malgré les démentis officiels ukrainiens.

    Quant aux opérations de liquidation de généraux et autres hauts officiers russes, Andreï Youssov, ne les a pas démenties, en précisant seulement que l’on en “saura plus en découvrant leurs nécrologies”. “Ils savent que le châtiment est inévitable et que l’on peut les trouver où qu’ils se trouvent”, a-t-il poursuivi, rappelant que les suicides au sein des occupants et officiers russes “ont augmenté de manière significative” ces derniers temps. “Certains peuvent être liés à ces craintes”, a conclu le porte-parole du GUR.

    Alexandre Lévy

    Aimé par 1 personne

  5. UK-Reine dit :

    Communiqué Ministère de la défense du Royaume Uni 16 août 2023

    La Russie a presque certainement commencé à déployer des véhicules aériens sans équipage (OWA-UAV) produits localement à sens unique basés sur des conceptions iraniennes Shahed. Les forces russes importent des systèmes fabriqués en Iran depuis septembre 2022.
    La fabrication locale permettra probablement à la Russie d’établir un approvisionnement plus fiable en UAV-OWA. La performance de ces armes a été variable et l’Ukraine s’est avérée efficace pour neutraliser la majorité des UAV OWA.
    La Russie vise probablement l’autosuffisance en UAV-OWA dans les mois à venir. Cependant, dans l’intervalle, la Russie reste dépendante des composants et des armes entières en provenance d’Iran, principalement expédiées via la mer Caspienne.

    J’aime

    1. FredV dit :

      Ça illustre surtout la nullité de la journaliste du figaro qui manifestant lit son texte (mal) et semble incapable de dialoguer avec ses idées à elle
      Affligeant
      Après avoir regardé la vidéo du colonel Goya à LCI on peut quand même avoir des doutes sur l’intelligence de nos journalistes, c’est pas brillant, brillant je trouve…

      Aimé par 3 personnes

      1. mi_esperas dit :

        on en viendrait à regretter le décès de carrère d’encaustique, qui a dit de belles conneries mais qui avait malgré tout une bonne connaissance de la russie
        je crains que toutes ces chaines d’infos à terme deviennent des déclinaisons de cnews et consorts avec un jour hanouanal qui recevra la légion d’honneur pour l’ensemble de son oeuvre

        Aimé par 2 personnes

  6. Tonton7327 dit :

    Mon calcul sur les sous munitons plus bas est faux.
    j’ai oublié de diviser par le nombre de sous munition.
    avec le même nombre d’obus (2 millions), on éparpille entre 2.8 (défaillance de 2% officiel) et 42.0 (défaillance de 30% ONG) millions de sous charge non explosés.

    A utiliser avec modération

    J’aime

  7. UK-Reine dit :

    ISW
    ÉVALUATION DE LA CAMPAGNE OFFENSIVE RUSSE, 15 AOÛT 2023

    • Les forces ukrainiennes ont mené des opérations de contre-offensive sur au moins trois secteurs du front le 15 août et auraient avancé dans l’oblast de Lougansk et l’ouest de l’oblast de Zaporijia.
    • Les forces russes ont mené une frappe de missiles à grande échelle contre des cibles principalement dans les zones arrière ukrainiennes dans la nuit du 14 au 15 août.
    • Le Kremlin utilise le forum Armée-2023 à Moscou (du 14 au 20 août) pour favoriser les relations militaires et politiques bilatérales avec d’autres États et se positionner comme un partenaire fiable et technologiquement avancé.
    • Le président russe Vladimir Poutine et Choïgou ont fait des commentaires en grande partie passe-partout décrivant le gouvernement russe comme répondant efficacement aux efforts de génération de forces russes, décrivant les ressources occidentales et ukrainiennes comme limitées et promouvant la coopération internationale contre l’Occident.
    • Des sources affiliées au groupe Wagner minent les sociétés militaires privées (PMC) affiliées au ministère russe de la Défense (MoD).
    • Le financier du groupe Wagner, Yevgeny Prigozhin, continue de commenter les problèmes de Wagner sur le continent africain pour rester actif dans l’espace de l’information, mais s’abstient notamment de commenter la guerre en Ukraine.
    • Le média russe Kommersant a rapporté que les autorités russes développaient un mécanisme pour contrôler et couper complètement les réseaux de télécommunications mobiles civils en cas d’urgence déclarée, peut-être liée à des raids transfrontaliers pro-ukrainiens.
    • Les forces russes ont mené des opérations offensives le long de la ligne Kupyansk-Svatove-Kreminna, près de Bakhmut, le long de la ligne Avdiivka-Donetsk City et dans la zone frontalière de l’oblast de Donetsk-Zaporizhia, et auraient avancé près de Svatove et Bakhmut.
    • Les forces ukrainiennes ont mené des opérations de contre-offensive sur au moins trois secteurs du front le 15 août et auraient avancé dans l’oblast de Lougansk et l’ouest de l’oblast de Zaporijia.
    • Le bataillon russe « Vostok », qui combat notamment près d’Urozhaine, a affirmé le 15 août que les forces russes avaient entièrement perdu Urozhaine et blâmé le manque d’infanterie et d’équipement pour la perte de la colonie, mais l’ISW n’a pas encore observé de confirmation visuelle que les forces russes se sont complètement retirés de la ville.
    • La formation de volontaires du «Régiment du Bashkortostan», sujet fédéral russe, se serait déployée en Ukraine.
    • Les autorités russes continuent d’intégrer les territoires ukrainiens occupés dans la sphère culturelle et éducative russe.

    J’aime

    1. Jérôme Malbrel dit :

      Il faut juste se rappeler qu’en 14/18, la France comptait à peu près 41 millions d’habitantts, soit l’équivallent de la population Ukrainienne actuelle. La France a eu 1,4 millions de morts (vous pouvez relire, oui, 1,4 million…). Ca laisse encore un peu de marge…

      J’aime

      1. hwk1915 dit :

        Non parce que ce ne sont pas les mêmes époques, il n ‘y a pas de comparaisons. Un soldat de 2023 est bien plus difficile à remplacer qu’un soldat de 1914-1918.
        De plus il faut prendre en compte la dynamique démographique et en Ukraine comme en Russie ce n’est pas la joie.

        L’Ukraine perd des hommes a priori moins que la ruSSie qui aura sacrifié le total Ukrainien rien que pour Backmout.
        Les ruSSes tiennent pour le moment parce que leur artillerie tient, la géographie est ainsi faites que les ruSSes sont très avantagés par leur nombre de pièces maintenant ça pourrait craquer un jour mais c’est un vrai travail de sape à fournir. ou bien les Ukrainiens trouvent un moyen de reprendre le contrôle de la 3d et tout changerait, mais pour le moment c’est compliqué.

        La performance Ukrainienne est remarquable compte tenu de leurs moyens,…

        Aimé par 3 personnes

        1. Jérôme Malbrel dit :

          Très loin de moi l’idée du jeu vidéo, juste un petit rappel de ce que peut être un engagement existentiel. Pour la satisfaction, comme pour beaucoup, elle sera là quand Vladimir ira voir du côté de Sparte ou d’Athènes, ce qui devrait lui procurer une agréable détente…

          J’aime

          1. mi_esperas dit :

            en 1914, pour un ensemble de paysans, d’ouvriers,, l’envoi au front n’était pas existentiel, c’était quelque chose d’imposé, et puis comme le disait la com’ d’alors, en quelques mois, l’affaire serait pliée, alors l’hagiographie nous dit qu’ils partirent la fleur au fusil
            bref, tous ces soldats furent des héros malgré eux
            il me semble par rapport à l’urkaine, le danger existentiel suite à l’invasion de poutine est quelque chose qui est perçu de manière plus aiguë que le quidam moyen de la france de 1914 qui était rurale et qui souvent ignorait ce qui se tramait

            J’aime

            1. Tonton7327 dit :

              Depuis la défaite de 1870, la nation française était bien travailler au corps dans l’idée de revanche.
              entre 1880 et 1890 c’est particulièrement peu subtile et cela correspond a la mise en application de l’école obligatoire. Attention terrain glissant….

              J’aime

              1. hwk1915 dit :

                La véritable inquiétude après la de 1870 était la faible natalité française par rapport aux Allemands (800k/2M), c’est un fait rappelé dans tous les discours au parlements et qui préoccupera jusqu’à la 2GM.

                Il découlera de ce constat les 2 ans de conscription, la mise en place d’une politique nataliste, la mise en place de congés maternités sans solde, la mise en place d’allocation familiale bonifiées au 3eme enfants, l’interdiction des avortements etc.

                Ceci est rappelé dans un très bon essai de GAUCHE la bataille de la sécu https://lafabrique.fr/la-bataille-de-la-secu/

                Je ne saurai que vous conseiller de le lire…

                J’aime

    1. Korricat dit :

      Ils ont de très bons produits, mais surtout une éthique qui les accompagne. Et leurs vidéos sont assez réjouissantes. Nous avions eu un lien ici pour la vidéo d’une foule dans un bar chantant à plein poumons un  » na na na na na … » exutoire pour « Kerch bridge on fire », mais il y a par exemple cette vidéo reprenant la voix de David Attenborough pour une parodie de numéro de BBC planet sur le… Storm Shadow. Très drôle !

      Aimé par 4 personnes

  8. trollnews dit :

    Au 538ème jour de la guerre en Ukraine,
    Aujourd’hui, une nouvelle très importante est venue du front de Kherson, où les forces ukrainiennes utilisant des systèmes HIMARS jusqu’à leur limite ont réussi à causer d’importants dommages à la défense aérienne russe.
    Il y a quelques heures, des sources pro-ukrainiennes ont publié une vidéo fournie par les Forces de Défense du sud de l’ Ukraine.
    À l’aide de leurs drones, les forces ukrainiennes ont étroitement suivi une unité de défense aérienne russe opérant dans la région méridionale de Kherson.
    J’ai réussi à géolocaliser une partie de cette vidéo, et marqué leur position sur une carte, c’est à quelques kilomètres au sud de Kalanchak, et à pas moins de 80 kilomètres de la ville de Kherson.
    Ce qui rend cette action impressionnante, c’est que les forces ukrainiennes ont utilisé leurs ressources au maximum et ce faisant, ils ont réussi à causer des dommages considérables.
    Selon les forces ukrainiennes, leurs drones ont suivi l’unité russe de défense aérienne
    pendant plusieurs heures.
    Le groupe russe était composé de plusieurs stations radars ainsi que de lanceurs S-300V, lesquels ont une distance de tir d’environ 75 kilomètres.
    Positionnée à un emplacement stratégique, l’unité de défense aérienne russe se sentait en sécurité si loin du territoire sous contrôle ukrainien.
    Bien qu’ils se sentissent en sécurité, les forces russes étaient encore très prudentes et changeaient de position toutes les heures pour être une cible difficile à atteindre.
    Des camions-citernes étaient à la disposition du groupe, de sorte qu’ils étaient toujours moteurs allumés pour un départ.
    Malgré toutes les mesures prises, les forces russes n’ont pas pu échapper à l’impressionnante précision et à la portée des HIMARS.

    Comme je l’ai dit plus haut, d’après mes calculs, la distance la plus proche des rives contrôlées
    par les forces ukrainiennes n’est pas à moins de 80 kilomètres (approximativement 50 miles), ce qui signifie que les forces ukrainiennes ont utilisé le système à ses limites de fonctionnement.
    Malgré la distance, les HIMARS ont été assez précis et efficace, pour détruire
    3 lanceurs S-300, 1 camion-citerne, ainsi que d’endommager gravement deux stations radar
    russes, un résultat vraiment impressionnant.

    Sur le front de Bakhmut, de nouveaux éléments sont apparus au sujet de la forte contre-attaque russe sur la Ligne Klishchiivka-Andriivka.
    De nombreuses sources pensent que l’attaque russe en direction de Klishchiivka et la destruction du groupe mécanisé russe à proximité d’Andriivka sont probablement deux événements liés. Donc basé sur ces deux vidéos géolocalisées et regardant les mouvements des blindés russes groupes, j’ai construit un itinéraire possible de la contre-attaque.
    Près d’Andriivka, le groupe russe semble venir de l’est, peut-être de la direction
    d’Odradivka en suivant la ligne forestière voisine et en voyant la direction du premier tank
    tournant à droite, c’est peut-être le convoi russe qui a réussi à « survivre » et a continué à attaquer Klishchiivka, passé par la voie ferrée au nord, puis à tourné à gauche pour attaquer les Ukrainiens à travers les champs à l’est de Klishchiivka.
    Près d’Andriivka, les forces russes ont perdu 3 tanks (2 T-90M et 1 T-80BVM) ainsi que deux
    véhicules blindés (MT-LB & BMP), tous dans la même zone indiquée sur la carte.

    D’après les rapports terrain, leur destruction a été réalisé par la combinaison du
    travail de la 3ᵉ brigade d’assaut et de la 26ᵉ Brigade d’artillerie des forces armées ukrainiennes.
    En direction de Klishchiivka, l’attaque russe rapide n’a pas non plus donné les
    résultats attendus.
    Tel que rapporté par les représentants du 3ᵉ Brigade d’assaut ukrainienne, les forces russes
    arrivées près de Klishchiivka n’ont pas pu prendre position à l’intérieur du village.
    Les unités blindées russes ont été vues se retirer à la fin de la vidéo.
    En conclusion, la contre-attaque a été un échec, car les forces Russes ont perdu plus de la moitié de leur équipement sur cette opération ainsi que la plupart des troupes envoyés près de Klishchiivka. https://youtu.be/qNPbkSt6TP0

    J’aime

  9. Alain - Odesa dit :

    Vidéo d’une ancienne attaque du pont de Crimée, qui d’ailleurs n’est toujours pas ouvert bien que l’attaque ait échoué.

    Aimé par 2 personnes

      1. ptoléméeagentfsb dit :

        Alors que les Russes occupent environ 17,5 % du territoire Ukrainien, qui peut croire. qu’environ 30% du territoire serait concerné par les mines, soit 170.000 km2 de la surface du pays, selon les chiffres de Kiev, repris par plusieurs ONG.

        5 mines au m2 cela fait quand même 5 000 000 de mines au km2 ( c’est dire l’absurdité d’un tel chiffre sorti d’on ne sait ou)….

        Mettons un front de 900 km miné sur 1 km de profondeur cela ferait avec une telle densité plus de 4,5 milliards de mines….

        Quand on sait que notre expert mi_esperas nous affirme que la Russie possède le plus grand stock de mines dans le monde, avec plus de 28,5 millions d’unités recensées, cela signifie que la Russie serait capable avec un tel stock de miner avec une telle densité moins de 6 km2 (6 000 000 de m2) de territoire Ukrainien.

        On se demande si certains sont doté de la moindre capacité de réflexion.

        J’aime

        1. ptoléméeagentfsb dit :

          Ca se paluche grave chez les sympathisants de nos mignons du service propagande du 33 Volodymyrska Street.

          Et puis tant qu’a faire, pourquoi se priveraient ils ? Plus c’est gros plus ca passe auprès d’un public qui a évacuté tout sens critique puisqu’il s’agit de la défense de la démocratie et de la lutte contre l’envahisseur.

          Quel talent !!!!!!!!!!!

          Et puis pour vous tenir informé de la réalité du terrain n’oubliez surtout pas de suivre la très objective LCU ( La Chaine Ukrainienne).

          J’aime

          1. Le terme « mignons » à connotation sexuelle est souvent employé comme toutes les insultes à caractère sexuels par des personnages d’extrême- droite férus de virilité exacerbée.

            Le terme « gros cons » peut donc être une réponse appropriée et compréhensible pour le public visé …

            J’aime

          2. trollnews dit :

            Quand Ptolémée revient avec de l’humour à deux balles (LCU/LCI) et des éléments de langage à connotation sexuelle.
            C’est que généralement tout ne se passe pas franchement bien en Moscovie.
            Alors, dites-nous, de quoi s’agit-il ?
            La contre-attaque de la contre-attaque vient-elle d’atteindre Koupiansk comme prévu ?
            Comme hier, après la chute de Bakhmut ou l’on allait voir ce qu’on allait voir, puisque la prise de la ville était stratégique !?
            La Russie a définitivement stoppé la contre-attaque ukrainienne ?
            Le rouble est en train de remonter comme une flèche ?
            Sur la scène internationale, Poutine et Lavrov triomphent ?

            Aimé par 1 personne

        2. Tonton7327 dit :

          les mines posées par les russes ne sont pas la seule source.
          • il y a le minage ukrainiens préventif
          • il y a les munitions non explosées (en particulier les sous munirons)
          • les pièges explosif plus ou moins bricolé posé avant les retraites ou les raides
          • les mines déplacées suite à la destruction du barrage
          c’est presque sans fin et donc une vase étendu de territoire peut être concerné par le déminage.

          Après le chiffre de 5 mines au m² est la valeur max rencontré. ce n’est en aucun cas la valeur moyenne permettant de faire le lien avec un chiffre de stock.
          votre raisonne est complètement faux.

          J’aime

          1. ptoléméeagentfsb dit :

            Mon raisonnement n’est qu’un raisonnement par l’absurde.

            Si 5 mines au m2 est la valeur max rencontré et que les Russes ont bien, comme l’affirme mi_esperas, 28,5 millions de mines, cela signifie qu’en utilisant toutes leur mines ils ne peuvent miner que 6 km2 avec une telle densité.

            Ca c’est une réalité incontestable…..

            Quand on sait que dans le seul secteur au sud ‘Orikiv la poussée Ukrainienne porte sur une largeur de front de 10 km, c’est dire l’absurdité de chiffres balancés par des gens qui à n’en pas douter parlent de sujet dont il ne connaissent absolument rien, se contenant de relayer la propagande Ukrainienne sans se poser la moindre question.

            Quand à oser affirmer que 30 % du territoire Ukrainien est miné, comment dire…..

            J’aime

            1. Tonton7327 dit :

              c’est le principe d’une valeur max, elle peut être très éloigné de la valeur moyenne. c’est tout aussi incontestable et inutile de l’utilisé pour estimer la masse de mine mise en jeu.
              Ce chiffre peut résulter de l’aléatoire puisque des mines sont déployer par roquette voir de
              sapeurs pressés de quitter le secteur au plus vite et qui bâcle le travail.
              Il est signaler aussi des pièges complexes avec plusieurs type de mine utilisées ensemble pour complexifier le déminage.

              par ailleurs il est fort probable que toute la frontière entre l’Ukraine et la Belarus soit aussi généreusement criblé de champs de mine. les russes ne sont pas les seuls a en poser.
              Il y a aussi les mines marines qui dérivent et les mines emporté par les eaux qui ajoutent des % de territoire susceptible d’être miné rapidement.

              J’aime

        3. ptoléméeagentfsb dit :

          Quand on sait qu’une Claymore à un rayon létal de 50 m soit près de 2000 m2 de surface, pourquoi en mettre 12 500 dans un carré qui fait moins de 50 m par 50 m ?

          J’aime

    1. marcbatif dit :

      Malheureusement, ça ne montre rien (dans un sens ou dans l’autre) :

      1. Quelle est l’échelle ?
      2. Est-ce représentatif de l’ensemble du front ?

      Attention à ne pas inférer de généralités à partir d’une vision partielle. La SEULE conclusion qu’on peut en tirer, c’est que , au moins en ce lieu là, ce moyen de détection est probablement assez efficace (chaque mot compte).

      Aimé par 5 personnes

      1. Tonton7327 dit :

        Pour que cela marche il faut que les mines où les pièges (il parle de tas de grenades) soient en surface et suffisamment exposer au soleil.
        Des débits métalliques peuvent apparaitrons de la même manière.

        En fait, toutes les techniques d’archéologie moderne porté par drone comme le lidar et la photogrammétrie peuvent aider.

        Sinon on peut constater sur l’écran que seule une zone du champs (sans doute une zone de progression évidant avec les points d’accès) est fortement miné.

        Aimé par 2 personnes

  10. Olympus_Mons dit :

    Dernière contribution de William Spaniel : https://youtu.be/D4XBWoSUlxw
    Topic : quelles chances de survie politique (et de survie tout court) de poutine ?
    Excursus (celui de la fin de chaque post) : consistance et permanence trans classes sociales et trans partisanes du soutien de l’opinion publique américaine à l’aide militaire apportée à l’Ukraine (au travers de la lecture du dernier sondage sur la question aux USA).

    J’aime

    1. Olympus_Mons dit :

      … Cela donne une très lente progression si j’en crois la lecture : carte très intéressante !
      Mais je ne suis pas certain de la pertinence de ce genre de lecture : il faut certes reconquérir et libérer les terres ukrainiennes occupées, mais la phase des opérations en cours consiste-t-elle bien en une poussée délibérée sur le terrain ?
      Si l’on est dans une guerre d’usure (d’attrition), le front pourrait brusquement finir par craquer et s’effondrer. C’est la thèse de Cédric Mas ou encore de Guillaume Ancel.
      A l’inverse, cela illustre tout de même la résistance (et résilience relative) des forces ruSSes. Les défenses sont solides à l’évidence : le grignotage méthodique prendra du temps … jusqu’à ce que cela craque (enfin).
      Enfin, bon, je ne dis pas autre chose que l’on sait ici déjà bien assez…
      Hâte, tout de même, de voir ces lignes ruSSes reculer et disparaître rapidement !

      Aimé par 1 personne

  11. hervecartayrade dit :

    OK. Mais normalement, les champs de mines sont au sol et plutôt planifiés par les poseurs… Leur largeur et profondeur est plus ou moins délimitée… Les sous munitions, elles se répandent partout, de façon aléatoire, et y compris en hauteur… Bref ce n est que mon avis, mais si la grande majorité des pays du monde les recusent, ils doivent bien avoir leurs raisons.. Et ce n est pas parce qu elles dont américaines, et tirées par les ukrainiens que leur nocivité disparaît…

    J’aime

    1. mi_esperas dit :

      oui certes, mais la plus grande nocivité en tant que bombe s’appelle « poutine », c’est lui qu’il faut interpeller sur le problème des sous munitions, de la frappe sur les infrastructures civiles, du viol, etc…

      Aimé par 4 personnes

    2. elrindell dit :

      Vu le sérieux des « poseurs » de mines, la délimitation me semblent vite vue : aléatoire et n’importe où.
      Les sous-munitions, elles, n’ont pas de petites jambes, et leur étalement dépend de la hauteur de séparation, la précision dépendant du projectile et de son lanceur.
      J’ai l’intuition que toutes les attaques par DPICM sont dronifiées – ne serait-ce que pour la correction de tir. Ce qui permet aussi d’établir des périmètres.
      Mais c’est gentil de vous inquiéter pour eux.

      J’aime

      1. hervecartayrade dit :

        Je ne suis pas un troll, et suis le seul parmi nous tous et toutes à publier sous mon vrai nom, sans me réfugier derrière un pseudo. Mais le mépris affiché par bco d entre vous, ne peut que pousser les gens essayant de comprendre ou de participer, à s auto censurer. Mais bon c sur il vaut mieux l entre soi, c tellement plus facile sans aucun contre arguments. Si pour vous le mépris des idées des autres vous semble tout naturellement permettre aux votre de s imposer. Alors surtout, n hésitez pas, excluez moi… L esprit critique n ayant pas l air d être votre fort,.. Je vous lirez qd m avec intérêt., car pour moi toutes les opinions valent la peine d être entendues. Mais sans exclusive…. Cordualement

        J’aime

          1. hervecartayrade dit :

            C. Q. F. D. surtout rester entre soi, voilà ce qui est passionnant.. Et si considérer que l emploi de sous munitions, chinoises, russes, américaines ou autres, est très dangereux pour les civils pendant et après la guerre peut être assimilé à vos yeux, à une légitimation de la barbarie, alors là… On atteint le sommet de l aveuglement
            Cordialement

            J’aime

            1. Figurez que celle là on nous l’a déjà faite …
              Je veux dire la leçon sur les sous-munitions.

              J’ai du louper votre intervention sur ce forum, où vous dénonciez l’usage des sous-munitions par les Russes sur les civils et accessoirement les bombardements des civils ukrainiens.

              Parce que pour le moment, c’est plutôt ça le problème, et la cause principales des morts civils.
              Les sous- munitions sont utilisées contre les tranchées russes, pas dans les espaces urbains.

              Vous atteignez le sommet de l’hypocrisie comme l’avait fait en son temps Amnesty International en dénonçant le fait que les Ukrainiens défendaient les villes en restant dans les villes.

              Je dirais donc : restez entre trolls voilà qui est passionnant

              J’aime

        1. mi_esperas dit :

          vous venez sur ce blog avec vos idées
          ensuite, si des gens réfutent vos propos çà fait partie du « jeu »
          vous semblez vous soucier des conséquences des sous munitions, mais vous pourriez aussi vous soucier des conséquences des mines « classiques » disséminées un peu partout par les russes en ukraine, à tel point, qu’il est compliqué pour une grande partie des céréaliers ukrainiens de semer et récolter au risque de sa vie

          J’aime

      2. hervecartayrade dit :

        Y compris en hauteur DANS LES BRANCHES DE VÉGÉTATION ÉPAISSE. et c bien le problème. Celles là, on ne les voit pas venir…!!!! Surtout si par mépris, on s astreint à se faire plus bas d esprit qu on ne l ai en réalité Cordialement

        J’aime

        1. elrindell dit :

          Visiblement, vous n’arrivez pas à admettre que les UKR estime que le rapport avantage/inconvénient puisse leur être favorable. A priori il semble bien que cela permette à des papas et mamans de revoir leurs enfants, tant pis pour la végétation épaisse souvent ratiboisée autour des zones d’affrontement.
          Par ailleurs, on ne vous voit pas tellement développer le même argument autour des RU sur des civils…

          J’aime

  12. GAÏA dit :

    Situation Front Sud secteur Staromaiorske/Urozhaine.

    Des unités de la 1re Brigade de Blindés, y compris des mortiers de gros calibre, ont été déplacées à Urozhaine, et des formations de la 31e Brigade Mécanisée sont apparues dans le secteur de Pryiutne.
    L’artillerie Ukrainienne a fortement augmenté l’intensité du feu avec des obus à fragmentation le long d’une ligne allant de Pryiutne à Novodonestke ce qui pourrait être une préparation à une tentative d’avancée dans au moins une de ces directions voire les trois.
    – Remivka/Volodyne.
    – Zavitna Bazhannia/Staromlynivka.
    – Kermenchyk.

    Zelensky est à Orikhiv.

    Aimé par 1 personne

  13. hervecartayrade dit :

    Oui… Mais m si je suis pas militaire, inonder un arrière front de bombes à sous munitions, c un peu paradoxal si on veut le conquérir, et donc le fouler plus tard. Et en plus là il d s’agit de leur propre territoire, donc cruel dilemme pour état major ukrainien. Car après percée, les sous munition se retourne contre vous même

    J’aime

    1. yves357 dit :

      Pour savoir comment l Ukraine pense gérer l’après guerre et l’emploi de sous munitions sur son territoire vous verrez que cela a été explicité sur ce ce blog précédemment.
      Par contre interrogez vous aussi comment les russes vont gérer et le problème des mines et celui de l’emploi des sous munitions depuis le début de l’opération dite spéciale. Et bien évidemment sur le territoire ukrainien ou soi disant libéré à ce jour et pour l’instant des fascistes ukrainiens.
      Malheureusement de 2 maux il faut choisir le moindre et cela sur le terrain et non pas à l’abri dans son canapé ou derrière son bureau.

      Aimé par 2 personnes

    1. mi_esperas dit :

      j’adore le passage suivant
      «L’augmentation de la demande intérieure, qui dépasse la possibilité d’augmenter la production, augmente la pression inflationniste durable et affecte la dynamique du taux de change du rouble par une demande accrue d’importations. En conséquence, l’effet de répercussion de la dépréciation du rouble sur les prix augmente et les anticipations d’inflation augmentent », a déclaré le régulateur.
      çà me fait penser aux Shadocks qui pompaient

      Aimé par 3 personnes

    2. anequivielle dit :

      Et en plus ce n’est pas efficace. Le seuil de 99 rouble pour un $ a été franchi dans la journée et la pression à la baisse est toujours très présente.
      https://www.kommersant.ru/doc/6161125
      Grosse intervention de la banque centrale hier pour arriver au niveau de 97, intervention probable ce soir.
      Leur taux directeur va toucher la lune avant leur fusée et ça ne servira probablement à rien. Il leur faut faire des économies pour financer la guerre et non imprimer des billets.

      Aimé par 4 personnes

        1. anequivielle dit :

          Le Venezuela a lancé cela il y a quelques années. Le Pétro. Le Bolivar était autour de 10000% d’inflation ce qui rendait la vie un peu difficile à tout le monde.
          Ca a été tué par Trump (interdiction de l’échange) au bout de quelques temps
          https://www.barocrypto.com/petro-crypto-monnaie
          Ca serait probablement mort tout seul.
          Difficile pour un état (quel qu’il soit) de concurrencer des monnaies numériques existantes dont la principale force est d’être « apatride ».

          Aimé par 1 personne

  14. Teasin ' dit :

    Denys Davidov
    Nouveau commentaire.

    3:39 Comment les russes installent des poulaillers sur les blindés.
    8:51 Détails des engagements à Robotnye
    9:34 Images de soldats « Japanese » en Ukraine, curieusement isl sont l’écusson « Rising Sun »
    montage ou pas ?
    9:41 « Dogfight » entre drones

    J’aime

      1. Teasin ' dit :

        Hello @tonton,
        Oui ça je sais, j’y ai passé deux ans là bas.
        Ce que je veux dire, c’est qu’ils s’affichent en Ukraine, AVEC le symbole officiel du Japon.
        Ni les français qui combattent là bas, ni les américains ne portent le symbole de leur pays.

        J’aime

        1. Soldat Pithivier dit :

          Bonsoir,

          C’est parce que légalement la Fédération de Russie et le Japon sont toujours en guerre depuis 1945 :
          A la fin de la seconde guerre mondiale l’URSS a annexé illégalement l’archipel japonais des îles Kouriles bloquant ainsi la signature d’un traité de paix entre les deux pays.

          Un lien datant de juin 2022 sur le sujet :
           »Le Japon face à la Russie dans le litige des Territoires du Nord : les leçons de l’invasion de l’Ukraine »
          https://www.nippon.com/fr/in-depth/a08105/

          J’aime

  15. TLG dit :

    Un Stryker de la 82e brigade frappé par un Lancet à l’est de Robotyne

    La 82e était la dernière grosse brigade non engagée. La voir à Robotyne, où la 47e s’est faite démolir, laisse penser que toutes les forces Ukrainiennes sont maintenant engagées. Pour aucun résultat jusqu’à présent. Les Ukrainiens engouffrent leur dernière offensive sur un axe où ils ne peuvent pas percer.

    Sauf grosse surprise, la contre offensive ukrainienne va donc être un échec. Dommage.

    Aimé par 1 personne

    1. hervecartayrade dit :

      Mlheureusement c aussi ce que dit choigu ds son discours..pour une fois, il ne me tirait pas ?? Sans oublier à la fin, la petite phrase concernant le fait que les russes sont tout à fait prêt à partager avec les pays amis tous les enseignements, techniques et technologiques appris lors des captures d armes occidentales ou de munitions non explosees… Cynique jusqu ai bout…

      J’aime

      1. TLG dit :

        Choigu ment, comme d’habitude. Il prétend que les forces ukrainiennes sont épuisés, alors que je note simplement l’engagement des brigades, qui sont loin d’être détruites. La 82e a juste perdu 1 blindé.

        J’aime

    2. Tonton7327 dit :

      Cette action va être à mettre en parallèle d’actions comme le raid sur Dieppe ou la dernière contrattaque allemande a Kasserine.
      Dans les deux cas il s’agit de l’engagement de troupe formées mais n’ayant jamais été réellement engagés.

      J’aime

        1. elrindell dit :

          Quand on fait le tour de l’état des formations RU en face, c’est pas probant : BARS, Unités déjà décimées, qui refusent de combattre ou font retraite sans organisation, limogeage et mutinerie, et pas de rotations depuis début juillet…
          Cela donne le sentiment que le commandement RU est contraint d’envoyer des montagnes de viande pour donner l’impression de ne pas reculer à ceux qui regardent par-dessus ses épaules.
          Du côté de Kherson et du Dniepr, il faut noter que les RU s’épuisent en se rendant incapable de chasser les (minuscules) avant-postes des forces spéciales qui à priori se sont vues renforcées dernièrement (ha, si le temps reste durablement sec sur ce bassin hydrique deux ou trois mois encore…)
          Il semble que les RU ont engagé leurs réserves pour tenir et on peut se demander au passage comment toutes les couches défensives vont pouvoir être convenablement pourvues : il reste encore quelques semaines de campagne. Et avec les signaux faibles mais tenaces du côté de la rive Est du Dniepr, le commandement regional RU (s’il existe, hein) doit se sentir bien dépourvu.
          A contrario il semble que les UKR grignotent et font du casse-brique, en faisant tourner, se plantant parfois au passage, et je les soupçonne aussi d’aguerrir au feu les nouvelles brigades et d’ajuster les modes opératoires. Alors certes ils perdent du monde, mais surtout du matos qui remplit son office dans la plupart des cas : sauver les hommes.
          Les derniers milblogs RU qui l’ouvrent encore évoquent surtout des défenses (ou des contre-attaques) héroïques et courageuses face aux armes à sous-munitions, l’absence de contre-batteries et le manque de ressources. Et assez peu de l’échec de la contre-offensive.

          Tant que freinent les alliés
          Il faut patience garder

          Aimé par 5 personnes

          1. TLG dit :

            Effectivement, chez les Russes ce n’est pas brillant non plus. Mais le but des Ukrainiens, ce n’est pas la reconquête de Robotyne, c’est de percer. Il faut donc que les Ukrainiens se concentrent sur un axe, celui où ils ont le plus de chance de percer.

            J’aime

        2. Tonton7327 dit :

          Vous aviez fondamentalement deux options possibles.
          • Attaquer au sud dans le dur mais avec des russes incapable de reculer sauf à finir dans l’eau et avec l’objectif final d’isoler la Crimée
          • Attaquer est nord est sur du moins fortifié mais pour finir sur les frontières russes sans véritable objectif sauf le terrain.

          J’aime

          1. TLG dit :

            Il me semble qu’au sud, l’axe okhiriv n’est pas là où les Ukrainiens peuvent espérer percer. Quitte à attaquer au sud, il calait mieux se concentrer ailleurs.

            J’aime

    3. folker59 dit :

      A priori, cela n’implique pas l’engagement de la totalité de la brigade. Il semble que l’Ukraine ait gardé une bonne partie de ses réserves.
      Accessoirement, il faut aussi savoir lire les silences.

      Aimé par 1 personne

      1. TLG dit :

        Certes, il n’y a peut-être d’un seul bataillon engagé. Mais ça ne change rien au problème : pour percer, il faut concentré les troupes. Il faut un groupe de choc de 5 à 10 brigades. Or, la 82e était la dernière brigade qui pouvait servir de fer de lance. La voir engagée a Robotyne ne permettra pas de percer, du moins c’est mon avis.
        On verra dans 1 mois le résultat, j’espère que les faits me donneront tort.

        J’aime

        1. @TLG
          Ce que vous dites est possible, pas certain.
          La 47e s est peut être faite démolir. On a 2 léo prouvés détruits sur 26. Donc des éléments de cette brigade ont pris cher, mais on ne sait pas dans quelle mesure cette brigade est démolie (j ai pas vu de clonnes de prisonniers, ni 26 chars léo exposés a moscou). Peut être démolie, donc.
          Le fait qu on ait vu toutes les brigades en 2 mois peut vouloir dire :
          1 elles sont toutes engagées.
          2 Elles effectuent des rotations.
          Pour valider l hypothese un, il faudrait qu on puisse voir sur une semaine, toutes les brigades apparaitre. Et ce n est pas le cas. Mais c est possible, de fait.
          @Tonton
          C est tres différente de Kasserine, et semblable sur un point je l espere.
          Différent car a Kasserine on est sur des nouveaux engagés US face a des troupes exp^érimentées (afrika korps). Ici en face on a des bleu bites aussi, en grande partie. Derriere des mines.
          Semblable, je l éspere, car Kasserine n a pas entammé le potentiel offensif de l armée des Etats Unis. Revers cuisant certes, mais aux conséquences limitées.

          Aimé par 1 personne

          1. Tonton7327 dit :

            Mon but était surtout d’illustré la différence entre un entrainement même intense et l’expérience accise suite à un véritable engagement.

            L’armé américaine se prendra une série de revers entre fin 41 et début 43 et ce malgré le retour d’expérience anglais. (la navy malgré le triomphe de Midway va peiner pendant des mois autour de Guadalcanal)

            J’aime

        2. folker59 dit :

          Je ne suis pas du tout certain que l’objectif numéro 1 actuel, et depuis plusieurs semaines, soit de percer. En tout cas pas à Zapo. Il s’agit de mobiliser les troupes russes et de les obliger à engager leurs réserves. Pour le reste suivre le Silence.

          Aimé par 1 personne

            1. folker59 dit :

              A mais, je ne dis pas qu’il ne va pas y avoir une percée, mais que ce n’est pas où le regard se porte qu’elle a une chance d’avoir lieu. Mais là où le Silence règne. Les Ukrainiens ne parlent jamais de ce qui est vraiment important. Donc, comme ils parlent de tout le front sauf d’une certaine zone, c’est qu’il faut regarder ce qu’ils y font (plutôt bien d’ailleurs, et si les Russes ne réagissent pas très vite….).

              J’aime

              1. TLG dit :

                Que les Ukrainiens focalisent l’attention à Robotyne, c’est bien. Qu’ils y engage leurs meilleures unités, je pense que c’est une très grave erreur. J’espère que les faits me donneront tort.

                J’aime

    4. abenfurt dit :

      La contre-offensive ukrainienne est un échec, et ce depuis la fin juin. Du moins, la contre-offensive telle que planifiée initialement.
      Je m’explique. L’état-major ukrainien, sans doute poussé en ce sens par les spécialistes de l’OTAN, avait selon toute vraisemblance imaginé au printemps une percée mécanisée des lignes russes suivie par une exploitation des brigades blindées laissées en réserve et équipées de Léopards et autres MBT occidentaux. Le modèle était sans doute les offensives israéliennes de la fin de la guerre du Kippour au-delà du canal de Suez, qui ont encerclé la 3e armée égyptienne, et peut-être les offensives terrestres américaines contre l’Irak en 1991 et 2003, quoique dans ces cas là la disproportion de forces était telles que la comparaison est moins intéressante. Je ne blâme pas les planificateurs sur ce point, les exemples de guerre conventionnelle à l’échelle de ce que se passe en Ukraine étant très rares sur les dernières décennies.
      On sait maintenant que la percée n’a pas eu lieu. Les causes ont été déjà débattues ici plusieurs fois, il me semble qu’il y a un consensus sur les points suivants : absence quasi-totale de soutien aérien rapproché, vulnérabilité aux hélicoptères et drones type Lancet, manque de munitions d’artillerie pour mener un barrage roulant efficace (les Scalps, c’est très bien mais pour nettoyer des tranchées rien ne vaut une pluie d’obus), commandement inégal côté ukrainien, certains officiers restant accrochés aux doctrines soviétiques, difficulté à mener des opérations interarmes, résistance plus forte que prévue des Russes, efficacité des lignes de fortifications, champs de mines en particulier.
      Si je suis le colonel Goya et Tom Cooper, nous sommes passés depuis juillet à un autre type de contre-offensive, qui ne recherche plus la percée, mais l’attrition des troupes russes en visant en premier leur artillerie, en articulant harcèlement par l’infanterie et tirs de contre-batterie. Dans ce contexte, il me semble qu’engager des unités gardées en réserve jusque-là, comme la 82e brigade, n’est pas du tout absurde, d’autant plus qu’il semble (notamment selon Tom Cooper) que les Russes engagent le gros de leurs unités en première ligne. Autant mettre le paquet pour user l’envahisseur. Il n’y aura pas de percée à mon avis au sens où on l’entend (des unités blindées qui débouchent en terrain libre et foncent sur des objectifs stratégiques telles les Panzerdivisionen de Rommel et Guderian en 1940), mais un combat d’attrition long et sanglant jusqu’au moment où la ligne russe s’effondrera dans son ensemble, ou sinon à un gel du front.
      J’ajoute que si nous (les occidentaux, pas les lecteurs du blog) voulions autre chose, il fallait passer la vitesse supérieure en termes de livraisons d’équipements lourds l’hiver dernier, et pas discuter en août de l’opportunité de filer des Taurus ou des F16.

      J’aime

  16. hervecartayrade dit :

    Vu ce qu en dit shoigu, l accord sur les céréales est sans doute définitivement enterré
    Cf discours ce matin. » » Les ports et silos céréaliers seraient en fait, de par leur protection relative du à l accord devenus des dépôts de munition, et des fabriques à drones marins «  » source le monde et 20 minutes…

    J’aime

      1. hervecartayrade dit :

        Suis entièrement et malheureusement d accord avec vous. C d ailleurs la suite du discours, bouclier humain, dispersion de sous munitions etc, etc du fait bien entendu des ukrainiens… Mais vu le discours, je voulais simplement m en tenir aux faits… Et donc malheureusement vu la justification mise en avant, l accord est définitivement enterré par les russes. Cf lien sur love du monde. Conférence sur la sécurité…

        J’aime

        1. FredV dit :

          Je pense quand même que fondamentalement vous écoutez trop ce que dit le Kremlin…

          J’ai un peu du mal à évaluer votre degré de trollitude dans vos messages mais j’ai un vague sentiment de malhonnêteté dans ce que vous écrivez ici..

          J’aime

    1. Fritz dit :

      Il a par ai’ldurs redit que la Russie n’avait pas utilisé de sous munitions, ce qui est factuellement un mensonge. On reste dans l’exercice stalinien de la construction d’une réalité fictive, pour le public russe d’une part, mais je crois aussi comme une façon inconsciente de s’innocenter, eux et la Russie éternelle…

      Aimé par 4 personnes

    2. mi_esperas dit :

      https://www.lemonde.fr/international/live/2023/08/15/guerre-en-ukraine-le-rouble-se-redresse-apres-l-intervention-de-la-banque-centrale-de-russie_6185428_3210.html

      Les ressources militaires ukrainiennes sont « quasi épuisées », affirme le ministre de la défense russe

      Sergueï Choïgou, a estimé mardi que les ressources de l’armée ukrainienne étaient « quasi épuisées », alors que Kiev est lancé depuis juin dans une difficile contre-offensive pour reprendre les territoires occupés par Moscou.. L’Ukraine n’obtient « pas de résultat » malgré le « soutien total » de l’Occident, a assuré le ministre de la défense, lors d’une conférence sur la sécurité à Moscou.

      Il a déclaré que la campagne militaire en Ukraine s’était révélée une « sérieuse épreuve » pour l’armée russe, mais que Moscou avait réussi à augmenter « fortement » sa production d’engins blindés. Concernant les armes occidentales livrées à Kiev, M. Choïgou a affirmé qu’elles n’avaient « rien d’unique ou d’invulnérable » pour les troupes russes. « Nous sommes prêts à partager nos évaluations des points faibles des équipements occidentaux », a-t-il dit.

      Il a également remercié les soldats russes qui, selon lui, luttent sur le champ de bataille contre le « néonazisme », reprenant le discours du Kremlin qui prétend que l’offensive en Ukraine vise à renverser un régime néonazi.

      J’aime

  17. UK-Reine dit :

    Toujours et encore l’artillerie !

    Pertes russes par 15/08/23

    +540 hommes
    +7 chars
    +16 APV
    +29 (!) pièces d’artillerie Système
    +3 AD +1 hélicoptère
    +29 UAV
    +8 missiles de croisière

    J’aime

    1. Tonton7327 dit :

      ça fait vraiment des cycles au cours de la semaine.
      comme si l’on observait des jours dédier a l’identification et des séquences d’élimination concentré sur une autre journée

      les hélicoptères sont revenu dans le tableaux des pertes.
      Encore une fois on observe l’adaptation sur quelques jours, deux ou trois semaines max, a l’apparition d’une tactique ou d’un équipement.

      J’aime

      1. GAÏA dit :

        Tout à fait, maintenant ne reste plus qu à constater (espérer) si la quantité de munitions est suffisante coté FAU pour persévérer dans cette voie.
        Pour les deux parties, ce paramètre ainsi que celui des réserves en personnel et leurs rotations, dicteront très probablement le développement futur de la guerre, à savoir si elle deviendra « d’usure » ou de « mouvements ».
        Quoiqu’il advienne dans les deux cas,je pense que dans quelques semaines,probablement fin de l’été début automne,il se pourrait que les deux parties aient besoin de faire appel à une mobilisation afin de s’adapter aux nouvelles circonstances du conflit.

        J’aime

        1. Tonton7327 dit :

          La mise en jeu des obus a sous munitions nous préserve d’une rupture pour un bon moment.
          Reste a voir la monté en puissance de l’effort industriel coté occidental.

          J’aime

          1. hervecartayrade dit :

            Oui… Mais m si je suis pas militaire, inonder un arrière front de bombes à sous munitions, c un peu paradoxal si on veut le conquérir, et donc le fouler plus tard. Et en plus là il d s’agit de leur propre territoire, donc cruel dilemme pour état major ukrainien. Car après percée, les sous munition se retourne contre vous même
            .

            .

            J’aime

            1. Tonton7327 dit :

              Techniquement le pays est déjà criblé de mine et de munition non explosées.
              2 millions d’obus a sous munition (hypothèse du stock US) avec un taux de défaillance de 30% (valeur max données par les ONG) cela représente un maximum théorique de 600k charges non explosées en plus.
              Si l’on suppose 10 millions de mines posée par les russes, ce serait un ajout de 6%.

              Entre ce qui est déjà posé et la capacité de miner à la volé avec des roquettes ou de obus (prévu a cet effet), ça ne change pas grand-chose au problème déjà existant.

              en fait l’idée d’exploiter rapidement une éventuelle percée apparait d’ores et déjà très hypothétique. Souvenez-vous de l’absences de poursuite ukrainienne lors du retrait russe de Kherson.

              J’aime

              1. hervecartayrade dit :

                OK. Mais normalement, les champs de mines sont au sol et plutôt planifiés par les poseurs… Leur largeur et profondeur est plus ou moins délimitée… Les sous munitions, elles se répandent partout, de façon aléatoire, et y compris en hauteur… Bref ce n est que mon avis, mais si la grande majorité des pays du monde les recusent, ils doivent bien avoir leurs raisons.. Et ce n est pas parce qu elles dont américaines, et tirées par les ukrainiens que leur nocivité disparaît…

                J’aime

              2. Tonton7327 dit :

                Mon calcul est faux.
                j’ai oublié de diviser par le nombre de sous munition.

                Avec le même nombre d’obus (2 millions), on éparpille entre 2.8 (défaillance de 2% officiel) et 42.0 (défaillance de 30% ONG) millions de sous charge non explosés.

                J’aime

        2. Soldat Pithivier dit :

          La mobilisation côté russe est à oublier car il y a en septembre les élections régionales et en mars 2024 les élections présidentielles.

          Pour les élections présidentielles le résultat a déjà été donné par Medvedev : Poutine ré-élu à 80% mais pour que les russes avalent la pilule il faut un fort taux de participation aux élections. Poutine va donc faire du clientélisme pour que les gens aillent voter et dans ce contexte une mobilisation passera mal.
          Le résultat du vote est connu d’avance mais pour que leur système fraudulaux fonctionne ils ont besoin que les gens votent massivement c’est une application stricte de la phrase de Staline :
           »Je considère qu’il n’y a aucune importance qui votera dans le parti, ni comment ; mais ce qui est extraordinairement important, c’est qui va compter les votes, et comment. »

          lien Telegram déja donné sur le sujet :
          https://t.me/grey_zone/20020

          Aimé par 1 personne

  18. UK-Reine dit :

    ISW
    ÉVALUATION DE LA CAMPAGNE OFFENSIVE RUSSE, 14 AOÛT 2023
    PDF complet

    Cliquer pour accéder à Aug%2014%20Russian%20Offensive%20Campaign%20Assessment%20PDF.pdf

    • Les forces ukrainiennes ont mené des opérations de contre-offensive sur au moins deux secteurs du front le 14 août et auraient avancé dans la zone frontalière de l’oblast de Donetsk-Zaporizhia.
    • Les autorités d’occupation de Crimée tentent d’imposer de nouvelles sanctions fédérales aux personnes qui publient des contenus révélant les emplacements et les opérations des actifs militaires russes en Crimée occupée, probablement en réponse à la campagne d’interdiction en cours de l’Ukraine.
    • Les forces russes ont mené une série de frappes de missiles et de drones ciblant l’oblast d’Odessa dans la nuit du 13 au 14 août.
    • Le ministère russe de la Défense (MoD) reste probablement incapable de prendre pleinement le contrôle de certaines sociétés militaires privées russes qui sont affiliées ou reçoivent le parrainage de responsables et d’hommes d’affaires russes.
    • Les responsables américains ont annoncé le 14 août un nouveau programme d’aide à la sécurité de 200 millions de dollars pour l’Ukraine.
    • Les forces ukrainiennes ont mené des opérations offensives près de Kupyansk, le long de la ligne Svatove-Kreminna, près de Bakhmut, dans la zone frontalière de l’oblast de Donetsk-Zaporizhia et dans l’ouest de l’oblast de Zaporijia et ont avancé près de Bakhmut.
    • Les forces russes ont mené des opérations offensives près de Kupyansk, le long de la ligne Svatove-Kreminna, près de Bakhmut, le long de la ligne Avdiivka-Donetsk City, dans la zone frontalière de l’oblast de Donetsk-Zaporizhia et dans l’ouest de l’oblast de Zaporijia et ont avancé près de Kupyansk.
    • La Garde nationale russe (Rosgvardia) continue de former de nouveaux régiments et de nommer d’éminents ultranationalistes russes pour commander ses unités, peut-être dans le but d’encourager le recrutement.
    • Les autorités russes retirent des responsables locaux dans les territoires occupés de l’Ukraine, probablement afin de pourvoir les postes vacants avec des candidats préférés lors des prochaines élections régionales.

    Aimé par 1 personne

  19. Le ministre chinois de la Défense, Li Shangfu, est en visite en Russie et en Biélorussie pour montrer son soutien alors que l’Occident tente d’isoler les deux alliés suite à l’ invasion de l’Ukraine par Moscou .
    Li est parti lundi pour un voyage de six jours, au cours duquel il prononcera un discours à la Conférence de Moscou sur la sécurité internationale et rencontrera des dirigeants de la défense de Russie et d’autres pays, a déclaré le ministère chinois de la Défense sur son compte de réseau social, citant le porte-parole, le colonel Wu Qian
    La participation de Li à la conférence souligne davantage la volonté de la Chine et de la Russie d’aligner leurs politiques étrangères dans le but de saper l’ordre mondial libéral-démocratique dirigé par l’Occident, malgré les coûts économiques et de réputation.
    https://www.aljazeera.com/news/2023/8/14/chinas-defence-minister-visits-russia-and-belarus-in-show-of-support

    J’aime

    1. captainluck dit :

      Le « ministre de la défense » chinois est le chef des effectifs du ministère. Il va à Moscou réciter un texte écrit par ses supérieurs mais ne pourra prendre aucun engagement qui n’ait été préalablement négocié avec la partie tierce par le PCC.
      Par contre il faudra lire soigneusement la déclaration officielle pour mesurer en quoi la crise économique chinoise l’impacte.
      Le patron est Xi Jinping en personne au titre de Président des Commission militaires centrales de l’État et du Parti communiste chinois.

      Aimé par 1 personne

    2. mi_esperas dit :

      je pense qu’il faut considérer que la chine va toujours être un pays équilibriste, et à moins d’une chute brutale du pouvoir russe, ce pays, continuera à se positionner comme un contre modèle occidental
      la chine à participé récemment au raout organisé par MBS ,uniquement pour ne pas « insulter l’avenir »
      les chinois sont à la fois très content de voir la russie devenir un état dépendant et vassal, mais ils savent bien, qu’il faudra un jour que la guerre cesser, car ce n’est pas les consommateurs ruses qui vont aider à la reprise de la machine économique de la chine
      la chine à une position qu’il est difficile de lire à l’aune de nos valeurs

      Aimé par 4 personnes

      1. La Chine va continuer à ménager la chèvre et le choux en ayant pour objectif premier, ses propres intérêts géopolitique et économique (comme tout état du reste, mais c’est exacerbé en Chine). Sauf qu’au vu de la situation actuelle, cette façon de procéder – que la Chine a toujours eu- devient de plus en plus visible et commence à énerver la chèvre qui se dit, peu à peu, qu’elle pourrait tout aussi bien diversifier les champs où elle va brouter…voire cultiver le lopain de terre dans lequel elle est en pâture plutôt que de manger par-dessus la barrière où l’herbe semble certes plus verte, surtout moins chère mais est, en définitive, de piètre qualité…
        Or, si la Chine redoute bien une chose, c’est que la chèvre aille brouter ailleurs…
        Économiquement parlant, comme relevé par différents intervenants sur ce blog, la Chine connaît quelques problèmes de redémarrage économique: aujourd’hui c’est Country Garden, un des plus gros promoteurs immobiliers, qui risque le défaut de paiement, ce qui pourrait avoir des répercussions sur le système financier et économique du pays ( mais je n’ai pas les connaissances nécessaires pour apprecier ce dernier point, donc je reprends bêtement ce que le Blick avance…)
        Un des scénario que la Chine veut eviter est bien une réduction drastique des achats par l’Occident /l’UE, gros client qui paye rubis sur l’ongle.
        Or, voici justement que l’Occident se réveille et mesure combien ses dépendances à des pays pas vraiment démocratiques peuvent être dangereuses (si le covid avait déjà suscité quelques questions, la guerre en Ukraine a levé tout doute…on pourrait presque remercier le fin stratège du Kremlin). L’UE, échaudée par les décisions qu’elle a du prendre dans l’urgence en matière énergétique, réfléchi peu à peu au rapatriement de certaines productions sur son territoire.
        La relocalisation d’ industries sur le territoire UE est, pour moi, et cela n’engage que moi, sans doute une des meilleures choses que l’UE puisse faire.

        https://www.blick.ch/fr/news/monde/le-promoteur-country-garden-dans-la-tourmente-un-gros-promoteur-immobilier-chinois-devisse-en-bourse-id18838342.html

        Aimé par 1 personne

        1. mi_esperas dit :

          çà fait des décennies que l’occident n’a pas voulu considérer que russie, chine, etc… sont des dangers
          le coût à payer pour que l’europe redevienne autonome va être élevé
          malheureusement, on n’a pas le choix si on considère que l’europe est aussi un projet politique, et qu’une politique doit avoir les moyens de ses ambitions affichées
          j’espère que l’europe des comptables, des rois d’excel vont s’effacer pour qu’à la place des visionnaires à long terme donne le LA de la construction européenne
          mais bon, avec la montée des extrémistes et du replis sur soi
          je suis un peu timoré
          en étant pragmatique, si les USA n’avaient été présents, ce ne sont pas les actuels gouvernements français, allemands, etc… qui auraient pu aider l’Ukraine avec les moyens fournis par oncle sam, c’est ainsi, çà me désole un peu mais bon, on doit faire avec le monde tel qu’il est
          j’espère qu’un jour au niveau de la France, on saura juger les raffarin (pour son idolâtrie pour la chine), les fillon, et autres zemmouriens, mélonchiens pour cette sinistre admiration de la dictature poutinienne

          Aimé par 3 personnes

          1. Ceux qui prônent le repli sur soi, la sortie de l’UE et un nationalisme exacerbé, que ce soit en France, Allemagne, Italie ou tout autre pays UE, perdent de vue que leur pays, seul, ne représentent rien sur l’échiquier mondial.
            Les mastodontes chinois mais aussi US peuvent imposer assez facilement leur volonté.
            Ainsi, lorsque la Suisse a voulu défendre son secret bancaire face aux US il y a plusieurs années, elle n’a eu d’autre choix que de se plier et elle l’a fait très très rapidement…
            Plus compliqué de faire plier une union de pays.

            Aimé par 1 personne

          2. trollnews dit :

            Les capitalistes (à remplacer par les occidentaux) vendront la corde pour les pendre.
            Rien de bien nouveau…
            D’un autre côté, avec suffisamment de pauvre chez nous, la robotisation, l’IA, ça va probablement redevenir intéressant par ici !

            J’aime

            1. mi_esperas dit :

              depuis 1850, le capitalisme à la capacité de se renouveler et de chercher le profit à n’importe quel prix
              et c’est vrai que le nombre de crises financières depuis des décennies, crises toujours épongées par la planche à billet des états, montre que tout change pour ne rien changer
              peut être une petite inflexion, on s’aperçoit que le capitalisme cupide peut s’acoquiner sans soucis avec de prétendus idéologies « communistes » comme la chine
              l’autre élément de développement du capitalisme va être dans les années prochaines, c’est la capacité de faire du fric sur les conséquences des bouleversements climatiques
              on a des type comme munsk qui pensent que la conquête de l’espace permettra de s’affranchir des conséquences du réchauffement climatique, etc…
              tout ceci me fait penser au film « Soleil Vert »

              J’aime

    3. Gnafron dit :

      je me permettrais de recommander ce canal YT:

      https://www.youtube.com/@ChinaObserver0/videos

      On y trouve (aussi) un certain nombre de vidéos bien montées et documentées sur des sujets économiques sur la chine (endettement, secteur financier gris, problème des chantiers d’infrastructures, etc.).

      On fera cependant attention et le tri. L’auteur de ces vidéos a imho un certain biais anticommuniste chinois.

      J’aime

  20. mi_esperas dit :

    « comme des feux mal éteints »

    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/08/15/en-russie-27-morts-dans-l-incendie-d-une-station-service-au-daghestan_6185436_3210.html

    En Russie, 27 morts dans l’incendie d’une station-service au Daghestan

    Cent deux personnes auraient aussi été blessées dans l’explosion de cette station-service lundi, dans la ville de Makhatchkala.

    Le Monde avec AFP

    Une image publiée par le ministère des situations d’urgence de la Russie de l’explosion et de l’incendie d’une station-service à Makhatchkala, le 14 août au Daghestan.
    Une image publiée par le ministère des situations d’urgence de la Russie de l’explosion et de l’incendie d’une station-service à Makhatchkala, le 14 août au Daghestan. AP

    Au moins 27 personnes ont été tuées et des dizaines d’autres blessées dans une explosion et un incendie au sein d’une station-service au Daghestan, une république russe du Caucase, selon un nouveau bilan communiqué mardi 15 août par le ministère des situations d’urgence russe.

    « Un total de 102 personnes ont été blessées à la suite de l’incident, parmi lesquelles, malheureusement, 27 sont mortes », a déclaré le ministère sur Telegram. Une enquête a été ouverte pour établir les circonstances de la catastrophe, a communiqué sur le même réseau social le département chargé des investigations au comité d’enquête de la Fédération de Russie pour le Daghestan. La station-service est située à Makhatchkala, une ville de plus de 600 000 habitants située sur la mer Caspienne et capitale du Daghestan, république russe voisine de la Tchétchénie, qui partage une frontière avec la Géorgie et l’Azerbaïdjan.

    Selon les agences russes TASS et RIA Novosti, l’incendie a été éteint. Le ministère des situations d’urgence avait rapporté plus tôt qu’il s’étendait sur environ 600 mètres carrés et mobilisait 260 pompiers. Un avion médicalisé a été dépêché à Makhatchkala par les autorités russes pour évacuer les blessés graves vers la capitale russe Moscou, a ajouté le ministère.
    Gigantesque explosion

    Le désastre a eu lieu peu avant 22 heures (21 heures en France) sur une route fédérale, a précisé le chef de l’administration de la République du Daghestan, Sergueï Melikov. « Un incendie est survenu lors de travaux d’entretien automobile, suivi d’une détonation, à la suite de quoi des personnes ont été blessées et [d’autres] sont mortes », a écrit sur Telegram le département d’enquête. Des bâtiments aux alentours et des véhicules ont également été endommagés, a ajouté la même source.
    Lire aussi : En Russie, seize morts dans l’incendie d’une usine d’explosifs

    Selon un témoin cité sur Telegram par le quotidien russe Izvestia, l’incendie s’est déclaré dans une zone où des voitures étaient stationnées puis a gagné la station-service. « Après l’explosion, tout nous est tombé sur la tête, nous ne voyons plus rien », a raconté ce témoin, dont le nom n’était pas mentionné. Une vidéo publiée sur le même réseau social par l’agence russe RIA Novosti et filmée par un automobiliste montre des flammes s’élever d’un bâtiment, puis une gigantesque explosion.

    Le Monde avec AFP

    J’aime

    1. captainluck dit :

      Avec la Bouriatie, le Daghestan est une république de conscription active dans une population de crève-la-faim particulièrement nombreuse.
      Je dis ça, je dis rien, mais souder un réservoir sur le parking de la station me paraît osé.

      J’aime

  21. mi_esperas dit :

    petit à petit, on va y’arriver

    https://www.lemonde.fr/international/live/2023/08/14/guerre-en-ukraine-en-direct-le-point-sur-la-situation_6185344_3210.html

    Le ministre des finances allemand favorable à des livraisons de missiles longue portée

    « J’espère et je pense que cela peut être possible », a dit le ministre libéral Christian Lindner, dans un entretien accordé aux médias Bild, Die Welt et Politico, à la fin de sa première visite à Kiev depuis l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022. « En temps de guerre, la vitesse est un facteur essentiel », a-t-il ajouté.

    L’Allemagne subit des pressions croissantes de la part de Kiev pour qu’elle lui envoie des missiles de croisière Taurus à longue portée afin de soutenir sa contre-offensive contre les troupes russes.

    Le gouvernement allemand s’est jusqu’à présent opposé à cette demande, craignant que les missiles n’atteignent le territoire russe et n’aggravent le conflit. Interrogé dimanche à ce sujet, le chancelier, Olaf Scholz, était resté vague. « Comme par le passé, nous examinerons toujours très attentivement chaque décision, ce qui est possible, ce qui a du sens, quelle peut être notre contribution », avait-il déclaré.

    Quant à d’éventuelles différences de points de vue avec le chancelier social-démocrate, M. Lindner a affirmé lundi que c’était « le souhait du gouvernement allemand dans son ensemble » de prendre une décision rapidement. « Personne dans le gouvernement ne veut retarder une telle décision », a-t-il assuré.

    Aimé par 2 personnes

    1. Fritz dit :

      Ils le feront. On assiste à la mise en scène de la coalition pour d’un côté menager les electeurs de Scholz, dont une partie est pacifiste, et ne pas donner trop de grains a moudre a l’AFD qui atteint les 21 % dans les sondages nationaux. Celle ci surfe sur le covid, l’anti-ecologie et le prix de l’energie et la guerre en Ukraine.
      On cherche avant tout a donner l’impression que tout est bien pesé. Les Allemands detestent les decisions impulsives (souvenez vous de 2015 et des réfugiés…)

      Aimé par 2 personnes

      1. mi_esperas dit :

        entièrement d’accord
        en plus, Sholz me fait penser à un petit comptable qui avec son tableau excel va bien mettre les choses soit au débit, soit au crédit
        toute ces tergiversations depuis le début du conflit de la part de nombreux pays occidentaux ont abouti à cette situation où les russes ont eu le temps de fortifier leurs défenses et continuent à bombarder les villes ukrainiennes
        je pense qu’aussi qu’une partie du patronat allemand souhaiterait quand même la fin du conflit pour reprendre langue avec la russie pour le commerce

        Aimé par 1 personne

      1. mi_esperas dit :

        je pense que tous les pays ont cru au mythe du saint commerce et de la sainte croissance
        en france aussi, au lieu de nous vendre le nucléaire comme la solution géniale en matière d’indépendance énergétique, on avait investit depuis des décennies vers l’isolation des bâtiments, vers la sobriété (un truc d’amish comme dirait macron), etc. et considérer que la solution réside dans la multiplicité des solutions, etc….
        si l’europe au nom du dogme du libre commerce n’avait pas sacrifié la filière des panneaux solaires pour favoriser le moins disant chinois, etc…
        bref, j’espère que ce conflit aura permis de pointer que l’europe ne peut pas exister simplement en tant que simple acteur commercial mais que l’europe ne peut avoir un avenir qu’avec une défense européenne et être autonome au niveau alimentaire
        donc on est quand même dans la merde, et malheureusement aucune solution simple à l’horizon

        Aimé par 4 personnes

  22. trollnews dit :

    Reporting from Ukraine
    Jour 537 : 14 août

    Aujourd’hui, il y a beaucoup de mises à jour de la région de Kherson.

    Ici, après que les Ukrainiens ont finalement brisé la résistance russe devant Oleshky et établi une puissante tête de pont, les Ukrainiens se sont concentrés sur la partie nord de la région. L’objectif principal des forces ukrainiennes est d’éloigner les Russes de la rive est du fleuve, de prendre le plus de points d’appui possible et de créer les conditions d’une attaque beaucoup plus complète.

    La première chose que les Ukrainiens ont faite a été de saper les capacités défensives russes sur cette section de la ligne de front. Des images géolocalisées montrent qu’il y a eu d’énormes explosions à Nova Kahovka. Plus tard, des responsables militaires ukrainiens ont confirmé que les Ukrainiens avaient réussi à détruire un poste de commandement russe. Et c’est extrêmement important, parce que les Russes contrôlent d’ici toute la région.

    Ensuite, les Ukrainiens ont commencé à cibler les réserves russes. En détruisant les réserves russes, les Ukrainiens s’assuraient que les Russes ne seraient pas en mesure de réagir à des développements inattendus et de bloquer l’avancée ukrainienne. Récemment, des opérateurs de drones de reconnaissance ukrainiens ont détecté que les Russes utilisaient à nouveau des colonnes pour se déplacer dans la région. Les Ukrainiens ont une fois de plus exploité cette opportunité, les ont traqués et ont détruit les renforts russes.

    La prochaine étape logique est devenue la destruction des dépôts de munitions russes. La première cible de la frappe ukrainienne est devenue un dépôt de munitions près de Krynky. Mais les plus grandes frappes ont eu lieu à Oleshky. Ici, les Ukrainiens ont détruit deux dépôts de munitions en une seule frappe. L’explosion a été beaucoup plus puissante, indiquant que les Russes ont en effet perdu des tonnes de munitions et d’équipements.

    Après cela, les Ukrainiens ont évalué la situation et identifié un point faible dans la défense russe, qui s’est avéré être près de Kozachi Laheri. Des images géolocalisées montrent que les Ukrainiens ont traqué et détruit les équipes de reconnaissance russes qui opéraient dans la région, diminuant considérablement leur compréhension de la situation dans ce secteur. Des sources ukrainiennes ont rapporté que les Russes avaient perdu jusqu’à 17 soldats tués au combat, dont un officier de haut rang.

    En préparation des opérations terrestres, les Ukrainiens ont mené une intense préparation d’artillerie sur les positions russes dans et autour du village, sapant la défense russe. Enfin, les Ukrainiens ont également lâché leurs drones kamikazes pour cibler ceux qui restaient encore dans les tranchées sur la ligne zéro.

    Plus tard dans la nuit, les Ukrainiens ont mené une opération amphibie et ont attaqué les positions russes sur la rive est du fleuve. Certaines sources ont rapporté que les Ukrainiens ont utilisé 7 bateaux et 50 soldats au total. C’était suffisant pour percer la ligne de défense principale et avancer jusqu’à 1 km en quelques heures. Tout s’est passé si vite que le commandant du bataillon n’a pas compris où ses forces avaient disparu. Il est allé les vérifier, mais est tombé dans le piège ukrainien. Il s’est avéré que les Ukrainiens ont effectivement brouillé les communications et ont rapidement capturé non seulement les positions russes, mais également de nombreux soldats russes, y compris le commandant du bataillon. https://youtu.be/kp3Xuzal6qw

    Aimé par 1 personne

Laisser un commentaire