Point de situation : 1. Électrons, drones et saboteurs

Si on connaissait le score des matchs à l’avance, il n’y aurait strictement aucun intérêt à les jouer. Il en est de même pour les batailles et même encore moins, car on y meurt. Sauf à constater un rapport de forces initial écrasant en faveur d’un camp au départ d’une opération militaire, il n’est pas possible de prédire ce qui va se passer ensuite, ne serait-ce que parce que les moyens engagés sont énormes et que les interactions entre les différentes forces amies et ennemies relèvent rapidement du problème à trois corps de la science complexe. Décréter dès maintenant le succès de l’échec final d’une opération en cours est donc comme décider qu’une équipe a gagné ou perdu à 30 minutes de la fin du match alors que le score est toujours nul et qu’il n’y a pas de domination outrageuse d’un camp.

Et bien évidemment ces opérations-matchs, sanglantes, ne sont-elles même que des affrontements isolés dans le cadre d’une confrontation-compétition de longue haleine, ce qui implique une réflexion en trois étages, qui forment aussi trois niveaux d’incertitude : la stratégie pour gagner la compétition, l’art opérationnel pour gagner les matchs de différente nature, la tactique pour gagner les actions à l’intérieur des matchs. Ces opérations-matchs, il y en a plusieurs et de nature différente en cours dans la guerre russo-ukrainienne et on assiste donc aussi à beaucoup d’indécisions, au sens de sort hésitant et non de manque de volonté. Faisons-en rapidement le tour, en se concentrant aujourd’hui, pour respecter un format de fiche à 3 pages, seulement sur les « opérations de coups ».

J’avais utilisé initialement l’expression « guerre de corsaires » pour désigner les opérations en profondeur. C’était une expression du général Navarre, commandant le corps expéditionnaire français dans la guerre en Indochine, pour désigner le mode opératoire qu’il souhaitait initialement appliquer contre le corps de bataille Viet-Minh à base de guérilla, de frappes aériennes, d’opérations aéroportées et de camps temporaires. L’idée était bonne mais l’application fut déficiente. Le principe général est de donner de multiples petits « coups » : raids au sol, frappes aériennes ou navales, sabotages, etc. afin d’affaiblir l’ennemi. On peut espérer que cet affaiblissement suffise par cumul à faire émerger un effet stratégique, une reddition par exemple – ce qui arrive rarement – ou une neutralisation de l’ennemi, réduit à une menace résiduelle. Le plus souvent cependant cet affaiblissement est surtout destiné à faciliter les opérations de conquête, l’autre grand mode opératoire où on cherche à occuper le terrain et disloquer le dispositif ennemi.

Les opérations de coups relèvent d’abord des forces des espaces communs, la marine, l’armée de l’Air, la cyber-force, et des Forces spéciales, de manière autonome ou parfois combinée.

Passons rapidement sur les cyber-opérations, non parce que ce n’est pas intéressant mais parce qu’il y a peu d’éléments ouverts sur cette dimension, dont on avait fait grand cas avant-guerre et dont on est obligé de constater que cela n’a pas eu les effets spectaculaires attendus. Peut-être que ce n’est plus un « océan bleu », une zone vierge dans laquelle les possibilités sont considérables, mais un océan très rouge occupé maintenant depuis longtemps, car l’affrontement n’y connaît ni temps de paix ni temps de guerre, et où les parades ont désormais beaucoup réduit l’efficacité initiale des attaques. Peut-être aussi que cet espace n’est simplement pas vu, et donc abusivement négligé par les commentateurs comme moi, d’autant plus quand ce n’est pas leur domaine de compétences. On pressent néanmoins qu’il y a là un champ où les Ukrainiens, avec l’aide occidentale qui peut s’exercer à plein puisqu’elle y est peu visible, peuvent avoir un avantage et donner des coups importants aux réseaux russes.

Le champ aérien est beaucoup plus visible. On peut y distinguer le développement d’une opération ukrainienne spécifique anti-cités, que l’on baptisera « opération Moscou » car la capitale en constitue la cible principale. Sa première particularité est de n’être effectuée, désormais presque quotidiennement, qu’avec des drones aériens à longue portée made in Ukraine, les alliés occidentaux interdisant aux Ukrainiens d’utiliser leurs armes pour frapper le sol russe. Des drones donc, et pour rappel entre trois types de campagnes aériennes utilisant uniquement avions, missiles et drones, la diminution de puissance projetée est quasiment logarithmique. Autrement dit, avec les seuls drones on fait très peu de dégâts. Un seul avion Su-30SM russe peut porter la charge utile de 400 drones ukrainiens Beaver, avec cette particularité qu’il pourra le faire plusieurs fois.

Qu’à cela ne tienne, l’opération Moscou introduit des nuisances – la paralysie des aéroports par exemple – mais fait peu de dégâts et c’est tant mieux puisque cette opération a un but psychologique. Elle satisfait le besoin de réciprocité, sinon de représailles et vengeance, de la population ukrainienne frappée par les missiles russes depuis le premier jour de guerre, et vise également à stresser la population russe, notamment celle de la Russie préservée, urbaine et bourgeoise de Moscovie, en faisant entrer la guerre chez elle.

Sa deuxième particularité est qu’elle est peut-être la première campagne aérienne « non violente » de l’histoire, hormis les bombardements de tracts de la drôle de guerre en 1939-1940, puisqu’il y une volonté claire de ne pas faire de victimes en frappant de nuit des objectifs symboliques (bureaux de ministères ou d’affaires en particulier, voire le Kremlin) vides. Cela le mérite aussi de satisfaire le troisième public : le reste du monde et en particulier l’opinion publique des pays alliés de l’Ukraine qui accepterait mal que celle-ci frappe sciemment la population des villes russes. Il n’est pas sûr que les Ukrainiens y parviennent toujours. Il y a déjà eu des blessés par ces attaques de drones et on n’est statistiquement pas à l’abri d’une bavure qui ferait des morts. Cela aurait pour effet à la fois d’écorner l’image de la cause ukrainienne – et cette image est essentielle pour le maintien ou non du soutien occidental – et de provoquer une réaction anti-ukrainienne de cette population russe que l’on présente surtout comme apathique.

Toutes ces attaques par ailleurs sont autant de défis à la défense aérienne russe qui peut se targuer de petites victoires et de protéger la population lorsqu’elle abat des drones mais se trouve aussi souvent prise en défaut. Dans tous les cas, elle est obligée de consacrer plus de ressources à la défense des villes et donc moins sur le front, et cette présence physique dans les villes contribue encore à faire « entrer la guerre » dans la tête des civils russes, un des buts recherchés par les Ukrainiens.

En bon militaire, je préfère les actions anti-forces aux actions anti-cités et l’opération Bases consistant à attaquer les bases aériennes russes dans la profondeur me paraît beaucoup plus utile que de détruire des bureaux d’affaires. Sur 85 avions et 103 hélicoptères russes identifiés comme détruits ou endommagés par Oryx, respectivement 14 et 25 l’ont été, au minimum, dans les bases. Ces attaques ont surtout eu lieu dans les territoires occupés, dont la Crimée, mais aussi en Russie, près de Rostov le 26 février et le 1er mars avec deux missiles OTR-21 Tochka. Le 30 octobre, c’est un sabotage au sol qui détruit ou endommage dix hélicoptères dans la région d’Ostrov très près de la Lettonie. En septembre 2022, ce sont deux bombardiers qui sont touchés (un Tu-95 et un Tu-22) lors de deux attaques au drone Tu-141 semble-t-il (des vieux drones de reconnaissance à longue portée modifiés) et plus récemment le 19 août près de Novgorod (un Tu-22) de manière plus mystérieuse. On peut rattacher à cette opération, le raid d’hélicoptères Mi-24 du 31 mars 2022 sur un dépôt de carburant à Belgorod, l’attaque aux drones de la raffinerie de Novochakhtinsk le 22 juin 2022. Toute cette campagne anti-forces en profondeur n’est encore qu’une série de coups d’épingle, mais ce sont les coups d’épingle les plus rentables qui soient.

Les Ukrainiens ont tout intérêt à développer encore cette campagne en profondeur avec une force de sabotage, autrement dit clandestine. C’est plus difficile à organiser que des frappes aériennes mais les effets sont peut-être plus forts. Comme les alunissages, la présence d’humains provoque plus d’impact psychologique dans les opérations militaires que celle de simples sondes et machines. Savoir que des hommes ont pénétré, violé presque, l’espace national en l’air et plus encore au sol pour y provoquer des dégâts provoque plus de choc que si les mêmes dégâts avaient été faits par des drones. Si en plus on ne sait pas qui a effectué ces actions et c’est la paranoïa qui se développe, dans la société et le pouvoir russes plus qu’ailleurs. Les Ukrainiens ont tout intérêt surtout à développer encore leur force de frappe à longue portée au-delà des drones, qui apportent surtout le nombre, avec des missiles à portée de plusieurs centaines de kilomètres. C’est ce qu’ils sont en train de faire avec plusieurs projets qu’il ne s’agit pas simplement d’inventer mais surtout de produire en masse. S’ils y parviennent, la campagne de frappes en profondeur prendra une tout autre dimension, qu’elle soit anti-cités avec les risques évoqués ou préférentiellement anti-forces. Peut-être par ailleurs qu’à partir d’un certain seuil, disons si tous les jours le sol russe est attaqué par des drones, missiles ou commandos, l’interdiction d’emploi des armes occidentales n’aura plus de sens et que les Ukrainiens pourront aussi les utiliser, ce qui augmentera les capacités d’un coup.

Si la capacité ukrainienne d’agir dans la profondeur russe n’a cessé d’augmenter, celle de la Russie en Ukraine n’a cessé au contraire de se réduire. Entre une puissante force aérienne, un arsenal imposant de missiles et une dizaine de brigades de forces spéciales, on pouvait imaginer l’Ukraine ravagée dans toute sa profondeur dès le début de la guerre.

L’emploi de tous ces moyens n’a duré en fait que quelques semaines et à un niveau très inférieur à quoi on pouvait s’attendre, la faute à une doctrine incertaine en la matière et surtout à une défense aérienne ukrainienne solide. Les Russes ont donc descendu très vite l’échelle logarithmique de la puissance projetée, en commençant par réduire l’activité de leurs aéronefs pilotés au-dessus du territoire ukrainien pour les consacrer à la ligne de front, puis en réduisant rapidement la cadence de tir de missiles modernes, en leur substituant ensuite de plus en plus d’autres types de missiles aussi dévastateurs mais de moindre précision et souvent de moindre portée, et enfin en utilisant de plus en plus à la place des drones Shahed et des lance-roquettes multiples pour les villes à portée de tir.

Le tonnage d’explosif lancé par les Russes n’a cessé de se réduire, tout en se concentrant sur les villes assez proches de la ligne de front et en faisant quasiment tout autant de victimes civiles par moindre précision. On ne voit d’ailleurs plus désormais de ligne directrice dans ces frappes hormis le besoin de répondre par des représailles aux coups ukrainiens. C’est d’autant plus absurde que cela contribue à dégrader l’image russe, ce dont ils semblent se moquer à part que cela joue sur le soutien de l’opinion publique occidentale à l’Ukraine, une donnée stratégique pour eux. Bien entendu, cela ne diminue en rien la détermination ukrainienne, bien au contraire.

La campagne aérienne en profondeur russe pourrait être relancée par une production accrue de missiles et/ou leur importation cachée auprès de pays alliés, mais surtout par l’affaiblissement soudain de la défense aérienne ukrainienne en grande tension de munitions. Une défense aérienne sans munitions et ce sont les escadres de chasseurs-bombardiers russes qui pourraient pénétrer dans le territoire ukrainien et faire remonter d’un coup le logarithme de la puissance. Un des intérêts des avions F-16, qui sont avant tout des batteries air-air volantes à 150 km de portée, est de pouvoir contribuer à empêcher cela.

Un des mystères de cette guerre est l’emploi étonnant des Forces spéciales par les Russes. Le ministère de la Défense russe avait pris soin de constituer une solide armée. Chaque service de renseignement russe, FSB, SVR, GRU, dispose de ses Spetsnaz (spetsialnoe naznachenie, emploi spécial). Les deux unités du FSB, Alfa and Vympel, totalisent peut-être 500 hommes. Zaslon, l’unité du SVR à vocation internationale en représente peut-être 300. Le gros des forces est évidemment constitué par les sept brigades Spetsnaz à 1 500 hommes du GRU, le plus souvent rattachés à des armées, et les bataillons à 500 hommes affectés à chacune des flottes, soit avec le soutien peut-être 12 000 hommes. Les troupes d’assaut aérien (VDV) ont également formé un régiment puis une brigade spéciale, la 45e, enfin, un commandement des opérations spéciales (KSO) de peut-être 1500 hommes, a été rattaché directement au chef d’état-major des armées, à la grande colère du GRU. Bref, il y avait là, avec l’appui des VDV, de quoi constituer une force de sabotage dans la grande profondeur, ou même de guérilla, par exemple le long de la frontière polonaise en s’appuyant sur la base biélorusse de Brest.

Il n’en a rien été, la défense aérienne ukrainienne empêchant les opérations héliportées et la défense territoriale ou les forces de police ukrainiennes maillant bien le terrain. Les Forces spéciales, 45e brigade et brigades GRU ont d’abord été utilisées en avant, clandestinement ou non, des opérations terrestres, puis de plus en plus en remplacement d’une infanterie de l’armée de Terre totalement déficiente. Une 22e brigade Spetsnaz très réduite et ce qui reste de la 45e brigade sont ainsi actuellement en train de combattre en première ligne devant Robotyne. Des occasions ont très certainement été gâchées en la matière par les Russes et on ne voit pas comment ils pourraient y remédier. Sans doute y songent-ils mais on n’improvise pas une force d’action en profondeur.

Au bilan et il faut le rappeler, les opérations en profondeur apportent rarement seules des effets stratégiques, mais elles contribuent à l’affaiblissement de l’ennemi à condition de ne pas coûter plus cher qu’elles ne « produisent ». À ce titre, les opérations russes ne produisent plus grand-chose, à part des morts et des blessés et des destructions de cathédrale, ou tout ou plus un affaiblissement économique en s’attaquant par exemple aux infrastructures de commerce de céréales. Dans un croisement des courbes stratégiques, selon l’expression de Svetchine, les Ukrainiens montent au contraire en puissance, mais les effets matériels restent minimes au regard de ce qui se passe sur le front et il s’agit surtout d’effets psychologiques, assez flous mais pourtant certains. En 2024, il en sera sans doute autrement.

La prochaine fois on parlera de guérilla d’État terrestre ou navale.

1 756 réflexions sur “Point de situation : 1. Électrons, drones et saboteurs

  1. Teasin ' dit :

    Flight Radar 24 du mouvement.
    Jake 27 – Boeing RC135 Rivet Joint – a 100km Nord est de Murmansk – Il doit être escorté car il y a aussi des stratotankers KC135 « LAGR56 »

    Lockheed – EP3E Aries II « TD45 » au dessus de la Mer Noire à 40nm dans le 170 de l’Ile aux Serpents.

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  2. Teasin ' dit :

    Flight radar 24
    Il y a de l’agitation dans l’air ce soir
    un P8 Poseidon patrouille vers la mer Noire en zone roumaine. AVEC un KC 135 « Nacho70 » il doit surement y avoir des « Combat Air Patrol »
    C’est assez rare à cette heure.

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    1. captainluck dit :

      Comment Lavrov peut-il s’estimer victorieux après ça ?
      Parce qu’il n’y a pas le terme « agression russe » dans le communiqué final ? C’est puéril, à la limite du gâtisme.

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  3. lamoucheducochelavraie dit :

    @Michel Goya : reposez vous et un grand merci pour vos posts, vos analyses et votre ouverture d’esprit. Nous ne connaissons pas mais je tiens à ce que vous sachiez l’admiration que j’ai pour vous : poster ainsi vos idées et laissez ensuite chacune et chacun les enrichir ou les critiquer sans chercher a les defendre coûte que coûte tout en restant toujours aussi factuel et précis.
    Encore merci et cela mérite bien une pause
    Bien à vous,

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  4. Teasin ' dit :

    Près de l’isle aux serpent, un drone russe a été liquidé par les FAU …pour 6 millions de dollars .
    « Le drone ennemi « Forpost », détruit dans la région de Zmeiny par les forces de défense aérienne du sud, est un spécimen plutôt intéressant et dangereux.
    ➡️Il est capable non seulement d’effectuer des reconnaissances, mais également d’éclairer des cibles avec un laser pour munitions de haute précision.
    ne caméra électro-optique et une caméra infrarouge sont utilisées comme moyen de suivi et de surveillance du drone, ce qui permet de l’utiliser 24 heures sur 24.
    🔴 »Forpost » peut voler pendant environ 18 heures et parcourir jusqu’à 250 km, et dans la version mise à jour jusqu’à 350 km.

    https://t.me/SJTF_Odes/666

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  5. lademilune dit :

    Article de Newt Gingrich sur Foxnews. Qui compare de manière intéressante la campagne ukrainienne à la Normandie de 44, et à la campagne de Vicksburg en 1863. Et rappelle que la campagne actuelle ne peut pas être jaugée à l’aune de l’instantanéité de l’information continue.
    Et, peut être plus important, qunad on sait qui est et ce que représente Newt Gingrich, il illustre à quel point le soutien des républicains conservateurs à l’Ukraine est appuyé, continu, et constant. Déja illustré par les positions de Mitch MacConnell par ailleurs.
    Ergo, d’ici à un éventuel retour de Trump (et même…), le soutien US à l’Ukraine reste assuré pour les temps prochains.
    https://www.foxnews.com/opinion/miracle-ukraine-shares-normandy-vicksburg

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      1. Teasin ' dit :

        Pire.
        Mine de rien ils ont pris le contrôle des tous les secteurs aéronautique, missiliers, par des prises de participation « judicieuses » dans les capitaux puis les directoires. Si dans les chars ils ont incontestablement un savoir faire … dans le secteur aéronautique de pointe y compris les fusées, ils n’en avaient aucun, Même si autrefois ils avaient été à l’origine des Me262 et autre V2 .
        ils s’étaient immiscés dans Aerostatiale, puis une autre giclée dans EADS…etc…
        ‘https://fr.wikipedia.org/wiki/MBDA
        ‘https://fr.wikipedia.org/wiki/A%C3%A9rospatiale_(entreprise)
        ‘https://fr.wikipedia.org/wiki/Arianespace

        Pour le moment seul AMD résiste, mais sans capacité de production pour faire face à la demande.

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        1. Tonton7327 dit :

          Ils leurs manque encore pas mal de pièces.
          Il y a aussi des équilibres savant où ils peuvent avoir le contrôle administratif sans disposer du vrais savoir-faire qui est lié à un site historique qui n’était pas allemand a l’origine.
          Un savoir faire cela ne se transfère pas seulement des notes écrites, et cela peut ce perdre très vite si ce n’est pas rigoureusement entretenu. C’est plus cela qui me fait peur.

          là on commence à comprendre la manouvre et il est grand temps de freiner sérieusement.

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    1. Tonton7327 dit :

      C’est un peu le cas de tous les partenariats d’ampleur.

      Quand les grand donneur d’ordre français s’applique a rincer les « partenaires » rang 2 c’est pas joli joli non plus. Ça choc moins car c’est en familles.
      Après si vous voulez le faire tous seul cela a un coup certain. Il faut juste être claire des le départ.

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      1. Teasin ' dit :

        Certes… mais il y a partenariat.
        Et prise de contrôle. Ca n’est pas le même jeu.
        Je vous l’ai déjà dit tonton, même au sein d’une grosse firme américaine, les teutons se la jouent solo… a se demander s’ils sont filiale ou pas.
        Du reste avec les japonais, ils ne fonctionnent pas… pourquoi, je ne sais pas.

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        1. Tonton7327 dit :

          J’ai travaillé une seule fois avec les allemands, un pauvre essai a deux balles car ils avaient la pièce en usine….
          j’ai été sévèrement briffé: Tonton, tu écrits tout même ce qui te parait évident et si tu as le moindre doute tu me fait relire le cahier des charges et les instructions.
          Effectivement j’ai eu en tout et pour tout deux mails :
          • L’accuser de réception de mon paquet d’instruction.
          • Et après un silence absolu malgré une relance, mes résultats avec la facture.

          Après c’est une façon de travailler.
          ce n’est pas sympatique.

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    1. Isaty dit :

      Ces plate-formes ont été subtilisées en 2014 : restitution à son propriétaire dit Tendar. Rappelez vous aussi l’an dernier une plateforme à mi-chemin entre l’ile aux Serpents et la Crimée qui avait pris feu (proche de la prise de Lyssychansk vers juillet) : elle a brûlé en torche durant des semaines, je la suivais sur FIRMS.

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    1. TLG dit :

      Ce n’est pas Opytne au sud de Bakhmut, mais Opytne au sud d’Adiivka (dont je parlais plus bas). Le charme des noms de ville communs en Ukraine (on se demande comment ils font pour s’y retrouver).

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    2. phenyr dit :

      Même si techniquement c’est correct, il vaut mieux préciser « sud d’Avdiivka ».
      L’Opytne de Bakhmut, quand il sera libéré, Bakhmut sera déjà ou pas loin de tomber 🙂

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  6. Isaty dit :

    Territoires occupés : Lyssychansk, quels changements depuis que les russes sont là, depuis 1 an (contrôle russe depuis le 3 juillet 2022) ?
    Les poubelles ne sont pas évacuées, il n’y a ni gaz, ni eau, ni communication.
    Il n’y a pas de travail, au lieu d’argent, les gens reçoivent des cadeaux sous forme de céréales et de ragoût bon marché.
    https://t.me/milinua/25714

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  7. UK-Reine dit :

    Communiqué Ministère de la défense du Royaume Uni 11 septembre 2023

    L’armée russe a l’intention de recruter 420 000 militaires contractuels d’ici fin 2023. Le 3 septembre 2023, le vice-président du Conseil de sécurité russe, Dimitri Medvedev, a déclaré que jusqu’à présent, 280 000 militaires avaient été recrutés. Ces chiffres ne peuvent pas être vérifiés de manière indépendante.
    La conscription en Russie continue d’avoir des effets négatifs sur la main-d’œuvre de son industrie. L’Institut de politique économique Yegor Gaidar a constaté que la pénurie de main-d’œuvre dans l’industrie russe a atteint un nouveau sommet de 42 % pour juillet 2023, soit 7 % de plus qu’en avril 2023.
    Contrairement aux efforts de conscription ailleurs, dans le secteur informatique, la Russie a pris des mesures pour préserver la main-d’œuvre. Cela met probablement en évidence les pénuries particulièrement aiguës dans le secteur après qu’environ 100 000 travailleurs informatiques ont quitté la Russie en 2022.
    Cela équivaut à 10 % de la main-d’œuvre du secteur informatique. Le 4 septembre 2023, le président Poutine a signé un décret visant à relever de 27 à 30 ans l’âge d’exonération du recrutement militaire pour les professionnels de l’informatique.
    Cela montre que la mobilisation et la conscription en Russie ont aggravé la pénurie de main-d’œuvre non militaire. À l’approche des élections présidentielles russes prévues en mars 2024, les autorités russes chercheront probablement à éviter de nouvelles mobilisations impopulaires.

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    1. TLG dit :

      Allons donc. Les Russes veulent recruter 420 000 d’ici fin 2023, sachant qu’ils en ont déjà recrutés 280 000 selon leur propres chiffres. Soit 140 000 supplémentaires.

      Donc, selon les chiffres Russes, ils ont déjà envoyé en Ukraine:
      200 000 : force d’invasion initiale
      300 000 : mobilisation « partielle » de septembre 2022
      70 000: recrutement de prisonniers Wagner & co
      280 000: « Volontaires » depuis janvier 2023

      Soit 850 000 hommes. Sans compter les Tchétchènes, les BARS, les PMC, etc. On ne doit pas être loin d’un million d’hommes officiellement envoyés en Ukraine.

      Sachant qu’il y a environ 400 000 russes actuellement en Ukraine, se pose la question: où sont passés les 600 000 autres ?

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      1. Je pense qu’il en a « Hors de combat » en quantité supérieure à ce qu’on pense, et des disparus, déserteurs, planqués hors de Russie.
        On est déjà à 270 000 pertes chez Ragnar Bjartur Gudmundsson

        Quelqu’un qui poste ici, avait sur son site, émis une hypothèse argumentée sur les pertes russes.
        S’il se reconnait, ce serait bien qu’il redonne le lien.

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  8. TLG dit :

    Un drone de la 11e brigade de la garde nationale détruit un système de surveillance à Oleshky, près de Kherson.

    Pourtant, cette brigade est censée être sur l’axe « Tokmak » d’après les cartes…

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  9. Tendar met en exergue un point intéressant, qui selon moi (qui y connait plein de chose et dont la boule de crystal fonctionne à plein régime) va jouer un rôle important sur la suite: la méthode ukrainienne ne cherche pas vraiment la percée.

    Alors oui, c’est pas ce que tout le monde espérait: pas de chevauchée fantastique sur les arrières pour tout de suite. La réalité du terrain a montré que la densité de mine l’interdit. Mais ce n’est pas forcément nécessaire vu l’état des troupes russes, dont un « geste de bonne volonté » devient de plus en plus crédible.

    Ce qui est selon moi important, c’est ce que ça dit sur la logistique: les distances sont limités, et la logistique russe à la ramasse. Donc la raspoutitsa, si elle va tout ralentir pour un temps, ne va pas forcément arrêter les opérations. Les ukrainiens ont d’ailleurs annoncé qu’ils ne comptaient pas s’arrêter (pas le choix pour atteindre des objectifs valorisés).

    Je pense que bien plus que la météo, ce sont l’usure des troupes et les stocks de munitions qui décideront de la fin des opérations. donc pas forcément dans un mois ou 40 jours.

    Ca ressemble à du wishful thinking, mais ça me semble tout de même fondé.

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    1. Tonton7327 dit :

      Ce n’est pas forcement du wishful thinking.

      la saison de la boue ne démarre pas uniformément sur tout le territoire et des moyens d’action comme les drones sont beaucoup moins sensible à la boue que les chars.

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    2. elrindell dit :

      Et sa conclusion : The strategy of the Ukrainian Army might not look spectacular, but it works, when continued to its logical end. It is exactly how an army would operate in order to soften up an entrenched enemy to a point where it is untenable to continue to fight and withdraw. All what is needed is stamina and patience.

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  10. Isaty dit :

    Les occupants ont torturé 90% des prisonniers de guerre ukrainiens (ONU)

    « Il ne s’agit pas de manifestations aléatoires ou de déviations individuelles, elles font partie d’une politique d’État visant à intimider, à inciter à la terreur ou à obtenir des aveux « , a déclaré Alice Jill Edwards, rapporteuse spéciale de l’ONU sur le recours à la torture.
    https://t.me/donbas24/29775

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  11. Isaty dit :

    Tiens, tiens, Lula réalise qu’il a parlé trop vite. Le Brésil est membre du CPI !
    Le président brésilien Lula a retiré sa déclaration selon laquelle personne n’arrêterait Poutine à son arrivée au Brésil. Lula a déclaré qu’il « ne sait pas si la justice brésilienne arrêtera Poutine ».
    *https://twitter.com/NOELreports/status/1701127068409295337

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    1. trollnews dit :

      De toute manière, en interne suite à la liquidation de Prigojine, et en externe avec tous les crimes de guerre commis en son nom par son armée. Il y a peu de chance que Putin sorte souvent du bunker dans lequel il se planque !

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  12. Isaty dit :

    Interview de V.Zelensky par l’Economist mais je n’ai lu que le résumé => réservé pour les abonnés.

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    1. Isaty dit :

      Sur ce thème, un autre entretien avec V. Zelensky (CNN) :
      «  »L’accélération de la contre-offensive dépend de nombreux enjeux et moments. Mais nous devons nous rappeler que nous avons besoin d’un résultat. Nous devons revenir, désoccuper nos terres. Et ce n’est pas seulement une question de terre, c’est aussi une question de personnes. Une guerre gelée n’est pas la paix. »
      https://t.me/OP_UA/10402

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  13. Un thread qui en lient d’autres, explicitant les difficultés au niveau de l’essence de la Russie:
    – tout part pour le front (bon, pas étonnant),
    – 2-3 cigarettes mal éteintes combinées aux sanctions sur le matos & les compétences « limitent » les capacités de raffinerie,
    – Parait-il que des gens feraient de la contrebande au dépends des militaires??? Incroyable…
    – Le transport est très compliqués: conversion des citernes de transport pas évidents, trains en berne (matériels soviétiques & embargo sur les roulement à billes), transports routiers de plus en plus mal (accès d’obus-dans-le-camion, usures des pneus (les obus et le carburants, c’est lourd)…)

    Bref, ça devient tellement difficile que l’agriculture en pâtie sérieusement. Sans parler des pénuries à la pompe (à part à Moscou et St-Pétersbourg, bien sûr). Des solutions existent, mais ça ne s’improvise pas en quelques semaines (et comme la SMO ne devait durer que quelques jours, rien n’a été prévu).

    A suivre de près. Avec en plus l’inflation, ça devient intéressant.

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    1. mi_esperas dit :

      c’est vrai que si problème d’approvisionnement en pétrole qui va en majorité à l’effort de guerre, la production d’engrais risque d’en pâtir, et c’est aussi une grosse partie du pib russe

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    2. jpm721965 dit :

      Bonjour,

      Il y a un petit détail, dont il est difficile de connaitre l’importance réelle, à prendre en compte pour envisager une explication des difficultés actuelles de la Russie en matière de pétrole.

      C’est que la capacité maximale de production russe a été atteinte en 1987, avec de l’ordre de 575 millions de barils par jour(mb/j). Dans les dix années qui ont suivi, avec la dislocation de l’URSS, et l’attrition géologique, la production russe a chuté à proximité de 300 mb/j. A partir de l’année 2000, dans un contexte politique plus stable, mais surtout avec l’aide des majors occidentales, dont Total, la production est remontée progressivement jusqu’à atteindre environ 540 mb/j vers 2014, dernière année pour laquelle je dispose de données fiables.
      Cette forte remontée s’explique par la mise en oeuvre de techniques de récupération sophistiquées par les majors, et par la mise en exploitation de gisements plus « techniques », toujours avec l’appui voire grâce à la technologie maitrisée par les majors.
      Dans le contexte actuel, un moindre investissement des majors est de nature à affecter sérieusement la production russe.
      Je ne sais pas ce qu’il en est précisément, mais c’est un élément à avoir en tête.

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      1. anequivielle dit :

        Un petit détail il s’agit de milliards de tonnes annuels et non de millions de baril jour. La production mondiale est en dessous de 100 millions de barils jour.
        Sinon complètement raccord avec le raisonnement.
        L’expérience Venezuela et Iran ont en effet montré la vitesse à laquelle les champs de pétrole se « désagrègent » quand les compagnies qui savent faire s’en vont du fait des sanctions.
        La Russie (et la Chine) ont quand même une surface industrielle qui doit arriver à trouver des solutions qui marchent moins bien, moins longtemps mais qui évitent l’arrêt.
        Je pense que les Russes vont avoir des problèmes de chauffage cet hiver. Ils utilisent beaucoup le charbon et le gaz mais aussi le fuel. Ils étaient tellement heureux de nous plonger dans le froid l’hiver dernier que cette perspective m’amuse.
        Sans compter que la logistique du charbon était déjà totalement farfelue avant guerre du fait de subventions plus ou moins erratiques et d’une priorité au transport à tout le reste (qui paye mieux) et que le charbon pourrait donc avoir du mal à arriver dans ces merveilleuses centrales de chauffage collectif au charbon qui font la fierté des soviétiques depuis 60 ans.

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    3. anequivielle dit :

      Kommersant obligé de parler de ce problème de pénuries ce matin de façon détaillée mais obscure.
      1/Le ministre en charge a dit que les compagnies pétrolières s’engageaient à résoudre le problème: ce sont donc elles les responsables..
      2/ Il n’y a pas de problème de logistique (ça se dirait donc): « La situation dans le sud de la Russie est davantage liée non pas à des difficultés logistiques, mais au fait que « « quelqu’un essayait juste de jouer sur la situation – fermer des stations-service, créer une pénurie artificielle », a déclaré le ministre « . Donc de la spéculation par l’ennemi de l’intérieur.
      3/ Les coupables vont être identifiés et punis.
      En lecture post soviétique de la situation, ceux qui disent qu’il y a un problème seront punis, la logistique est pourrie, tout ceux qui font de la contrebande et corrompent allègrement le système seront promus pour aller nuire ailleurs. En parallèle on va envoyer la télévision filmer un tracteur qui roule encore pour montrer que tout va bien et que le problème qui n’existe pas est résolu.
      https://www.kommersant.ru/doc/6210089?from=vertical_lenta

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        1. anequivielle dit :

          Tout à fait. Mon avatar est d’ailleurs la photo de cette sculpture.
          Je suis à peu près aussi incongru sur un forum de militaires que cet âne qui joue de la musique à l’entrée d’une cathédrale.
          Et je suis « foutrement moyenâgeux ».

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      1. Anslayo, c’est l’Aberkhane du forum ….
        La même propension au mensonge, la même « grand gueule » pour cacher la faiblesses de ses arguments ….
        Je dénie à Aberkhane toute éloquence … C’est plutôt comme notre troll local une suffisance verbale qui peut impressionner certaines personnes qui ne connaissent pas les dossiers évoqués ….

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        1. Gus dit :

          J’ai suivi un jour une formation où l’intervenante nous le présentait comme un parangon de la rhétorique… A l’époque, je ne connaissais pas le zigue, mais dès que je suis allé voir ce qu’il bavait, je suis tombé des nues. Qu’une baudruche pareille puisse fasciner ainsi tant de gens me laisse pantois (et aussi un peu désespéré de l’espèce humaine, il faut bien le dire…)

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    1. mi_esperas dit :

      si type est intéressant dans la mesure où il permet de comprendre pourquoi n’importe quelle théorie même la plus iconoclaste peut être acceptée par un public qui peut être captivé par une certaine éloquence de celui qui parle
      comme quoi, l’éloquence peut être capable de nous présenter un plat de merde comme du caviar
      le public « complotiste » qui va des climato-septiques, des platistes, en passant par certains gilets jaunes ne peut être que friand des poncifs binaires de ces imposteurs
      quand je regarde ce genre de mytho, je ne peux pas m’empêcher de penser que le type doit avoir un besoin de reconnaissance énorme pour être capable de s’inventer un CV béton qui doit remplir plusieurs vies

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  14. Jens Stolenberg comme pour faire exprès de faire chier Poutine, réaffirme que:
    https://www.nato.int/cps/en/natohq/opinions_218172.htm?selectedLocale=en

    1) la guerre a commencé en 2014 et non pas lors de l' »agression » de 2022. Autant le dire.
    2) l’Ukraine va, doit, peut et bientôt intégrer l’OTAN. Autant le réaffirmer encore et encore.
    3) C’est bien l’arrêt de l’extension de l’OTAN par ailleurs refusée (we reject that), qui était une condition pour ne pas attaquer l’Ukraine.

    Merci à un fonctionnaire norvégien de décider seul de la paix et de la guerre dans le monde.
    Réaffirmé récemment par Sarkozy, publiquement expliqué par tous les chefs d’Etat du monde jusqu’en 2014, et par Joe Biden encore récemment, il n’est pas question que l’Ukraine entre dans l’OTAN. Pourquoi ces réaffirmations ?
    On laissera au lecteur à titre d’exercice l’expliquer en deux paragraphes.

    Pour finir, le très con (comment ne pas le penser) Stoltenberg assume par son « we reject » avoir donné à Poutine l’occasion d’attaquer. Une telle transparence laisse pantois. Comme si la théorie de la provocation délibérée basée sur l’assurance de l’efficacité de la réponse, militaire et économique avait du sens.
    Comme si le monde occidental était dirigé par des dingues et un gâteux, le gâteux considérant tout de même, malgré le délire des dingues qu’une guerre nucléaire n’est pas souhaitable…

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    1. /!\ Troll, ne pas nourrir.

      Pour débunker, car là franchement ça en devient rigolo.

      Les arguments:
      – « La guerre a commencé en 2014 et non pas lors de l’ »agression » de 2022. Autant le dire. »: pas besoin de guillemets à agression. C’est documenté, et il y a plein de preuves données ici-même que c’est bien l’armée russe qui a engagé les hostilité dans le Donbass en 2014. Merci de le reconnaitre.
      – « L’Ukraine va, doit, peut et bientôt intégrer l’OTAN. Autant le réaffirmer encore et encore. »: Bah… oui.
      – « C’est bien l’arrêt de l’extension de l’OTAN par ailleurs refusée (we reject that), qui était une condition pour ne pas attaquer l’Ukraine. »: Encore une fois: ce n’est pas à la Russie de décider des alliances (à fortiori défensive) des autres pays. Et comme vous avez vous-même mit en exergue que l’Ukraine a été attaqué par la Russie en 2014, il n’y a rien de choquant à ce qu’ils cherchent une protection. La Russie a effectivement attaqué un pays qui ne la menaçait pas, car ce pays (souverain) ne respectait pas ses ordres.

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    2. Fonctionnaire norvégien ?

      « Jens Stoltenberg est devenu secrétaire général de l’OTAN en octobre 2014. Au cours de sa carrière, il a exercé des fonctions prestigieuses en Norvège, dont celle de premier ministre, et au niveau international, notamment en tant qu’envoyé spécial de l’ONU. »

      Guignol propagandiste au comble de la médiocrité intellectuelle…

      On peut faire un sondage sur ce site pour connaitre le plus con du site ….

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      1. Lavrenti dit :

        /!\ « Donc fonctionnaire norvégien »

        Vous semblez avoir du mal à faire la différence entre un fonctionnaire et un premier ministre.

        Peut-être y parviendrez vous lorsque vous aurez dépassé le stade anal?

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        1. Lavrenti dit :

          /!\ Mon cher Youri. C’est parce que le français n’est pas votre langue natale que vous avez quelques difficultés à le comprendre.

          Fonctionnaire, ça veut dire salarié par l’état.
          Premier ministre ça veut dire homme d’état élu.

          L’importance relative des fonctions de chacun n’a rien à voir là dedans ce sont simplement des choses complètement différentes.

          Votre habitude de vous exprimer phonétiquement n’a pas que des avantages on dirait.

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  15. UK-Reine dit :

    ISW
    ÉVALUATION DE LA CAMPAGNE OFFENSIVE RUSSE, 10 SEPTEMBRE 2023
    PDF complet

    Cliquer pour accéder à Russian%20Offensive%20Campaign%20Assessment%2C%20September%2010%2C%202023%20PDF.pdf

    • Les forces ukrainiennes ont continué d’avancer au sud de Robotyne, dans l’ouest de l’oblast de Zaporizhia, et auraient avancé près de Bakhmut le 10 septembre.
    • Le chef de la Direction principale du renseignement militaire ukrainien (GUR), Kyrylo Budanov, a déclaré le 10 septembre que les forces ukrainiennes poursuivraient leurs opérations de contre-offensive jusqu’à la fin de 2023. Le temps froid et humide affectera mais ne stoppera pas les combats actifs, comme cela a été le cas au cours des 18 premiers mois de la guerre. .
    • Le personnel militaire russe continue de détailler les problèmes persistants qui entravent les opérations russes le long de la ligne de front en Ukraine.
    • Les forces russes ont mené une série de frappes de drones Shahed-131/-136 ciblant l’oblast de Kiev dans la nuit du 9 au 10 septembre.
    • Les forces russes ont mené des opérations offensives le long de la ligne Koupyansk-Svatove-Kreminna, près de Bakhmut, le long de la ligne Avdiivka-Donetsk, dans la zone frontalière de Donetsk-oblast de Zaporizhia et dans l’ouest de l’oblast de Zaporizhia et auraient regagné certaines positions perdues dans certaines zones.
    • Le porte-parole de la Direction principale des renseignements ukrainiens (GUR), le général de division Vadym Skibitskyi, a déclaré le 10 septembre que l’armée russe avait concentré plus de 420 000 militaires en Ukraine occupée, sans compter la Rosgvardia (garde nationale russe) et d’autres unités et structures militaires.
    • Les responsables de l’occupation russe ont organisé le dernier jour de vote pour les élections régionales russes dans les territoires occupés le 10 septembre, poursuivant leurs efforts pour contraindre les habitants à voter et présenter les élections comme légitimes.

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  16. trollnews dit :

    Jour 564 : 10 septembre

    Aujourd’hui, il y a beaucoup d’activité vers Tokmak.

    Alors que les Ukrainiens sécurisaient la route vers Robotyne, ils ont commencé à intensifier leurs opérations offensives dans toutes les directions. La première direction a été Kopani. L’objectif des Ukrainiens est de démolir les vestiges de la première ligne de défense afin d’obtenir une plus grande liberté de mouvement à l’intérieur de la tête de pont. Comme vous pouvez le constater, si les Ukrainiens ont brisé il y a longtemps la section Robotyne-Verbove de la première ligne de défense, la section Robotyne-Kopani est restée pratiquement intacte, limitant le mouvement des unités d’assaut ukrainiennes.

    Si hier, il a été confirmé que les Ukrainiens avaient capturé jusqu’à trois réseaux de tranchées russes à l’ouest de Robotyne en les attaquant depuis le village lui-même, aujourd’hui, selon des sources russes, les Ukrainiens ont ouvert des lignes d’attaque supplémentaires depuis le nord et ont réussi à gagner plus de terrain. Des sources ukrainiennes ont publié des images de combat montrant comment plusieurs Léopards 2A6 sapaient la défense russe dans les limites des arbres avant l’assaut de l’infanterie en les démolissant avec des obus hautement explosifs. Dès l’instant où les Ukrainiens ont vu l’explosion du premier obus d’artillerie russe, ils se sont retirés, ne laissant jamais aux Russes le temps de corriger leurs tirs et de détruire les Léopards. Cependant, cela était déjà suffisant et après une série d’assauts, les Russes furent repoussés de plusieurs positions. Peu de temps après, des combattants ukrainiens ont publié une vidéo montrant comment ils évacuaient un char russe coincé, ce qui suggère que les champs qui se trouvaient auparavant dans la zone grise sont désormais sous contrôle total ukrainien.

    Ce n’était qu’un début. Aujourd’hui, les Ukrainiens ont également mené un raid de chars sur Novoprokopivka. Les images de combat récemment diffusées ont donné des informations sur ce qui se passait réellement sur le terrain. Il semble que les chars soient entrés dans la zone juste après la préparation de l’artillerie, qui avait réussi à faire exploser de petits dépôts de munitions russes dans les abris. Après que les chars ont réduit la distance et se soient rapprochés de la limite des arbres, l’un d’entre eux a essayé de traverser la ligne et de longer la limite des arbres du côté ukrainien. Il s’agit d’une décision très avisée, car elle provoque les détonations de mines antipersonnel et crée des pistes sûres pour l’infanterie qui va entrer dans cette région après les chars. Le plus difficile est d’y arriver en toute sécurité, et les combattants ukrainiens auront beaucoup de terrain dégagé du côté le plus sécurisé. Une fois sur place, l’infanterie pourra déminer progressivement toute la limite des arbres.

    Les chars recherchèrent également des abris intacts ou des fortifications pouvant présenter une menace, notamment pour l’infanterie, et veillèrent à ce que tout soit démoli. Bientôt, la limite des arbres fut dégagée. Cependant, les Ukrainiens ne se sont pas arrêtés là et sont allés plus loin. À mesure qu’ils se rapprochaient des nouvelles positions, les chars se retrouvèrent en vue directe de l’une des positions ATGM russes. Malheureusement pour les Russes, le missile a raté sa cible. Un opérateur de drone ukrainien a immédiatement identifié la zone d’où le missile a été lancé et a donné les coordonnées aux équipages de l’artillerie et des chars. La position ATGM a été rapidement supprimée et complètement démolie, et les Ukrainiens ont décidé de poursuivre leur mouvement encore plus profondément. Peu de temps après, ils sont arrivés juste devant le village de Novoprokopivka et ont ouvert le feu sur les Russes à l’intérieur du village. Les chars debout sont devenus une cible idéale et les Russes ont tenté à nouveau de les détruire. Heureusement, l’opérateur ukrainien du drone a été extrêmement vigilant, a remarqué le drone kamikaze russe et en a immédiatement informé l’équipage. Le drone a également raté sa cible. Une fois tous les objectifs atteints, les équipages des chars sont retournés à la base.

    Une fois le raid de chars terminé, l’infanterie ukrainienne a mené une opération de nettoyage et a établi un contrôle total sur les nouvelles positions. Un combattant a montré que son unité avait rassemblé tout un coffre de matériel dans les tranchées. Un autre combattant a filmé une vidéo sur la ligne de contact entre Robotyne et Novoprokovka. En raison de la nécessité de traverser un espace ouvert, l’unité de reconnaissance devait toujours être en marche. Le combattant a déclaré que la zone était surveillée et que certaines sections du sentier étaient non seulement densément minées, mais aussi sous le contrôle de tireurs d’élite. Le fait que le combattant ait publié la vidéo signifie qu’il est revenu sain et sauf et que l’opération a probablement été couronnée de succès.
    Dans l’ensemble, les Ukrainiens ont commencé à engager leurs chars beaucoup plus fréquemment, ce qui leur a permis d’accélérer le rythme de leur progression.
    Les analystes ont affirmé que la tête de pont continue de s’élargir et que les Russes continuent de perdre une colline après l’autre. Les Ukrainiens vont pouvoir utiliser leurs tanks encore plus massivement, car la zone sera plus sécurisée.
    Comme le montrent les images, les actions des tanks simplifient beaucoup le travail de l’infanterie, bien plus que de simples frappes d’artillerie. https://youtu.be/thgJd1qjcqQ

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  17. On entend de nouveau sur certaines chaines, parler de l utilisation éventuelle d armes nucléaires tactiques par la Russie ces derniers temps.
    J ai déja exprimé mon opinion sur le sujet de l apocalypse^^ je m en tape, je bosse a 2 km du siege de l otan et je vis a 10 k du siege de SHAPE 🙂 Donc en cas de grand barbecue avec supplément champignon atomique, j aurai pas a survivre a un hiver nucléaire, je serai carbonisé, volatilisé, évaporé et tout mes proches avec moi, donc… je m en inquiête comme de l éventualité d un astéroîde frappant la terre…
    Le tactique, en fait, je m étonne qu a la télévision on ne pousse pas le débat jusqu au bout, lui préférant un ramassis de suppositon sur la riposte.
    Donc…
    Et bien supposons le, tiens, pour voir.
    Bardaf, L armée Russe de guerre lasse, tente d éviter un couteux enlisement en lançant une ogive tactique pour dire a tout le monde « je suis fou, et j ai la plus grosse ».
    Militairement cela a peu d intérêt.
    La riposte conventionelle risque de sceller la fin de l opération spéciale.
    Mais, il y a un effet a long terme. Celui de briser a tout jamais le rêve tordu des Pan-russes.
    Ils parlent peu, essayant de trouver un équilibre, les pays d asie centrale, que les pan-russes convoitent.
    Kazakhstan, Uzbekhistan, Turmenistan, Tadjikistan,Kirgizhistan.
    Ils parlent peu les pays du caucase, tout a leur guerre, ou essayant de trouver une porte de sortie.
    Géorgie, Azerbaidjan, Armenie.
    Et la, boum, une vilaine bombe atomique, tactique, sur l Ukraine?
    Ils ont beau, pour certains, être des dictatures, il y a des réflexes communs a tous les pays.
    Ils chercheront 2 choses : un parapluie nucléaire et la plus grande indépendance possible.
    La russie peut offrir le parapluie au prix de l indépendance…
    Et qu offrira la Chine par exemple? A ces pays d Asie centrale, riche en ressources et en terres?
    Et qu offrira l Otan aux pays du Caucase? (si, si, en cas d attaque nucléaire, fait inédit, on peut aller jusque la).
    Abattre sa derniere carte pour un résultat si hasardeux… Et prendre le risque de se faire fesser par l OTAN en Ukraine, niquer par la Chine en Asie centrale et dans le caucase par l UE et la Turquie… Et de devoir se contorsionner au niveau interne pour justifier la perte de son armée, de sa flotte, de l Asie centrale ,du caucase et l acquisition possible d un joli nuage poussé par les vents, tout cela pour sauver la face…
    Déja comme cela Poutine est mal barré a ce niveau, un traitre on s en méfie. Il a trahi l Ukraine (accords de budapest, pas de déclaration de guerre), si il passe a la traitrise atomique, ca va pas l aider. Et je crois qu il le sait, et quil espere qu on soit assez cons pour pas le savoir.

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    1. Discours habituel des propagandistes russo-Nazis (moi aussi je sais utiliser des sobriquets dévalorisants).

      La Russie va se fâcher …. La réponse a déjà été donnée par les Américains, si une seule bombe atomique tombe sur l’Ukraine, l’armée russe en Ukraine sera entièrement détruite pas des moyens conventionnels.

      Les Américains n’ont guère le choix …
      Ne rien faire c’est valider qu’une puissance agressive comme la Russie puisse par un chantage, perdre sur le terrain contre un adversaire motivé mais sauver la face par l’usage de l’arme atomique sur un pays qui défend sa terre.

      De quoi valider que ce n’est plus l’usage de la dusuasion nucléaire pour protéger son territoire mais l’agressivité territoriales sous parapluie atomique. Clairement un appel à l’extension de l’usage de la bombe pour les tyraneaux qui prolifèrent au grand bonheur de leur thuriféraire sur ce site.

      IL y a une constante chez les trolls pro-russes depuis le début de cette guerre. Quand la menace atomique ressort, c’est que la Russie est en mauvaise posture.

      Donc, ca va mal pour la Russie, économiquement et militairement …..

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    2. Laurent dit :

      « peuvent ils prendre eux même le risque de se voir attaquer avec une ou plusieurs bombes nucléaires ? » : c’est bien la raison pour laquelle l’OTAN est resté très prudent (contrairement aux Russes) et ne recherche pas l’escalade nucléaire. En revanche, habilement, ils font monter la pression (cuire la grenouille) de façon conventionnelle.

      Quant au caractère « sacré » du territoire national pour les Russes, dont ferait partie la Crimée, on a vu ce qu’il en était. Les premières déclarations, de Poutine comme de Medvedev, étaient que toute attaque, même de missile, sur le territoire russe serait considérée comme une provocation enclenchant le feu nucléaire. Soit. Donc les Ukrainiens ont mené des opérations de sabotage sur le territoire russe, sans en revendiquer la paternité, et tout s’est bien passé. Les Américains ont refusé de fournir des missiles pouvant frapper le territoire russe.

      Puis Poutine a déclaré que les territoires conquis (Kherson, Zaporijia, Donetsk et Louhansk) étaient à jamais russes, et à ce titre, que toute conquête serait une attaque contre le territoire russe. Soit. Les Ukrainiens ont repris Kherson, repris Izioum, et on attend toujours les frappes russes.

      Puis les Ukrainiens ont revendiqué leurs attaques passées (contre le pont de Kertch, contre des aérodromes russes), et ont soutenu des offensives autour de Belgorod. Ils ont même fait des frappes de SCALPs (fournis par le RU et la France) contre la Crimée. Pas de réaction de Moscou, hormis des attaques de drones et de missiles (dont les Ukrainiens commencent à avoir l’habitude et contre lesquels leur défense AA devient plus performante).

      Enfin, les USA promettent des ATACMS de portée 300km, les Ukrainiens font quotidiennement des attaques de drones contre Moscou et contre des bases en Russie, et toujours aucune réaction.

      Vous savez quoi ? Quand on prétend être une grande gueule, il faut avoir les bras qui suivent. La Russie ne répond pas à la montée en puissance de l’Ukraine : vous pouvez dire que c’est de l’apaisement (particulièrement drôle quand on voit l’histoire récente de la Russie en Tchétchénie, en Syrie, en Ukraine et en Géorgie), nous y voyons un aveu de faiblesse. La Chine est sans doute d’accord là-dessus, et supporterait mal une attaque nucléaire russe, elle l’a confirmé plusieurs fois. Donc quand on se retrouve le pantalon sur les chevilles, ne pas s’étonner de recevoir une fessée… La menace nucléaire n’est effective que si elle est crédible ; cela fait longtemps que les gesticulations de Moscou ne le sont plus !

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  18. karl4072 dit :

    Comment reconnaitre un troll, il veut toujours qu’ont cesse toute aide aux Kyevins, pour qu’ils arrétent de se battre et que la guerre cesse.
    Bizarrement ils ne veulent jamais que les russes arrêtent de se battre et rentre chez eux pour éviter le bain de sang.
    ils pensent que les Ukrainiens vont se rendre si on ne les soutien pas. GROSSE ERREUR
    qui a déjà transformée une opération spéciale de 3 jours en calvaire sans fin.
    Mais ils sont définitivement trop idiots pour comprendre que seule la volonté d’un peuple compte.

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    1. Laurent dit :

      Et pourquoi engager l’OTAN dans une guerre et risquer la vie de ses soldats (ce qui est généralement LE point d’achoppement des guerres occidentales), tandis que l’Ukraine souhaite continuer la guerre et est prête à engager ses hommes, en utilisant une fraction minuscule du budget OTAN, tout en réduisant à néant la puissance militaire russe ? La situation actuelle est totalement bénéfique pour les USA (d’un point de vue purement cynique), alors qu’elle est désastreuse pour les Russes ! Cela fait bien longtemps qu’un chef d’Etat compétent, bien informé et avisé (pas Poutine, quoi), aurait cherché une sortie de crise par la voie diplomatique pour cesser de détruire la puissance de son pays…

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    2. lademilune dit :

      Si l’approvisionnement (vital) en munitions augmente autant que nécessaire, les Russes ne vont pas se rendre, mais seront vaincus.
      Les ukrainiens n’occuperont pas de territoires autres que les leurs, qu’ils libèreront.
      La Crimée récupérée par l’Ukraine, Sebastopol comprise, la russie n’auras pas d’autre choix que de trouver un accord démilitarisant ses provinces Sud, faute de quoi elle perdra tout accès à la mer Noire.
      En permettant d’accélérer ce dénouement, l’augmentation de la fourniture d’armes et de munitions à l’Ukraine est juste un moyen de sauver des vies, y compris des vies russes.

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  19. jsp dit :

    A la suite d’un voyage en Pologne pour visiter les structures d’accueil destinées aux réfugiés ukrainiens en 2022, Manuela Tulli a découvert l’histoire de la famille Ulma, polonais assassinés en 1944 par les nazis pour avoir aidé leurs voisins juifs.

    « La famille Ulma incarne la sainteté ordinaire »


    publication de 2013 :
    shabbat-goy.com/une-famille-polonaise-ordinaire/
    aussi article dans le Guardian :
    theguardian.com/world/2023/sep/10/vatican-beatifies-polish-family-executed-by-nazis-for-sheltering-jews

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  20. Tonton7327 dit :

    voici des chiffres solides au sujet des céréales.

    https://portsetcorridors.com/2023/cereales-la-logistique-jouera-un-role-determinant-sur-la-campagne-2023-2024/

    les poits discutés plus tôt

    Une logistique terrestre [ukrainienne] avec une capacité de 4,5 Mt [par mois]
    L’exportation de céréales par transport terrestre ne peut se faire que dans des capacités limitées. Selon Agritel, l’Ukraine peut exporter 4,5 Mt par mois par le fleuve, la route et le ferroviaire. De plus, les pays frontaliers comme la Pologne et la Hongrie sont réticents à l’arrivée massive de céréales sans droits de douane. La décision de l’Union européenne d’exempter les céréales ukrainiennes de droits de douane constitue un handicap pour la production de ces pays européens. L’UE a accordé des compensations à ces pays mais sur une période limitée. Il est prévu de revoir ces dispositions dans le courant du mois de septembre.

    pour la capacité de la russie a exporter

    Les partenariats céréaliers de la Russie
    Quant aux blés russes, « il n’est pas question, à ce jour, d’empêcher la Russie d’exporter son blé sous peine de voir une crise alimentaire mondiale », répète à l’envi les spécialistes. Cependant, les sanctions contre la Russie prévoient d’exclure le pays du système bancaire mondial Swift. Alors, pour continuer à exporter sa production, le pays négocie des partenariats. Ainsi, l’Égypte trouve des financements au Qatar et Dubaï pour financer ses importations de blés russes. D’autres partenaires commerciaux de la Russie négocient sous forme de troc : du blé contre des matières premières.

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        1. anslayo alias carmignola (et autres alias passés) et diodorix, n’y aurait-il pas un trouble dissociatif de la personnalité ?

          Dans la Russie brejnévienne, on se retrouvait en asile psychiatrique pour bien moins que cela. Sous Poutine, on prend moins de gants : ainsi Kara-Murza condamné à 25 ans de « colonie pénitentiaire », après que les poisons aient échoué.

          Fabrice

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    1. pefleretour dit :

      Un modéle du genre abscon, votre dernière phrase. Ces phrases passes partout conviennent à n’importe quelle assemblée de cons. Sortez là du contexte de votre post, vous pouvez la recaler n’importe où. Blog de cuisine, discours politique, …
      Voila toute la force de vos arguments rances.
      Pour le reste, comme d’hab’ : de la merde. La phrase du chef d’état-major est également interprétable comme « d’ici les pluies nous allons vous armer plus, et plus vite. Message aux russes : barrez-vous, sinon pan-pan cul-cul ».
      Alors la profondeur de vos analyses, merci.
      Ps : vous m’avez déjà traité sur ce blog de porc affalé sur son canapé, de mangeur de chips, de sodomite, de niais, d’Ukrainien (seul votre esprit empuanti peut considérer celà comme une insulte. Plutôt un compliment. Après « soyez saouls, mais comme les Polonais (compliment de Napoléon)! », nous aurons « Brave Comme un Ukrainien! », « Battez-vous, mais comme un Ukrainien! ») et divers autres noms d’oiseaux. Innovez, merci.

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      1. pefleretour dit :

        Après les insultes, les menaces? « Cela vous sauverait ainsi la mise », c’est à dire? Que si la russie finit grâce à des cloportes comme vous à diffuser son poison dans nos institutions, alors je serais maltraité?
        Les menaces voilées, comme l’apologie de la pédophilie et l’homophobie notamment sont punies par la loi. Alors certes, vous n’avez de lois que celles de vos groupuscules de niaiseux. Patriote de votre façon de voir. Mais vous tombez sous le coup de certains articles assez explicites

        Par ailleurs menacez jamais ceux que vous voulez abattre : ils se méfieraient.
        Pour le reste, l’attaque des cloportes de votre acabit m’en touche une sans faire bouger l’autre (j’essaye de faire aussi vulgaire que vous mais je manque d’entraînement).

        « Moi je dis ça je dis rien » : en effet. Mais taisez-vous tout de même.

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  21. Teasin ' dit :

    Hit à 960m
    On voit le réticule relever au départ du coup. Viseur thermique.
    Notez que le tireur vise sur le grid immédiatement en dessous du réticule, ça évite de mettre un clic.

    [video src="https://storage2.censor.net/video/3/100923_ffhn.mp4" /]

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      1. pefleretour dit :

        « La grande époque » : ah oui, adepte du fourre-tout « c’était mieux avant ». Votre passéisme est conspué d’Horace à IAM.
        « On voyait » : qui? Vous et vos amis? Premiers émois? Attention vous allez encore tacher votre clavier. et bien sur, ON, ON, ON…
        « Les gens s’enfiler » : tout en vous respire joie amour et harmonie.
        Vous m’invectiviez, en me disant « pensez à vos enfants bon dieu! ». En dehors du commandement enfreint (Tu n’invoqueras point le nom de l’Éternel ton Dieu à l’appui du mensonge ; car l’Éternel ne laisse pas impuni celui qui invoque son nom pour le mensonge.), je vous avoue surtout penser aux vôtres, d’enfants. Et je les espère résilients. Pas trop dur d’avoir été abandonné? Vous voulez en parler? J’ai d’excellentes adresses si besoin.
        Sans rancune. La France est un pays qui sait soigner, ne vous sentez pas seul. Vous serez accompagné dans votre difficile parcours de soins.

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        1. Teasin ' dit :

          Laissez le ….
          Il ne pense qu’à son kiki. Une main sur le clavier, l’autre dans sa braguette.
          Pourtant…
          Sur la vidéo on voit bien le « lâché » ( push the trigger ) on voir aussi que le tireur a du mal à contrôler son apnée. Oui parce qu’on « lâche  » en apnée, mais ça il ne peut pas le savoir, notre ex militaire. Il était planton dans la marine ( le planton marin quoi ! )
          La lunette doit être graduée en 2 MOA par tic, ça ressemble à une « Leupold »… mais on ne sait pas si Leupold fournit les militaires.
          Pour un tir à 960m il doit probablement tirer du .50 BMG
          On imagine bien la tête du russe éclater à l’impact, la cervelle gicler sur les autres pourris à côté. ( Dimitri qu’est qu’il y a dans mon café… l’oeil de Yuri… )
          On voir bien l’impact dans la video, la tâche blanche partir en arrière. Et paf le russe ! oui c’est radical le .50.

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  22. UK-Reine dit :

    On ne peut être plus clair… 🙂

    La présidente du commandement opérationnel « Sud », Natalia Humeniuk, a déclaré que bientôt le pont de Crimée « ne sera plus pleinement fonctionnel ». « Tout d’abord, il lui reste très peu de temps, rappelez-vous – la construction est redondante. Deuxièmement, les dégâts y sont assez importants et les menaces sont inévitables », a déclaré Humeniuk.

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  23. lademilune dit :

    Rarement relevé mais à noter, dans les exigences récurrentes de la Russie comme contrepartie aux exportations ukrainiennes de céréales, deux points:
    1) L’accès de sa banque d’export agricole au système Swift, _non limité aux seules transactions grains ou engrais_. Ce qui permettrait surtout aux russes de contourner l’interdiction d’accès à Swift. Des propositions de l’ONU faites dans le sens d’un accès limité ont bien sûr été rejetées par les russes avant même d’être soumises aux autres parties.
    2) La liberté d’exporter ses engrais, y compris par la réouverture complète du pipeline d’ammoniac de Togliatti à Odessa. Qui permettait l’export de 1 million de tonnes d’ammoniac par an, soit un peu moins de 3000 tonnes par jour. Entre une parole russe totalement démonétisée et une haute précision de leur missile totalement aléatoire, les ukrainiens ne laisseront jamais autant d’ammoniac arriver sur ce port de mer noire régulièrement ciblé par les russes. Comme en plus le tracé de ce pipeline passe dans le secteur de Bakhmut…

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  24. UK-Reine dit :

    Game changer ? OU «bouleverseur» voire «point tournant» pour nos amis québécois 🙂

    Biden proche de la décision sur l’envoi de missiles à longue portée en Ukraine – FT La décision d’envoyer des missiles ATACMS à longue portée à l’Ukraine pourrait être prise bientôt, a déclaré le Financial Times citant des sources de l’administration Biden.

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  25. Les crimes staliniens de moins en moins connus [par les russes, tout particulièrement les jeunes scolarisés] (texte de Brian Gogarty sur Quora)

    La place donnée aux répressions de masse de la période stalinienne dans les manuels scolaires [russes] n’a cessé de diminuer au fil des années. Alors que dans les manuels de Terminale des Années 1990–2000, une vingtaine de pages leur étaient consacrées, dans les manuels édités depuis 2014 elles n’occupent plus que qu’entre une et deux pages au total.

    Ainsi, dans le manuel de Terminal de 2021 consacré à l’histoire de la Russie du début du 20e au début du 21e siècle, seules quelques lignes (sur les quelques 430 pages du manuel) évoquent, en passant, le Goulag à la fin du chapitre consacré à « L’URSS des années 1920–1930 ». Et il n’y est quasiment pas fait mention des années 40 et du début des années 50, apogée du système concentrationnaire soviétique.

    Quant à l’autre grand crime du stalinisme, les famines causées par la collectivisation forcée des campagnes, famines intentionnellement aggravées en Ukraine pour briser la résistance particulièrement forte des paysans ukrainiens au système collectiviste de production imposé par l’État, le manuel n’y consacre que quelques lignes.

    Comme le montrent les derniers sondages réalisés par le Centre Levada, reconnu pour être le plus indépendant des centres russes d’étude de l’opinion publique, le quasi-effacement des « pages sombres » de l’histoire soviétique a été efficace : la moitié des 18–24 ans dit n’avoir jamais entendu parler des répressions staliniennes.

    Plus globalement, 70 % des Russes jugent positif le rôle de Staline dans l’histoire du pays, contre 14 % qui jugent son rôle négatif (ils étaient à peu près 45 % au début des années 2000).

    Fabrice
    De quoi comprendre que les jeunes moscovites d’aujourd’hui (ceux qui répondent aux vidéos-trottoir de la chaîne YouTube 1420) n’annoncent pas l’avenir de la Russie.

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      1. Redoutable continuité reliant l’Okhrana des tsars (ceux ayant forgé « Le protocole des Sages de Sion ») aux tchékistes de l’URSS, et maintenant aux poutinistes.

        Fabrice
        qui frissonnait légèrement en passant tous ses matins moscovites devant la Loubianka de sinistre réputation

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    1. Soldat Pithivier dit :

      Je partage avec les lecteurs du blog un petit truc à usage domestique :

       » j’achète toujours la Hans Mayo en bidon, ça dépanne quand on a plus de liquide d’entretien pour la fosse septique  »

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    2. Et bien, le passé est parfois difficile a assumer. Voulez vous que nous parlions de la grande cérémonie ou le président de la République Française, au nom du peuple qui l a élu a présenté des excuses pour les ratonades et les excactions de la guerre d Algérie? Quand elle aura eu lieu, nous en parlerons. Parlons plutôt des excuses officielles de la Russie pour le massacre de Katyn dans ce cas, quand elles auront été
      présentées… Ou des excuses officielles du Japon pour la colonisation de la Corée? Ah oui, ca c est fait, mais « les femmes de réconfort » ca par contre c est encore en attente. Je pourrais continuer longtemps.
      Mais les excuses sinceres ne sont possibles que quand le régime qui les a commise est désavoué. En tout ou en partie. Les Allemands l ont fait, nous avons pardonné. Les belges n ont pas été jusque là, mais on peut l espérer (excuses présentées au congo et au Rwanda, mais dans un royaume certaines choses, de par la nature du pouvoir demandent du temps, on a dé mythifié Léopold II, mais Lumumba a été assassiné sous Baudouin 1er oncle du roi actuel). La France est elle prete a faire tomber certains aspects de Degaulle (la politique étrangere… Indochine, Algérie etc…)? Et quand a la Russie, elle restaure l image de Staline… (ils n ont définitivement pas le cul sorti des ronces).

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      1. « excuses officielles de la Russie pour le massacre de Katyn dans ce cas, quand elles auront été présentées… »
        Vous êtes taquin. D’abord, le massacre de Katyn, c’est de la faute de Staline, dixit la résolution de la Douma en 2010 sur la base des archives officielles russes rendues publiques en 1990 par Yeltsine.

        Quoique après avoir bien rangé les archives du FSB, il semblerait que cela soit quand même les allemands qui aient tout manigancé. Enfin, si l’on doit croire l’agence de presse officielle RIA Novosti (communiqué du 11/04/23), qui indique notamment « d’après de nombreux historiens russes, les exécutions de Katyn ont été menées par les nazis ». Des historiens qui ont évidemment écarté la note de Chéliépine (patron du KGB) à Khrouchtchev recommandant en 1959 la destruction des archives concernant les 21 857 polonais prisonniers du NKVD et fortuitement retrouvés à Katyn et les 2 autres sites associés. Sans doute un complot de la CIA, des otaniens, voire des ukronazis.

        Révisionnisme + revanchisme, voilà la Russie avec laquelle il faudrait « négocier » la paix.

        Fabrice

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      2. Laurent dit :

        – « il y a à l’égard du communisme une détestation assumée, menée en plusieurs étapes (cela a commencé en 1956) mais qui refuse d’identifier la sainte Russie (maintenant revendiquée) au bolchevisme et aussi (mais partiellement) au Stalinisme. » : il y en a un qui a séché les cours d’histoire au lycée. Bon je vous la fais courte : en 1956, Krouchtchev critique le stalinisme (entièrement et uniquement), mais je crois qu’il fait encore partie du Parti Communiste (bolchévique, faut-il le rappeler), et qu’il ne parle pas trop de la Sainte Russie…
        – « l’Ukraine indépendante est décrite comme une invention de Lénine et Staline, ce qui n’est pas complètement faux. » : c’est vrai que Staline voulait rendre l’Ukraine tellement indépendante qu’il a cherché à sevrer les Ukrainiens de leur dépendance au pain (et à toute forme de nourriture). Quelle plus belle indépendance et quelle paix que celle des cimetières…
        – « Quant à Katyn … » : oui, vous pouvez élaborer, on attend votre opinion sur ce point facile à régler, vous qui vous émouvez des pogroms de Polonais par les Ukrainiens.
        – « Staline est crédité de la victoire sur Hitler » : légèrement aidé en cela par des petits pays comme le Royaume-Uni et les USA, au travers du Lend Lease, et pas du tout critiqué pour ses décisions de purger l’armée soviétique entre 1938 et 1941, supprimant de nombreux officiers qualifiés. Oublions également l’apport de quelques individus comme Joukov, c’est vrai que c’est le camarade Staline à lui seul qui, par son génie militaire, a remporté la Seconde guerre mondiale ! D’ailleurs, si vous cherchez les compétences militaires de Staline, elles sont ailleurs : pendant que Trotsky gagnait la guerre civile à la tête de l’Armée Rouge, Staline faisait perdre la guerre russo-polonaise en refusant d’engager sa cavalerie lors de la bataille de Varsovie…
        – « Vous pouvez courir pour que les Russes regrettent de s’être battus comme ils l’ont fait contre Hitler… Et cela inclut Katyn, les prisonniers de guerre au goulag et les viols des Allemandes. » : et cela fait partie du problème qu’on reproche. A se battre contre des démons en utilisant leurs méthodes, on n’en sort pas grandi, et l’armée russe aurait certainement gagné à faire un examen de conscience…

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