Le caporal (policier, etc.) stratégique ou peut-on confiner la connerie ?

20 décembre 2021


L’expression « caporal stratégique » a été popularisée en 1999 par le général américain Charles Krulak, dans son article The Strategic Corporal : Leadership in the Three Block War paru dans Marines Magazine. Il contribuait à populariser ces concepts dans le monde militaire. US Marines et Troupes de Marine ont quelques points communs et se rencontrent souvent et pour être tout à fait juste l’idée lui avait été soufflée par le colonel Tracqui (TDM) lorsque Krulak était venu visiter le bataillon n° 4 à Sarajevo, pendant le siège. Le colonel Tracqui lui avait exposé la politique du bataillon consistant à s’immerger dans la population urbaine locale pour faire plein de choses différentes (« les trois blocs », en gros humanitaire, sécurité, combat) sur très court préavis et le tout dans un environnement très médiatisé. Le « caporal stratégique », quant à lui, décrit le fait que dans un tel contexte l’action d’un seul soldat à l’échelon le plus bas peut faire office d’« aile de papillon » et provoquer des bouleversements. Et quand on parle d’action, on parle surtout d’action négative.


Lorsque le papillon fait des conneries

En soi, ce n’est pas obligé. Plein de soldats font des choses sympas ou même admirables mais cela a beaucoup moins d’échos. L’esprit humain est ainsi fait qu’il s’intéresse surtout aux trains qui n’arrivent pas à l’heure. Peut-être parce qu’il est naturellement plus sensible aux problèmes, aux risques, aux menaces possibles pour lui. Le bouleversement possible est donc plutôt une catastrophe.
Ce n’est pas un concept révolutionnaire. Tout chef en opération a peur de la « connerie ». La connerie ce sont deux marsouins qui sortent une nuit en douce d’une base et rentrent un peu « émus » en se disant « Tiens, et si on passait par la zone minée pour rentrer discrètement ? ». En l’occurrence, la chance les a sauvés, au moins des mines. Notons au passage que « connerie » désigne à la fois l’acte lui-même que l’état d’esprit qui le conçoit. Il y a des degrés dans la connerie, depuis la bagarre dans un bar qui suscite un incident diplomatique (vécu aussi) jusqu’à la connerie, et on y revient, d’ampleur stratégique, disons, pour être dans l’actualité, une connerie de « classe américaine ». Celle-ci implique presque toujours la violence, et plus précisément la violence injuste et/ou disproportionnée.
Quelques années après l’article de Krulak, l’engagement américain en Irak en livrait un florilège depuis les paras tirant sur la foule à Falloujah en 2003 jusqu’au massacre de la place Nissour à Bagdad par Blackwater en 2007 en passant par celui d’Haditha et bien sûr les exactions d’Abou Ghraïb. Encore ne s’agit-il là que des cas les plus graves et connus. Les conneries meurtrières américaines, et les conneries tout court, ont en réalité été innombrables surtout au début de l’engagement. Elles ont fourni évidemment un gros moteur à ressentiment et nourri la rébellion.
Les soldats sont porteurs de la force. Un fantassin comme un pilote de chasseur-bombardier porte sur lui de quoi tuer plusieurs dizaines de personnes. Il lui faut parfois prendre des décisions rapides au sein d’un environnement dangereux et rarement clair. Je cite souvent, car il m’a marqué, ce cas où je dois décider tout de suite de la vie ou de la mort d’un homme à 50 m de moi que je soupçonne fortement d’avoir tiré à l’instant sur un marsouin. Je décide finalement de le laisser vivre et de l’avertir par un tir au-dessus de lui. Rétrospectivement, j’ai eu raison puisque la menace s’est arrêtée là. Mais j’aurais pu tout autant avoir tort s’il avait recommencé et réussi cette fois à tuer un de nos soldats. Peut-être que quelqu’un d’autre placé dans les mêmes conditions, aurait privilégié la sécurité.
En juillet 2007, placé dans une situation similaire mais avec des moyens plus puissants, un équipage d’hélicoptère Apache abattait froidement 18 personnes, dont beaucoup de civils. La mission était filmée et comme pour Abou Ghraïb la diffusion des images amplifiait l’horreur. Car l’esprit est aussi très sensible à ce qu’il voit, à l’image. Voir a des effets beaucoup plus puissants que le simple fait de savoir. On peut savoir qu’il y a eu un millier de cas, cela reste plus abstrait (et plus c’est grand plus c’est abstrait) qu’une seule image.
Ajoutons enfin un phénomène bien connu des réseaux sociaux : un événement a d’autant plus d’écho qu’il conforte un sentiment ou pire une croyance préexistants. Par l’orientation préalable de nos capteurs, on aura plus de chance de voir les infos que l’on a envie de voir. Rappelez-vous le négatif l’emporte sur le positif. On peut s’indigner du comportement indigne de membres d’une institution que l’on apprécie par ailleurs, mais l’impact et la diffusion seront plus importants dans le camp hostile, qu’il vient conforter.
Tout cela nous donne une équation du caporal stratégique qui se prononce comme « cirque » : C x I x R x C où C est la connerie initiale, I l’image de la connerie, R sa diffusion dans les médias et réseaux et enfin C qui désigne un contexte initial défavorable. On notera que le deuxième C rétroagit sur le premier. Un contexte hostile va plutôt pousser à connerie, volontairement par la provocation ou plus simplement par une ambiance de méfiance. Quand on en vient comme aux États-Unis à se méfier d’un joggeur uniquement parce qu’il est noir, la connerie n’est pas loin et lorsqu’elle survient elle accentue mécaniquement la tension générale.
La meilleure manière apparemment de ne pas avoir de connerie est de ne rien faire, mais l’inaction peut produire aussi de nombreux effets pervers, en laissant par exemple le contexte à l’influence ennemie. D’un autre côté, si on agit, il surviendra statistiquement des conneries. Le tout est de faire en sorte que la valeur du CIRC soit aussi proche que possible de zéro. Le rôle du contexte est complexe, on en reparlera. Intéressons nous à l’origine du problème et son amplification.


La mécanique quantique de la connerie

Rappelons avant de continuer qu’il existe bien sûr de la « grande connerie », avec un grand C dès le départ de l’équation, avec des conséquences catastrophiques à l’arrivée. On peut se poser des questions sur certaines décisions politiques et militaires du passé, mais celles-ci étaient d’emblée stratégiques et leurs résultats également. C’est la relativité générale de la connerie.
Ce qui nous intéresse ici, c’est plutôt de la mécanique quantique. C’est l’atome invisible qui finit par provoquer une explosion nucléaire. Or, et c’est justement ce qui est assez nouveau, ces explosions nucléaires inattendues ont tendance à être de plus en plus fréquentes du fait de l’existence autour des événements d’éléments amplificateurs. On pourrait ainsi parler de « pangolin stratégique », de l’impact d’un Jérôme Kerviel ou de l’importance nouvelle des actes terroristes, mais parlons plutôt de ceux qui ont reçu une part du monopole d’emploi de la force et revenons au CIRC.
Le but est d’empêcher ce CIRC d’atteindre la masse critique de l’explosion nucléaire. A priori, il suffit qu’un seul des paramètres soit égal à zéro. C’est impossible et même de plus en plus impossible. Il faut donc s’efforcer au moins de réduire autant que possible l’impact de chaque niveau. À la base, il y a la « qualité totale de comportement ». Et comme dans toute chaîne de production cela passe à la fois par une conscience individuelle (surtout) et une structure de contrôle.
J’ai cité beaucoup d’exemples américains, mais peu d’exemples français. Il y a un facteur statistique bien sûr. Plus il y a d’individus engagés et plus il y a de conneries possibles. Mais en valeur relative, les soldats français sont peut-être les plus engagés au monde. En cumulant toutes les expériences individuelles, la compagnie d’infanterie de marine que je commandais totalisait trois siècles d’engagement hors de métropole. Il serait difficile pour un individu vivant trois siècles de ne pas provoquer de catastrophes, mais c’est possible.
La guerre d’Algérie a été un traumatisme collectif pour notre armée (et pas que bien sûr) dont nous sortons difficilement. Une des thérapies a consisté à nous bourrer le mou, au moins celui des officiers et sous-officiers, avec l’éthique et la déontologie du métier des armes. Ce traumatisme et même cette thérapie ont pu induire longtemps, une forme d’inhibition dans l’emploi de la force (« le non-emploi raisonné de la force », « réussir sans esprit de victoire » choses entendues) mais cela a porté ses fruits.
Ajoutons un élément essentiel : la professionnalisation, au sens de maîtrise de compétences. Un général israélien me disait un jour : « Ce qu’on vous envie c’est vos caporaux-chefs, des gars qui ne pètent pas un câble et défouraillent parce qu’on leur jette des cailloux. Nos soldats et nos cadres de contact sont des appelés de 20 ans. C’est dur d’être toujours calme à cet âge ». Il ajoutait que dans les opérations complexes, ils préféraient envoyer des réservistes, des pères de famille qui courent moins vite mais sont plus pondérés.
Le « calme des vieilles troupes » est une vieille expression militaire, très antérieure au « caporal stratégique » dont elle est un ingrédient essentiel. La maturité de celui qui va au contact des événements doit être proportionnelle à la difficulté de ce contact. Il faudra qu’on m’explique à cet égard pourquoi des institutions comme l’éducation nationale ou la police font exactement l’inverse et envoient leurs « bleus » dans les endroits les plus difficiles, pour s’étonner ensuite de constater des problèmes. C’est d’autant plus illogique que dans le dernier cas, et à raison, on considère que les unités d’intervention doivent accueillir des gens expérimentés parce qu’elles doivent traiter de problèmes complexes.
La combinaison de la maturité cérébrale, du cumul d’expérience et de compétences permet de mieux gérer le stress. Plus précisément, il permet plus facilement de répondre « oui » à la question « Est-ce que je peux gérer la situation ? ». La connerie dangereuse survient souvent lorsqu’on répond, souvent inconsciemment, non à la même question, que l’on se sent impuissant tout en se disant qu’il faut faire quelque chose pour se dégager de ce merdier ou simplement pour diminuer son stress.
La question des solutions est fondamentale. Si dans une situation stressante donnée (et toutes les situations violentes sont stressantes), il n’y a que le choix entre l’impuissance et des solutions (procédures, équipements) dangereuses et disproportionnées, il faut s’attendre à des problèmes.
Ce n’est pas une science exacte. Derek Chauvin, le policier américain qui a tué George Floyd, avait 44 ans et de nombreuses années de métier. Il contredit apparemment ma théorie de la maturité. Oui, mais parce que celle-ci ne s’est pas accompagnée d’un contrôle adéquat. Le contrôle est d’abord culturel. On lui a probablement expliqué qu’il valait mieux être fort et s’imposer dans un contexte dangereux que de faire preuve de retenue, l’équivalent des vieux exercices militaires « hit, slash, kill » fondés sur la croyance que l’Américain était naturellement trop gentil et qu’il fallait le rendre plus agressif, plus guerrier.
À ce stade, constatons surtout que malgré 17 plaintes à son égard, et l’implication très suspecte dans trois accrochages ayant fait au total un mort et deux blessés par balles, il n’avait jamais été viré ou au moins retiré de la « zone de contact ». L’intérêt de la professionnalisation, c’est aussi d’avoir le temps d’observer les gens et leur degré de dangerosité. Si 70 % des militaires sont en CDD, c’est aussi pour être capable de virer ceux qui présentent des risques élevés de connerie. On ne réussit pas toujours mais c’est plus facile que lorsqu’on doit conserver par statut tous les boulets pendant très longtemps. Un soldat français n’aurait jamais pu accumuler un tel pedigree. Il est même probable que la première, non pas plainte mais culpabilité avérée dans un acte grave aurait mis fin à sa carrière.
Le contrôle est aussi hiérarchique. Si dans une section d’infanterie de 39 pax, il y a un tiers de chefs, ce n’est pas pour rien. On introduit de la responsabilité (grand pouvoir, grande responsabilité) mais aussi du contrôle, beaucoup de contrôle. Notons que le contrôle est dans tous les sens. S’il y a des adjoints, c’est pour prendre des décisions collégiales dont on espère qu’elles réduiront la probabilité de l’erreur grave.
Ce n’est pas infaillible, l’effet peut même se retourner. Rappelons-nous, en situation de stress et d’incertitude, dans un instant de suspension morale, le pire est possible pourvu qu’il soit proposé comme solution ou modèle par quelqu’un que l’on ne peut contredire. Le massacre de My Lai, 400 civils tués, en mars 1968 a été initié par un jeune lieutenant et personne, au moins ceux sous ses ordres, ne s’y est opposé bien au contraire. La connerie meurtrière, l’horreur même, n’a pas pu rester confinée.

La connerie augmentée

Ce qui n’est pas vu existe peu. Quand le colonel Tracqui parlait de résonnance médiatique au général Krulak, il pensait alors aux journalistes, alors très présents dans la ville de Sarajevo pendant le siège. À ce moment-là, un adjudant-chef avait vu deux enfants abattus par un sniper juste à côté de lui. Malgré ses efforts, il n’avait pu en sauver qu’un. Il déclarait alors qu’il aurait la peau du sniper serbe, ce qui tombait dans l’oreille d’un journaliste qui ne manquait pas de le raconter. Dans l’ambiance de l’époque, c’est la déclaration de l’adjudant-chef, contraire à la neutralité des Casques bleus, qui choquait plus les autorités onusiennes. Le commandement envisageait même un temps le « vol bleu » (sanction et retour) de l’adjudant-chef, avant que ce processus crétin s’arrête.
Les journalistes et les médias, journaux, télévision, constituaient alors pratiquement les seuls intermédiaires entre les événements et le reste du monde. On s’en méfiait, car bien souvent on trouvait que la réalité qui finissait « au 2oh » se réduisait à quelques cubes essayant de représenter un contexte qui relevait plutôt de l’expressionnisme allemand le plus sombre. On faisait avec, comme l’arbitre au rugby. La plupart des journalistes n’étaient là que quelques jours et il leur fallait très vite un cube. On s’empressait de leur fournir, la bonne image, la belle séquence, plutôt que d’attendre qu’ils cherchent eux-mêmes. 
Et puis sont arrivées les chaînes d’informations, dont le principal effet a non pas été de multiplier les cubes, cercles et autres figures géométriques plus petits afin d’avoir un rendu de paysage plus fin, mais au contraire de répéter toute la journée les mêmes gros objets. L’élargissement n’était que répétition et donc plutôt un rétrécissement.
Est venue ensuite la « longue traîne », ce pouvoir médiatique démocratisé qui a fait exploser le monopole d’intermédiation des médias. Les tout petits cameramen et reporters se sont multipliés, parfois brillants comme de vrais journalistes, mais plus souvent comme le comptoir du bar où ils officiaient avant.
Ajoutons que ces nouveaux pouvoirs ont créé des flux d’infos de densité et d’intensité très variables. Une attaque terroriste en plein cœur de Paris en janvier 2015 va provoquer la venue des dirigeants du monde entier quelques jours plus tard alors que le massacre de 70 villageois nigérians par Boko Haram il y a trois jours restera largement ignoré. Le monde sous un lampadaire n’est pas plus réel que celui qui reste dans l’obscurité juste à côté.
Gérer le CIRC, c’est gérer tous ces flux. On peut essayer de les tarir au point de départ. Les cellules noires de la CIA faisaient (font) sensiblement la même chose que les crétins de gardiens qui devaient « mettre en condition » les prisonniers d’Abou Ghraïb. La différence est que les premières ont été verrouillées, alors que l’on a donné accès à Internet aux seconds pour qu’ils ne s’ennuient pas trop. Le résultat en termes de dégâts d’image est connu.
Il y a eu connerie évidente ? D’accord ! Traitement de ses effets, premières mesures, poursuite rapide de l’enquête par un élément insensible aux effets de ses résultats, publication ouverte de l’enquête, sanctions éventuelles, transmission éventuelle du dossier à la justice.
La connerie est-elle due à un problème structurel ? C’est donc aussi la structure qui doit être mise en cause d’une manière ou d’une autre, en interne bien sûr, c’est le rôle du retour d’expérience, des inspections, etc. mais éventuellement aussi devant la Justice.
Les résultats des enquêtes démontrent ils une manipulation, une fausse accusation délibérée ? L’heure devrait être alors à la contre-attaque. Il faut peut-être dix fois plus d’effort pour réhabiliter un honneur que pour détruire, rappelez vous le négatif l’emporte toujours sur le positif, et seuls les courageux admettent leur erreur de jugement, et bien faisons dix fois plus d’effort. Il ne faut pas se contenter de réagir plus ou bien comme bien souvent, il faut aussi attaquer ceux qui attaquent, traquer les ennemis manifestes et les faire payer lorsqu’ils mentent. Ce n’est que justice, mais peut-être aussi dissuasion pour les manipulateurs en puissance.
Une stratégie qui se contente de défendre ses places fortes se confond avec l’histoire des redditions. Bien sûr cela demande des moyens et des efforts, mais celui qui n’a pas compris qu’Internet, les médias et les réseaux étaient des terrains de manœuvre se condamne à les subir.

414 réflexions sur “Le caporal (policier, etc.) stratégique ou peut-on confiner la connerie ?

    1. captainluck dit :

      Je pense plutôt que le FSB de Saint-Pétersbourg a coupé le compteur et a donné quinze minutes à l’armée de trolls pour vider les lieux.
      Prigojine cherche à faire croire qu’il a décidé lui-même quelque chose mais, à mon avis, il survit au jour le jour, et il n’en comptera pas beaucoup.

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  1. Le FSB aurait reçu l’ordre d’éliminer Prigozhin.
    Étant donné l’absence de fenêtres dans son hôtel à Minsk, un autre moyen devra être trouvé.
    – a glissé sur une peau de bananes et s’est fracassé le crâne sur une masse traînant au sol ;
    – est mort noyé sous la douche;
    – a pris une aspirine périmée au Novitchok pour un mal de tête du à une chute (hypothèse où la glissade l’a fait tomber à côté de la masse);
    – a été percuté par un train dans une gare désaffectée;
    – a sauté d’une chaise sans parachute ;
    – a avalé par mégarde un sabre;
    – est tombé dans les escaliers d’un pavillon sans étage.
    Les moyens ne manquent pas …

    https://www.lindependant.fr/2023/06/30/guerre-en-ukraine-apres-la-rebellion-du-groupe-wagner-le-fsb-a-recu-lordre-deliminer-evgueni-prigojine-le-renseignement-ukrainien-donne-lalerte-11312070.php

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    1. J’aimerais pas être à sa place. Il ne doit pas dormir ni manger tranquille. Il doit s’en vouloir de ne pas être allé jusqu’à Moscou. Cela dit, il devrait bien savoir que la parole ru ne vaut rien, et que l’accord qu’il a signé était caduque avant même d’être proposé ^^

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    2. Teasin ' dit :

      J’adoreuuuuuuuuuuuu !
      .
      A voulu s’entrainer à la plongée en apnée dans le bidet !
      A eu un rapport sexuel avec la coupeuse de cornichons.

      A dit qu’il était d’extrême droite sur le blog d’un certain colonel des troupes de marine
      je sors…

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    3. captainluck dit :

      De toute façon, l’humiliation du petit csar est telle (surtout vis à vis de Pékin) que le logiciel primitif de Poutine ne peut lui laisser la vie sauve.
      En plus c’est Loukashenko qui s’est refait la cerise, éloignant d’autant l’anschluss que préméditaient les siloviki du Kremlin dans la foulée des ogives livrées.

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  2. GAÏA dit :

    James Dubik est un lieutenant-général à la retraite de l’armée américaine avec une expérience opérationnelle en Afghanistan, en Irak, en Bosnie, en Haïti, au Panama et dans de nombreux pays de l’OTAN. Il est chercheur principal à l’Institut pour l’étude de la guerre de Washington (ISW) et professeur au programme d’études sur la sécurité de l’Université de Georgetown.

    Dans une interview avec l’antenne Géorgienne de Radio Free Europe et Radio Liberty, Dubik a parlé d’évaluer le succès de la contre-offensive ukrainienne, d’éviter les idées fausses sur les coups «décisifs» et l’élément de surprise dans une «guerre transparente».

    https://www-rferl-org.translate.goog/a/ukraine-war-dubik-interview-defense-offense-tavberidze/32476276.html?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp

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    1. Ah ben c’est sûr que si les ricains s’attendaient à voir la contre offensive à la mode holliwood tempête du desert, ils en sont pour leurs frais. Fallait leur donner les moyens de taper avant que les ru ne se renforcent et construisent leurs lignes dé défense. On traverse pas les champs de mine, tranchées et autres bunkers comme dans leurs films. Les UKR y vont à l’économie, en tapant sur les AR et en dégageant un max d’artillerie avant d’envoyer les VBI. Ca finira par payer.

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  3. GAÏA dit :

    Zelensky déclare que l’Ukraine renforcera ses frontières dans le Nord.

    « L’Ukraine renforcera les lignes de défense de ses frontières Nord, alors que des informations font état d’un redéploiement de Wagner en Biélorussie. »
    Sage décision…

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      1. Chef Chaudard dit :

        Le cours ne s’effondrera pas.
        Au pire, la Banque de Russie en imposera le cours.
        La chute est due à deux phénomènes liés, je pense: l’afflux d’argent tiré du bas de laine pour boucher les trous dans le budget et la répugnance de la Banque de Russie à acheter de sa monnaie. Trop d’argent en circulation en diminue la valeur et acheter du rouble est à fonds perdus.

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    1. Isaty dit :

      Il y aurait une réduction en cours de la présence militaire russe à la centrale ZNPP

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      1. Ca serait une bonne chose (à moins qu’ils refasse le coup du barrage).
        Cela dit, je pense qu’il y a pas mal de choses qu’on ne sait pas. J’imagine qu’en coulisses, les occidentaux ont dû taper du poing sur la table. Le barrage c’était déjà de trop. La centrale ce serait « la goutte d’eau ».
        Et puis de toute façon cette centrale sera inutilisable pour longtemps. Et n’empêchera en rien la contre offensive. Donc autant refiler le bébé aux UKR, et les responsabilités qui vont avec si jamais ça merde.
        Bon après c’est mon point de vue d’occidental dégénéré LGBT otano kievient qui parle, du point de vue ru, ça reste un moyen de pression, j’ai du mal à voir pourquoi il la lâcherait.

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        1. Wirette dit :

          L’hypothèse qui me vient immédiatement à l’esprit est qu’il la feront sauter en partant…. J’espère me tromper – mais j’espère encore plus que des plans d’évacuation de la population sont prêts.

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          1. majortom92500 dit :

            On en a parlé ici il y a quelques jours, les réacteurs à ZNPP étant à l’arrêt il semble peu probable qu’un « accident » soit en mesure de créer une catastrophe nucléaire qui empecherait toute contre attaque dans la zone.
            Donc bénéfice militaire faible avec des conséquences pour l’armée Ru potentiellement fatales (sans parler d’une entrée de l’OTAN en guerre, probablement nouvelles livraisons sans limite de matériel). Sans parler de l’impact sur l’allié chinois…
            Bon après les orcs sont des orcs donc on ne peut jamais rien exclure. J’imagine bien plus un sabotage qui rendrait la centrale définitivement inutilisable mais pas d’accident d’ampleur.

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            1. Cela a déjà été dit mais les réacteurs nucléaire, même à l’arrêt, ont besoin d’eau pour le refroidissement (et donc d’électricité pour faire fonctionner les pompes). Un accident d’ampleur de type fusion du cœur est donc toujours possible. D’autant, et surtout, que la centrale dispose d’un stock important de combustible usé en piscine, qui lui aussi a besoin d’eau.

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              1. majortom92500 dit :

                Certes, un refroidissement sera toujours nécessaire mais bien moindre que dans le cas d’un réacteur en marche. Je reprends les commentaire de Gigi et Tonton ci dessous qui sont bien plus experts que moi.

                « A ZPPP la perte du refroidissement seule pourrait ne pas forcément signifier une perte de confinement (mais des dégâts lethaux à l’installation quand même). Sauf si aggravant (explosifs).  »

                « les réacteurs sont presque froid.

                En cas de problèmes il y aura du temps et pas de gros besoin de refroidissement (si l’on prend comme référence Fukushima qui perd son refroidissement en même temps qu’un arrêt d’urgence du reacteur). »

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                1. Wirette dit :

                  Je me souviens de cette discussion, mais, s’il me semble qu’elle écarte un incident majeur, il reste de quoi s’inquiéter un peu (comptez-sur moi pour l’inquiétude, de toute façon    ;)….).
                  La centrale est minée, et vouloir la rendre inutilisable passerait vraisemblablement par l’usage des mines… dont perte de refroidissement + explosifs en simultanée ne sont pas totalement impossibles. Même si l’incident est limité, il faudra sans doute évacuer les riverains et prendre des mesures de mise en sécurité, donc ça occupera les ukrainiens et ça peut suffire au bonheur russe – qui n’ont aucun scrupule, en Syrie comme en Ukraine, à tirer sur les équipes de sauvetage. Sans compter la destruction de tout ce qui est ukrainien comme principe systématique.
                  Sans compter qu’ils sont tout à fait capables de vouloir provoquer un incident mineur, compatible avec l’allié chinois, et de ne pas maîtriser leur manoeuvre…

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      2. Isaty dit :

        Pardonnez-moi de jouer les oiseaux de mauvais augure, mais…
        1) Personne n’a réagi, en parlant d’une voix intelligible et ferme aux russes devant la destruction du barrage de Nova Kakovkha ou en montrant les dents !
        En fait, tout le monde s’est détourné en murmurant, on ne sait pas qui c’est… et la Russie, vous le savez, ne réagit qu’aux menaces ou à la violence
        => Faites votre conclusion pour savoir si elle peut répéter sous la forme d’un accident au ZNPP (provoqué bien sûr par les ukrainiens CQFD)

        2) Pour le ZNPP, les 6 réacteurs sont en arrêt à froid, mais il y a toujours le besoin d’une alimentation de secours électrique (ou d’une ligne de 750 kV au minimum) et de refroidissement. Le bassin de refoidissement contient encore de quoi refroidir sur de longs mois mais à la longue il faudra trouver des solutions. Si le bassin de refroidissement (qui est miné d’après les Ukrainines mais ne l’est pas d’après R.Grossi), si ce bassin saute, il n’y a plus de prise d’eau facile à proximité.
        Un incident « mineur » ? Avec le nucléaire… c’est comme un couteau à double tranchant, délicat à manier, exigeant et technique.
        Reprenez les réponse de Grossi après ses visites, c’est expliqué. Même sur des réacteurs arrêtés, les barres de combustible ont BESOIN d’être refroidies. Quant aux barres usées elles auraient été envoyées récemment à Tchernobyl (dernière visite)
        Là où vous avez raison : ce ne serait pas un accident du type de Tchernobyl. Mais il y aurait des difficultés majeures comportant des conséquences nucléaires … on sait quand ça commence mais l’étendue des dégâts et la durée ???

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  4. Les russes ont semble-t-il enfin réalisé que les missiles sont avant tout destinés à des cibles militaires:

    Ils continuent certes à envoyer des Shahed (pardon: des Geran-2, je me fais avoir à chaque fois) au petit bonheur la chance, mais c’est déjà ça.

    Par contre, cela repose la question de la protection des troupes engagées dans la contre-offensive. Certes, les russes n’en ont plus des masses, mais comment les empêcher de taper sur du matériel de brêchage assez précieux? Les ukrainiens n’ont pas grand chose pour contrer ça, il me semble.

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    1. Les Iskander sont des missiles précieux, avant tout destinés à taper sur des cibles à haute valeur stratégique fixe (type postes de commandement ou aéroport). Donc certainement pas sur du matériel de brêchage. S’ils en sont réduits à taper sur des tranchées avec ça, c’est vraiment qu’ils sont désespérés. Il n’y a aucun matériel lourd au niveau du pont, les UKR ont établi une tête de pont avec des bateaux rapides en débarquant de l’infanterie mais c’est tout. Et dans l’immédiat je vois pas bien ce qu’ils pourraient faire d’autre, le pont ne peut être réparé sous le feu et les moyens mobiles de franchissement ne me semblent pas possibles compte tenu de la largeur du fleuve.
      Reste que les défenses AA sont surtout concentrées dans les villes, je ne vois pas les UKR mettre des patriot sur la ligne de front.

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      1. « : Les Iskander sont des missiles précieux, avant tout destinés à taper sur des cibles à haute valeur stratégique fixe (type postes de commandement ou aéroport). »

        C’est bien ce que je me disais, mais si ils s’en servent vraiment sur des tranchés, j’ai du mal à voir ce qu’ils cherchent à faire.
        Merci en tout cas !

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        1. Connaissant les ru…De la comm ? 🙂 C’est « joli », ça fait de belles images à montrer au bon peuple à la mode « aujourd’hui nos forces armées héroiques ont détruit à l’aide d’un missile non interceptable unique au monde 1 poste de commandement contenant 10 généraux, 24 chars leopart, 1 batterie patriot et des centaines de milliers de tonnes de munitions occidentales »

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      1. Oui mais même avec plus de batteries, je doute qu’ils les place sur la ligne de front. Ils ont surtout besoin de défenses contre les avions et hélicos et pour ça, une batterie de S300 fait tout aussi bien le job non ?

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        1. Teasin ' dit :

          Pas que…

          Des Mistrals font aussi bien le job contre avions et helix.
          J’ai vu en démo, un mistral tiré sur un avion arrivant, faire un 180° rattraper la cible et la toucher. Impressionnant.
          Apres ce engins là sont lents à mettre en oeuvre, je crois qu’il faut refroidir la cellule avant le tir. Mais pas sûr de mon affirmation là !

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          1. Oui enfin les manpad, bien que pouvant être très efficaces, il faut avoir la cible en visu non ? Si l’avion ou l’hélico tire à plusieurs dizaines de km de distance, je vois pas bien ce qu’un manpad peut faire.

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            1. Teasin ' dit :

              Plusieurs dizaine de km – Pas nécessairement
              .
              Lorsque les avions tirent des bombes planantes OUI
              Mais lorsqu’ils font du strafing à la roquette, ils s’approchent et pour augmenter la portée tirent en cloche, de ce fait ils montent et là ils sont vulnérables
              Les helix n’ont pas d’armes du genre Hellfire, ils sont obligés de s’approcher aussi.
              Le problème est que les unité d’infanterie Ukr font de la reco ou des assauts limités sans le support des AAA
              Le mistral porte a 6km++ plus que les roquettes.

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          2. Tonton7327 dit :

            Si j’ai entendu parler de ça aussi.
            Deux raisons possibles non exclusive:
            • Donner une référence au capteur thermique.
            • Contrer l’échauffement de l’air sur la cellule et du moteur.

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            1. Chef Chaudard dit :

              C’est en fait parce que le capteur IR doit être refroidi pour fonctionner.
              On utilise un système à effet Peltier pour cela (a l’époque de ma jeunesse, c’était de l’azote liquide)

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        2. TLG dit :

          Si les Ukrainiens veulent attaquer en traversant le Dnipro à Kherson, ils ont tout intérêt à y amener une batterie de Patriot. Ainsi que plusieurs autres systèmes anto aerien, notamment des guépards pour régler leur compte aux drones Lancet.

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          1. Oui…à conditions qu’ils puissent traverser avec des moyens lourds. Dans ce cas effectivement, leur protection sera indispensable. Mais il me semble que les moyens mobiles de franchissement sont faits pour des petites longueur non ?

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            1. TLG dit :

              Oui, les engins de type « lance-pont » fournis par l’occident ne sont pas adaptés au Dnipro. Mais si les russes ont réussi à construire un pont flottant sur le Dnipro, les ukrainiens le peuvent aussi.

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            2. Chef Chaudard dit :

              Non. Un simple pont flottant peut aller sur des centaines de mètres. C’est juste un tablier reposant sur des barques, pour simplifier.
              Maintenant, si l’on traverser sans trop de pertes ni se le faire casser, il faut éloigner l’artillerie adverse ou la neutraliser et le protéger des attaques aériennes.
              Réparer un tel pont est facile, il suffit d’avoir des éléments de rechange.

              Et il est possible d’en jeter plusieurs pour augmenter le débit et diminuer l’impact en cas d’indisponibilité.

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                1. Chef Chaudard dit :

                  Le débit n’est pas plus faible qu’un pont normal. Les véhicules répartissent leur poids sur des pontons différents.
                  Il faut prévoir un espace suffisant entre véhicules, pour ne pas surcharger un ponton, mais c’est déjà une précaution qui est prise pour tous les ponts provisoires. D’autant plus qu’il faut, de toutes façons, laisser des espaces de sécurité entre véhicules pour limiter les pertes en cas de bombardement.

                  Une autre option est le bac, moins exposé aux risque de se faire détruire. C’est lent, mais ça peut permettre d’envoyer suffisamment de moyens pour etendre la tête de pont.

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                  1. Une fois l’actuelle tête de pont solidifiée, un tel pont de fortune ferait peser une menace de flanc sur le front russe.

                    Certes insuffisant pour une chevauchée éclair, mais sans doute suffisant pour fixer des troupes russes qui pourraient se révéler manquantes entre Zaporijjia et Donetsk.

                    D’où l’intérêt de l’Ukraine à soutenir ce moustique et ses bourdonnements désagréables.

                    Fabrice

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    1. Baervar dit :

      Ravi de la nouvelle : ce mec est une pourriture.
      Ma femme est anglophone et a passé des années en Angleterre, elle a donc suivi le Brexit avec bcp d’attention.
      Ce mec n’a joué la carte du Brexit que pour des raisons électorales, il ne s’attendait pas a ce que le Brexit passe en vrai mais voulait se positionner sur la Grandeur de la Grande bretagne et du Commonwealth (avec les Majuscules bien sûr).
      Il avait fait louer un bus par son parti avec écrit en gros dessus « L’Europe nous coûte 350 millions de livres chaque semaine que nous pourrions mettre dans le MHS (la Sécu anglaise qui va pas bien du tout, à la grande fureur des Anglais) »… et il a osé dire ensuite que « non, non, je n’ai jamais dit ça ! » .
      Une pourriture…

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    2. Fritz dit :

      Belle illustration de la guerre informelle que Poutine nous a faite depuis 20 ans.
      Il y a le chapitre Le Pen, la Pologne, La Hongrie, le Mali et la Centrafrique, Trump aux US et maintenant on découvre sans surprise cette influence dans le Brexit.

      Va t’on enfin se réveiller?

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    3. Entretenir les divisions parmi les pays européens est un enjeu majeur du Kremlin.
      « Le Brexit constitue sans doute sa plus grande réalisation. Moscou a en effet activement participé au succès de la sortie de la GB de l’UE au travers d’un réseau de plusieurs personnes : Alexandre Yakovenko, ambassadeur de Russie au Royaume-Uni, le diplomate Alexandre Oudod, Arron Banks, auteur de la plus grosse donation politique de l’histoire britannique avec 9 millions de livres données au site Leave.eu en lien avec l’oligarchie Soman Pivarenkine, proche du Kremlin à qui des opportunités commerciales ont été proposés….le comité de renseignement et de sécurité du Parlement britannique a conclu qu’il s’agissait là d’une action offensive et coordonnée établissant une menace sécuritaire par la Russie »
      In « Poutine, la stratégie du desordre jusqu’à la guerre », Isabelle Mandraud/ Julien Theron

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  5. alain - odessa dit :

    Human Rights Watch exhorte l’Ukraine à enquêter sur son utilisation présumée de mines terrestres interdites.

    Human Rights Watch a exhorté Kiev à tenir sa promesse d’enquêter sur l’utilisation présumée de mines terrestres interdites par l’armée ukrainienne alors que de nouvelles preuves de l’utilisation de mines terrestres ont fait surface, selon un rapport publié le 30 juin.

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    1. Fritz dit :

      On va peut être attendre la fin de la guerre avant de faire des enquêtes, sur l’usage d’armes interdites comme les TOS, la torture et le viol comme moyen d’intimidation, les bombardements systematiques et planifiés de civils, etc. Combien de tonnes de mines utilisées par les Russes sir le front de Zaporyjia ?

      On sait tous que l’Ukraine devrait être exemplaire et faire la guerre les deux mains dans le dos, et que les organisations internationales font leur boulot a l’ouest, mais qui fait quoi a l’est ?

      HRW est indecent dans son inaptitude a prendre en compte ce desequilibre fondamental.

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      1. J’avoue que depuis quelque temps les organisations des droits de l’Homme me fatiguent.

        La goutte d’eau qui a faut déborder le vase de mon agacement c’est quand Amnesty Internationale a reproché aux Ukrainiens de se battre dans leurs villes pour les défendre et ainsi « mettre en danger les populations civiles » ….

        Avant, je les considérais de façon positive mais depuis la guerre en Ukraine, je les considère parfois (souvent?) comme les « idiots utiles » de la Russie.

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    2. marcbatif dit :

      Comme toujours, ces organisations (amnesty international avait fait la même erreur) dans leur zèle scrupuleux à rester neutre, ce qu’on peut comprendre, confondent neutralité et objectivité. Pour illustrer leur erreur majeure, faisons une expérience :
      Prenons deux containers strictement identiques d’une contenance de 10 m3 par exemple. Le premier contient 3 pommes, le deuxième 75 000 pommes.
      Ces ONG disent que ces deux containers contiennent des pommes. Cette phrase est de toute évidence strictement vraie. Il est tout aussi évident que la description de la situation faite par cette phrase est strictement fausse. L’erreur faite ici est de confondre anecdotique et systémique. En y ajoutant un bon gros sophisme de la solution parfaite.

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  6. Bonjour,

    Je rebondis sur la connerie en entreprise. A mon sens, un moyen de mitigation de la connerie est de commencer par admettre qu’elle est inévitable. Autrement dit : l’erreur est humaine. Or j’ai parfois l’impression que dans nos sociétés en particulier, aucune erreur n’est tolérable. C’est différent dans d’autres pays où faire une erreur peut relever par la suite d’un enrichissement personnel ou d’une boucle d’amélioration continue (suivant le contexte) si des leçons en sont tirées. Cela a, à mon avis, plusieurs conséquences :
    – Toutes les conneries sont considérées « a priori » au même niveau independemment de la gravité. Sans hiérarchisation, sans discrimination (quel risque pour qui?), impossible de déterminer quelle est la connerie la plus acceptable en cas de choix multiple (quitte à choisir autant réaliser un plantage sans gravité que d’essayer de tenter de réussir en prenant des risques démesurés du point de vue de leurs impacts).
    – Dans ce contexte la pression est d’autant plus grande, et donc le risque de connerie augmente.
    – Quand connerie il y a, la tentation est forte d’en dissimuler ou d’en minimiser les conséquences (CIRC) ce qui peut gêner la mise en place d’actions immédiates pour limiter les dégâts. Et qui par ailleurs rend stérile toute boucle d’amelioration continue si les conneries ne sont jamais remontées.
    – Enfin le déni du risque rend psychologiquement encore plus difficile l’acceptation du droit à l’erreur.

    Attention, je ne dis pas que tout est pardonnable bien au contraire. Je dis juste qu’une approche lucide du « ca peut arriver » aurait le mérite de permettre d’anticiper les problèmes.

    L’illustration typique de cela, ce sont les indicateurs de performance en entreprise : souvent conçus de manière très négative, avec une pression forte pour les respecter, ils aboutissent bien souvent à des résultats décorrelés de la réalité. Une entreprise qui aurait des indicateurs à 100% (expérience vécue personnellement) ne devrait pas se féliciter mais au contraire s’inquiéter, car cela veut juste de dire que l’indicateur n’est pas bon.

    Encore une fois, d’autres cultures ont des approches réaliste du risque acceptable, avec leurs propres dérives néanmoins.

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    1. Tonton7327 dit :

      Il faut (re)donner du sens aux choses et aux actions.

      Je peux vous parlez pendant des heures de mon travail et vous expliquer comment avec on PC je travail pour la sécurité des compagnons et des utilisateurs, la réduction de la masse de carbon emise et accésoirement gagner 3 francs 6 sous de plus.

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    2. nimnimnimnimnim dit :

      La vraie connerie, ce n’est pas celle du troufion qui essaye de minimiser une bavure, la vraie connerie, c’est de défendre les intérêts d’une frange toujours plus marginale de la population au détriment de tous les autres, de multiplier Grenelles et autres conférences et conseils en s’asseyant sur leurs conclusions (on croirait Louis XVI face aux cahiers de doléances), de criminaliser tous les opposants du syndicaliste qui manifeste contre la réforme des retraites au jeune qui a “terrorisé” l’État avec un pot de peinture ou le blocage d’une artère embouteillée, d’inciter les forces de l’ordre à maintenir cet ordre avec toujours plus de ferraille et toujours moins de retenue.

      Faut-il s’étonner qu’à la fin les forces de l’ordre perdent toute notion de modération et que le moindre incident conduise à un embrasement généralisé.

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        1. nimnimnimnimnim dit :

          Le syndicaliste ne fait pas ça, tout comme l’écolo avec son pot de peinture, mais quand tu décrédibilise les protestations pacifiques en ne lâchant rien et en traitant les protestataires comme de dangereux terroristes tu ne peux qu’augmenter le mal être général ainsi que le risque d’émeutes.

          (je rappelle, il y a eu des blessés graves parmi les manifestants, et certains au gouvernement se sont fait plaisir en assimilant gauche = islamistes = terroristes)

          Les personnes qui saccagent aujourd’hui ont très bien compris que si on traitait comme ça des catégories “respectables” de la population (comme les gilets jaunes avant eux) on leur ferait encore moins de cadeaux.

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        2. Wirette dit :

          Il me semble que des derniers temps, il y a à la fois une tendance à la criminalisation d’oppositions « normales » (dont le syndicalisme et l’écologie) et une augmentation de la violence et du seuil de violence considéré comme normal dans les actions de protestation… Je suis sidérée par ce que les trentenaires qui m’entourent considèrent comme des actions de protestation « normale » (à commencer par le fait qu’ils considèrent la présence de black blocks comme normales) – mais ils ont tous sans exception respiré du gaz lacrymo lors de protestation complètement pacifistes, et vécu des comportements policiers inadmissibles.
          C’est la course à l’échalote de la … connerie. On y revient  😦

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          1. Tonton7327 dit :

            La connerie fondamental (ou le piège politique dans lequel certain sont tombés au choix) c’est de valider le concept suivant:

            « si l’on ne casse pas un peu on est pas écouté. »

            L’autre grosse connerie c’est d’oublier que nous sommes tous un peu l’état par le truchement de l’impôt.

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            1. Wirette dit :

              La deuxième connerie est, malheureusement, en voie d’expansion – soit par refus idéologique d’être cette petite part de l’état (libertarianisme à droite, anarchisme à gauche), soit par sentiment de ne pas du tout avoir voie au chapitre dans le processus de décision public (sans forcément se donner les moyens d’y prendre part, d’ailleurs).

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              1. nimnimnimnimnim dit :

                > sans forcément se donner les moyens d’y prendre part, d’ailleurs

                ? Le pouvoir convoque les citoyens dans des conventions climats, Grenelle de la santé, conseil national de refondation, etc, le pays se mobilise, et les propositions partent directement à la trappe en sortie (et par exemple, récemment, le CNR logement, c’était la fnaim et tout un tas d’organisations pas spécialement étiquetées à gauche)

                Le dernier à s’être fait ridiculiser pour avoir participé à ces farces c’est Pisany Ferry.

                Dans le registre connerie corrosive, penser que consulter est une opération de com sans conséquences pour tous ceux dont tu as déçois les espoirs à la fin, est très proche du podium.

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    3. Je pense que la connerie n’est pas perçu indépendamment de la gravité de celle-ci mais est étroitement corrélé à l’acceptation du risque, qui lui même est totalement subjectif.
      Voyez la répercussion dans les médias d’un accident d’avion et celles d’un accident de voiture. L’un est rare mais spectaculaire alors que l’autre est banal et tout autant meurtrier : lequel des deux les médias voudront-ils couvrir pour faire de l’audience ?

      Travaillant dans le milieu médical, cette subjectivité est particulièrement présente.
      Un patient acceptera plus aisément le risque de développer un cancer en consommant régulièrement du tabac alors que ce risque est connu de longue date. En revanche, l’exposition à des radiations en faible dose est plus flou, on sait qu’une exposition à de fortes doses est nocives et que les radiations « cassent » des brins d’ADN; par principe de précaution, on estime donc que le risque de développer un cancer est plus grand mais rien n’est certain : ce risque est méconnu et paradoxalement sera moins bien accepté du grand public.
      Fumer est une connerie mais bizarrement on s’en fiche alors que réalisé des examens ou traitement en exposant quelqu’un a des radiations pas sûr que cela en soit une et pourtant lequel fait plus sensation?

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    4. laissemoichoisirmonidentifiantsaloperiedemachine dit :

      —-
      On cache dans le monde de l’entreprise beaucoup de chose sous le tapis de « l’erreur humaine ». En pratique et si on gratte un peu, on trouve beaucoup de problèmes d’organisation (formation, environnement de travail, instructions) et un peu de malhonnêteté (falsification et fainéantise).
      Mais c’est vrai qu’on a du mal à assumer un risque « raisonnable » (à savoir ne pas déclencher un plan Orsec à la moindre erreur). On peut le faire dans l’entreprise dans une discussion entre professionnels, c’est impossible dès que cela sort dans la sphère publique (police par exemple pour se raccrocher à l’actualité).
      Si un militaire peu expérimenté se retrouve en zone hostile à faire de l’ordre civil, est-il responsable s’il tire à mauvais escient ? Ou est-ce sa hiérarchie ? Ou les politiques qui réduisent les moyens alloués ? Ou la démocratie indirecte (pression de la société civile) qui souhaite exporter un modèle de civilisation ?

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    5. Wirette dit :

      Admettre que la connerie est inévitable permet aussi de prévoir des « filets de sécurité ». Les spécialiste du risque disent qu’un système sûr n’est pas un système où il n’y a pas d’erreur, mais un système où l’organisation permet que le niveau B soit en capacité de voir et récupérer les inévitables conneries du niveau A (et ainsi de suite pour les niveaux C, D, etc…).

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  7. Isaty dit :

    Merci mon Colonel d’avoir mis en évidence cet article.
    Il est tout à fait dans l’air du temps…
    Une phrase que j’ai retenue : la « connerie » désigne à la fois l’acte lui-même que l’état d’esprit qui le conçoit. Oui, notre langue est si riche et là, elle ne reconnait qu’un seul mot !

    Une remarque cependant : le C de connerie est parfois issu ou proche du C de la colère. Quand l’émotion retombe, la plupart reconnaissent que la colère n’était pas bonne conseillère.
    Bref, être un humain en proie à ses émotions, ou à sa connerie qui lui est propre parce qu’on regarde par le petit bout de la lorgnette, et porter une arme ou être capable d’être létal car formé pour le devenir en cas de besoin… oui, alors, on a un problème si la colère ou les émotions débordent.

    Comme le souligne Fritz, l’état d’esprit dans lequel vibre notre société est important. Hier, une des manifestantes de la marche blanche à la radio exprimait bien ceci : elle habite Neuilly, chez elle, quand on lui demande quelque chose, la police la vouvoie. A Nanterre, lors d’une vérification de papiers, on tutoie d’emblée jeunes ou adultes. Y a-t-il deux types de citoyens chez nous ? L’état d’esprit importe, le respect de l’individu (et dans les deux sens, je n’ai aucun parti pris), et la bienveillance (encore elle) importent grandement.
    De l’autre côté la pression surajoutée est profondément stupide quand on la fait subir à des personnes qui manient des armes et doivent gérer des situations difficiles. Pour notre actualité, il ne s’agit pas d’un jeunot – 38 ans, bons états de service et même 2 fois médaillé… Mais comment supporter qu’un gamin soit mort au lieu d’avoir été recadré, voire arrêté… Seule la Justice devrait trancher, mais c’est trop lointain et c’est une goutte qui fait déborder la colère, et là, la colère aboutit à la connerie et nous allons le payer tous.
    NB : Cette nuit, mon petit-fils de 5 ans a failli brûler vif pour un cocktail molotov qui s’est étendu là où il ne fallait pas… (il est juste choqué mais pas bien, des dégâts matériels par contre…!) Faute à pas de chances… ou faute partagée entre nous tous ? C’est notre monde, celui que nous laisserons à nos enfants.

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    1. Tonton7327 dit :

      Je vous dirais que moi cela fait plusieurs années que je suis très inquiet sur le niveau général de « connerie » ambiant.

      je vous rappelle cet accident qui est particulièrement stupéfiant.
      https://www.lematin.ch/story/pont-effondre-le-camion-etait-beaucoup-trop-lourd-638611726248

      tout ce passe comme si plus personne ne raisonnait plus sur rien (dans cette exemple c’est de la physique fondamental) et que la réalité devait se plier aux désirs des gens.

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      1. Isaty dit :

        C’était juste un exemple qui allait dans le sens des réactions perturbées par nos émotions. Le pitchoun a été choqué certes, mais à nous adultes de l’aider à passer le cap… Un exemple qui me rappelle (s’il le fallait) que nous sommes tous co-responsables, et tant que nous sommes là, nous pouvons agir à bon escient, avec peut-être plus d’expériences dans notre besace.

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        1. Korricat dit :

          Et on peut retrouver l’importance d’une « équipe » ( qu’elle soit familiale ou professionnelle) soudée et bienveillante évoquée par jph pour faire face aux difficultés heurtantes rencontrées parfois…

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    2. Teasin ' dit :

      Hello ISA
      .
      Sweetheart, je suis de tout coeur avec vous. Dans ma vie qui touche à sa fin, j’en ai vécu des experiences à la con comme la vôtre, et je partage votre colère, et surement votre trouille a postériori.
      Mais vous avez raison, pour que la situation s’améliore, il faudrait interdire les « petits fils » !
      Bien à vous.

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      1. Isaty dit :

        Oui interdisons tout ce qui dérange 😉… merci pour ce sourire Teasin’
        L’humour fait souvent passer bien des difficultés, bien d’accord… Il est bien souvent le grand oublié dans notre société en ce moment.

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    1. furax3448 dit :

      bonjour,
      la semaine derniére Wargonzo était annoncé mort ….il a donc ressucité ..trop forts les russes , presque aussi forts que jésus .Sans doute une intercession de Kyril !!!

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      1. Fritz dit :

        Et dans le même ordre d’idée, Zalusny est obligé pour la troisième fois en trois mois de prouver, que non, il n’est pas mort dans le bombardement de Kramatorsk.

        Nieoudatcha, caramba, encore raté…

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        1. Merci a vous 3, je vais me resoudre a inventer un pseudo…. j espere qu il faut pas filer son portable ;). Je pourrai enfin dire a timowsky ce que je pense de la position suisse sur les leopards 😉
          Bon WE.
          J ai rien vu ici pour zigouiller des post, genre les siens bien sur.

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  8. UK-Reine dit :

    Communiqué Ministère de la défense du Royaume Uni 30 juin 2023

    Dans un rapport de juin 2023, l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI) a évalué que le budget des dépenses militaires de la Russie pour 2023 est d’environ 6,6 billions de roubles (85 USD. 8bn) .
    Cela équivaut à environ 4,4 % du PIB russe, contre 3,6 % en 2021, avant l’invasion de l’Ukraine.
    Les véritables dépenses militaires de la Russie restent incertaines en raison d’un manque de transparence, y compris l’utilisation de lignes budgétaires classifiées, qui représentent environ 22 % du budget total du gouvernement russe.
    Bien qu’une partie seulement du budget de la défense soit consacrée à la guerre en Ukraine, l’augmentation des dépenses met en évidence le coût de l’activité de la Russie en Ukraine.
    De plus, la Russie fait presque certainement face à des coûts de défense budgétaires directs supplémentaires en raison de la guerre, y compris des dépenses de sécurité dans les régions occupées et des mesures défensives dans les régions limitrophes de l’Ukraine.

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    1. jcpdom dit :

      A comparer au coût d’entretien annuel du seul arsenal nucléaire.

      3,5 milliards chez nous pour 300 oviges.

      https://fr.quora.com/Combien-co%C3%BBte-lentretien-annuel-de-larsenal-militaire-nucl%C3%A9aire-dun-pays-comme-la-France?top_ans=267266729

      Ils en auraient 6000, donc il leur faudrait tous les ans autant que leur budget militaire total rien que pour l’entretien de leur arsenal nucléaire.

      Ont-ils les moyens de leurs ambitions ?

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    1. Fritz dit :

      Je suis bien d’accord. Mais la sortie de l’UE n’est pas la solution. Les insyitutiins europeenes n’ont pas prévu ces cas de discipline interne.

      D’où mon souhait d’une deuxième vague d’integration sur des institutions plus serrées avec le choix pour les pays comme la Hongrie de rester dehors ou de revenir sur leurs lois illiberales… En faisant basculer plus de decisions (pas a l’unanimité) et de budget sur ce cercle resserré, Orban perdrait de sa capacité de nuisance, et malheureusement, tant pis pour les Hongrois.

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  9. Fritz dit :

    Je reviens sur l’ article du Colonel.
    Comme il le decrit très bien, beaucoup a été fait dans l’armée française pour créer un etat d’esprit qui limite les bavures.

    Je crois que c’est très juste. L’état d’esprit des forces de l’ordre est sans doute une partie du problème français, l’autre étant le niveau de confrontation qu’elles sont amenées a gérer

    Le principal levier de l’état d’esprit, c’est la culture, au sens: la manière dont on fait les choses. Celle ci est complexe et repose essentiellement sur le leadership. La vision et les messages donnés aux troupes, par les politiques en premier lieu (le karcher..), mais aussi par la hierarchie en sont un des principaux points.

    Les processus de management en sont un autre:

    C’est avant tout une affaire d’hommes (et de femmes), on est dans le leadership, pas dans le management. Le management c’est quand la bureaucratie remplace le leadership, quand les responsabilités sont diluées dans le maqui des procedures et des contrôles. Quand l’officier est disqualifié à prendre l’ascendant sur les hommes et devient soit un primus inter pares ou un superieur administratif, l’etat d’esprit devient celui de l’individu, soumis au stress et a ses passions.

    Fermer les yeux sur un discours ou une attitude hors des clous, c’est rendre caduques toutes les intentions. C’est vrai dans la relation de la police envers les civils, mais au sein de la police aussi.

    Autre exemple, la civilité apparente d’un gendarme lors d’un contrôle routier ou une verbalisation ne dure pas plus de deux phrases. Certes il est jeune, certes son sous officier temporise. Mais la encore, c’est l’etat d’esprit qui faillit: le citoyen verbalisé n’est pas le criminel de base.

    Une autre observation: mettre des objectifs sur une mesure est le meilleurs moyen d’enlever tout sens aux indicateurs et de pervertir les comportements.

    J’ai beaucoup reflechi en lisant le post, et je me rends compte que ces quelques elements que je cite ici sont issus de mon experience de cadre en entreprise, mais ne sont pas inutiles dans d’autres contextes.

    Je compare aussi avec la difference observée en Allemagne, ou la relation avec les forces de l’ordre est plus simple, d’egal a egal, et ou semble t-il le rapport d’autorité n’est pas vecu comme une confrontation. La encore, l’etat d’esprit…

    Il semble que les forces de l’ordre françaises ont un gros problème d’etat d’esprit, mais la faute ne leur en incombe pas exclusivement, elles ne sont que le reflet de la pyramide de leur dirigeants directs et indirects (les politiques), et sans doute un peu de l’etat d’esprit du pays. Pour en sortir, il faudrait une prise de responsabilité de l’ensemble de la classe politique francaise, mais au temps des reseaux sociaux, on n’en prend pas le chemin…

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    1. Wirette dit :

      « Une autre observation: mettre des objectifs sur une mesure est le meilleurs moyen d’enlever tout sens aux indicateurs et de pervertir les comportements. »

      Oui. Ce point en particulier a été dévastateur pour la police française. Il a été accentué par le fait de communiquer politiquement sur les indicateurs, ce qui a abouti à faire faire n’importe quoi pour que les remontées aboutissent à la demande du politique. C’est, au passage, la même tactique qui, appliquée à tous les secteurs, a détruit la russie.

      Je préfère ne pas trop m’exprimer sur ce point car j’ai du mal à le faire calmement, mais le mandat de Nicolas Sarkozy comme ministre de l’Intérieur, parachevé par Manuel Valls, ont été catastrophiques. La majorité de la classe politique est irresponsable sur le sujet, mais ces deux-là particulièrement. Ils ont tous les deux instrumentalisé l’action policière au détriment de l’intérêt général, l’un par l’usage des indicateurs en communication politique et en autorisant des brigades de « cowboys », l’autre en levant des barrières psychologiques en matière de maintien de l’ordre (en autorisant une gestion de manifestation relevant du combat entre manifestants et forces de l’ordre – à mon avis dans l’intention d’utiliser ensuite l’argument contre les manifestants). Les deux ont fait du maintien de l’ordre la priorité absolue, se condamnant ainsi à vivre au fil des faits divers, au détriment du travail de fond sur la criminalité assuré par les services d’enquête (qui, in fine, constituent la meilleure mesure de protection de l’ordre public…).

      Ce qui se passe actuellement avec la suppression de la PJ, dont on ne parle presque pas, est un scandale absolu, qui est à la fois la conséquence et l’accélération de cette évolution. On va faire disparaitre des services d’enquête aux compétences spécialisées et rares, mais dont l’action est, effectivement, difficile à traduire en indicateurs/objectifs.

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    1. Fritz dit :

      Si la carte est precise, cela ressemble a une tentative de prise des hauteurs en venant de trois directions differentes. Si cette hauteur est prise, le front recule sur la vallée de Soledar, et les FAU peuvent voir tout Bakhmut.

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  10. jeandoute87 dit :

    Reparlons un peu de l’explosion du barrage. On a dit que les Russes l’ont fait pour rendre le fleuve infranchissable et donc raccourcir leur ligne de front. Celui qui a planifié l’opération a bien dû anticiper aussi ses conséquences moins directes :
    -le réservoir serait vide en quelques jours et donc libérerait de possibles passages sur toute sa longueur
    -l’eau qui s’échappera du barrage noiera aussi les défenses russes (et même surtout celles-ci puisqu’elles sont plus basses)
    -mais surtout elle poursuivra son chemin jusqu’à la mer et donc l’inondation ne durera pas. C’est raté pour raccourcir le front. On le voit aujourd’hui, c’est tout bénéfice, sur le plan militaire pour les Ukrainiens.
    Je n’ai que deux explications.
    Soit c’est un coup des Ukrainiens mais il faudrait un début de preuve qui annule toutes les preuves de la responsabilité russe. Au mieux, on peut imaginer que les russes aurait préparé les explosifs pour le cas où et que la résistance intérieure aurait allumé la mèche.
    Soit, c’est encore un coup du caporal stratège. Cela me semble plus réaliste d’autant que ce caporal était déjà intervenu souvent précédemment, à commencer par le 24 février 2022.
    Vu sous l’angle russe, sachant que l’explosion du barrage leur serait néfaste, ils avaient tout intérêt à le surveiller de très près et surtout à ne pas le miner. La nationalité de celui qui a allumé la mèche est secondaire. On revient à l’hypothèse précédente

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    1. Quelqu’un peut-il redonner le lien vers l’article de debunkage? On gagnera du temps.
      Ca ne sert à rien de reparler responsabilité, ça a déjà été trop fait.

      Pour le reste, oui, ça donne maintenant une carte à jouer aux ukrainiens, parce que:
      – Les russes se sont vraisemblablement encore fait dessus, et que le résultat a… on va dire « dépassé leur espérance », pour rester pudique,
      – Loi des conséquences inattendues, ou « ne pas attribuer à la malveillance ce qui relève de l’incompétence »: non, PERSONNE ne peut tout prévoir.

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    2. Isaty dit :

      Alors, reprenons : avant que des passages simplement à pied soient possibles, il faudra du temps… Mais avant qu’un véhicule blindé (bien plus lourd qu’un camion) passe et puisse tirer au passage, brisant la coque sèche de boue qui est au-dessus et entrainant une noyade dans les mètres de boue flasques dessous (pas terrible ce type de mort un peu comme les sables mouvants) … là on en a pour quelques mois voire années !
      Il y a plus de 50 ans accumulées de boues au fond de ce réservoir : pour le franchir, imaginons passer sur d’anciennes routes empierrées et recouvertes de boue pendant ces 50 années … sans doute possible mais pour le savoir il faudra tenter et risquer le tout pour le tout. Pendant ce temps en face, les russes disposent des mêmes cartes et surveillent probablement attentivement ces anciens cheminements. Moi, je ne jouerais pas sans quelque assurance à la place des Ukrainiens

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      1. trollnews dit :

        https://avia-pro.fr/news/na-dne-kahovskogo-vodohranilishcha-obnaruzhena-staraya-doroga-kotoraya-mozhet-byt-ispolzovana

        Une ancienne route a été découverte au fond du réservoir de Kakhovka, qui peut être utilisée par les Forces armées ukrainiennes pour attaquer Energodar

        La situation dans le réservoir de Kakhovka devient de plus en plus grave, car la faible profondeur du réservoir a conduit à la découverte d’une ancienne route menant d’Energodar à Nikopol. Des images satellites récentes montrent des changements spectaculaires dans la géographie du réservoir, exposant une plus grande partie de son fond sous l’influence du soleil et des baisses de niveaux d’eau.

        En gardant la côte sud, les commandos ont découvert une ancienne route, qui est devenue visible après le retrait des eaux. Apparemment, nous parlons du chemin à travers l’ancien canal du Dniepr, traversant le Nikopol plavni avant 1956. Contrairement à un canal asséché obstrué par du limon, cette route peut être utilisée pour organiser une traversée et avancer jusqu’à la rive opposée du Dniepr.
        Il existe une menace réelle que l’ennemi essaie d’utiliser cette nouvelle voie d’attaque. Cependant, les barges et les bateaux de débarquement prévus pour le débarquement sur la centrale nucléaire de Zaporizhzhya se sont avérés fermés aux postes d’amarrage et peuvent difficilement être adaptés aux conditions actuelles.

        Il convient de noter que les troupes russes frappent régulièrement des positions ouvertes et des accumulations de matériel sur la rive opposée. La route, représentant potentiellement la « route de la mort », est déjà visible à l’œil nu. Dans la situation actuelle, cette route peut être utilisée à la fois par l’ennemi et nos troupes. On s’attend à ce que dans trois à quatre jours, la route s’assèche complètement et devienne propice à la circulation, ce qui crée de sérieux risques.
        Подробнее на: https://avia-pro.fr/news/na-dne-kahovskogo-vodohranilishcha-obnaruzhena-staraya-doroga-kotoraya-mozhet-byt-ispolzovana

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  11. Thiopental dit :

    Petites précisions sur les ATACMS et Storm Shadow…
    Pour les premiers, ils ne sont plus produit depuis 2007, leur remplaçants ne sont pas encore disponibles et il n’en existerait plus que 2500 environs en stock. Biden disait d’ailleurs il y a quelque mois qu’ils n’en fourniraient pas faute de stock, pour ne pas dégarnir l’armée US.
    Pour le second, les anglais n’en ont que 900 (450 pour la France). Ils coûtent presque 1 millions d’euros piece, sont technologiquement très supérieure (et très différents) aux ATACMS (donc long a produire). C’est un gâchis énorme de les utiliser sur le territoire ukrainien. Ils devraient êtres utilisés pour frapper la Russie en profondeur pendant que les ATACMS frappent les installations d’occupation.
    Et si les US fournissaient des TOMAHAWKS, ça serait encore mieux (de mémoire, plus de 3000 en stocks)

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    1. hwk1915 dit :

      Le vrai gâchis c’est de faire durer ce conflit.
      Mon impression est que malheureusement l’armée Ukrainienne manque de patate de punch et de puissance…

      La ligne de front est testée mais on a l’impression qu’il manque quelque chose les ruSSes ne se débandent pas pourtant en face il y a relativement peu d’hommes pour tenir les positions…

      On parle des champs de mines mais je trouve surtout que la peut n’est pas du côté ruSSe.

      L’Ukraine n’a pas le game changer qui lui permettrait d’emporter d’un coup une position ruSSe c’est vraiment une guerre difficile lourde et très statique. Cela est vraiment surprenant je trouve.

      On ne le répète pas assez mais la victoire de l’Ukraine doit être l’impératif de nos gouvernements occidentaux, un pat ou un échec Ukrainien serait une catastrophe pour nous, il est impossible et impensable de laisser la ruSSie ne serait ce que sur ces positions actuelles.

      Pour le coût des armements et leur production difficile c’est la vraie leçon de cette guerre, maintenant les USA ont un tel budget de défense que je ne pense pas que pour eux les stocks soient un réel problème…

      Pour la France c’en est un mais notre pays à fait le choix malheureux d’une armée joaillière…

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      1. mi_esperas dit :

        ce conflit aura permis à l’europe d’enfin considérer le danger que représente la russie
        c’est ce qui va permettre le soutien des pays européens sur le long terme
        le game changer ce n’est pas une arme magique, mais le réveil des européens, çà vaut énormément

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        1. gfsagssd dit :

          Ce conflit a surtout fait apparaître que les dirigeants de la Russie n’ont pas les moyens de leurs ambitions (ce que j’ai toujours pensé au vu de leur démographie) !
          L’UNION SOVIETIQUE était forte de son union et de son Armée Rouge, La Russie n’a plus jamais eu cela depuis 1991 ! (et de nombreux citoyens russes travaillent depuis de nombreuses années pour des sociétés européeennes, ils ont une vision « pépère » de la vie comme beaucoup d’occidentaux (et de chinois d’ailleurs).

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      2. Thiopental dit :

        Les SCALP / Storm Shadow et les Tomahawks américain seraient des gammes changer… si ils pouvaient s’en servir sur le territoire russe. Avec la destructions des ponts et des usines russes, le problème serait beaucoup plus vite réglé.

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          1. Ibuse dit :

            Oui je m’en doutais mais ça me paraît loin pour plusieurs raisons, dont celle que ce type d’armement sera « secondé » par plein d’autres. Ou alors ils sont prévus en livraison à Taïwan (lestrucs us).
            Pour le reste, la France luttant contre la Chine, bon…

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            1. Ce qui est déterminant, ce sont les armes et les stocks américains. Lesquels prennent évidemment en compte un conflit avec le rival systémique qu’est la Chine.

              Scalp / Storm Shadow sont de bons missiles, mais pas adéquats pour le gros des cibles russes sur le front ukrainien. Par exemple, le traitement d’un héliport et ses hélicoptères dispersés.

              Fabrice

              Fabrice

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  12. trollnews dit :

    Reporting from Ukraine

    Jour 491 : 29 juin

    Aujourd’hui, surtout des nouvelles dans l’Est.

    Ici, après avoir mené une série d’opérations réussies au sud de Bakhmut, les Ukrainiens ont déplacé leur effort vers la partie nord de la région. L’axe principal d’avancée est devenu l’autoroute de Sloviansk, où les Russes ont utilisé les lignes d’arbres denses le long de la route pour dissimuler de vastes réseaux de tranchées.

    La 30ᵉ brigade mécanisée ukrainienne a récemment publié une vidéo qui montre comment les Ukrainiens ont réussi à percer la défense russe. Comme vous pouvez le voir, les Russes ont développé un très long système de tranchées, ce qui signifie que l’utilisation de moyens traditionnels, tels que les mortiers et l’artillerie, est très inefficace. C’est pourquoi les Ukrainiens ont décidé de déployer plusieurs équipages de drones d’assaut pour cibler précisément les Russes. Contrairement aux équipages d’artillerie et de mortier qui tirent leurs obus à l’aveugle, les opérateurs de drones voient directement leur cible et peuvent larguer des obus explosifs à l’endroit où se trouvent les forces russes. Une telle approche augmente considérablement l’efficacité et leur permet d’infliger des pertes substantielles à l’ennemi dès les 20 premières minutes.

    Une fois la première étape de l’opération terminée, les Ukrainiens ont sorti leurs chars et ont déclenché des tirs dévastateurs sur les branches proches du réseau de tranchées. Cela a non seulement permis de saper la défense russe en démolissant les principales fortifications, mais a également éloigné les Russes du bord extérieur, laissant un peu d’espace aux unités d’assaut ukrainiennes pour entrer dans les premières tranchées. Bientôt, les positions ont été prises et des soldats ukrainiens ont été vus assis et fumant avant de lancer le prochain assaut. Au lendemain d’actions coordonnées entre divers détachements, les Ukrainiens ont avancé jusqu’à 1 km.

    Les forces russes ont tenté de compenser les pertes de terrain en lançant une contre-attaque. Leur cible, cependant, se trouvait près de Berkhivka. Ce n’est pas surprenant, car la situation des Russes dans ce village était très grave et il leur devenait de plus en plus difficile de continuer à le tenir.

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    1. trollnews dit :

      C’est pourquoi les Russes ont décidé de reprendre au moins le contrôle des lignes d’arbres autour du réservoir pour augmenter la stabilité de leurs flancs. Les combattants ukrainiens ont rencontré des unités d’assaut russes. L’artillerie ukrainienne travaillait à haute intensité, et très vite, les opérateurs de drones ukrainiens ont remarqué comment les soldats russes récupéraient leurs affaires et s’en allaient.

      Dans l’intervalle, les forces ukrainiennes ont continué à intensifier lentement leurs actions au nord de Bakhmut. L’idée principale de ce groupe de forces est de couper la tête de pont que les forces russes ont développée à l’ouest de Soledar et de fixer les conditions de l’encerclement de Soledar et de Bakhmut. Si l’on tient compte de la topographie de la région, on peut rapidement comprendre que la bourgade la plus importante de cette région est Yakovlivka. Yakovlivka est située sur une colline au-dessus de Soledar et de Bakhmut, donc en brisant la défense russe ici, les Ukrainiens ouvriront l’accès à l’arrière russe.

      Des images récemment diffusées indiquaient que les Ukrainiens avaient déjà lancé des préparatifs d’artillerie sur cette agglomération. Les forces russes comprennent très bien la valeur de ce village. C’est pourquoi ils n’économisent pas leurs ressources dans cette direction et essaient d’éliminer par tous les moyens les 10ᵉ et 109ᵉ brigades d’assaut ukrainiennes qui sont responsables de cette région, y compris par des frappes aériennes extrêmement risquées. Un chasseur ukrainien a repéré un de ces avions de chasse russes au milieu de sa mission et a abattu l’avion de chasse russe, sauvant des dizaines de soldats de son détachement en empêchant une frappe de roquette dévastatrice.

      L’aviation russe reste une énorme menace pour les soldats ukrainiens, de sorte que la fourniture de systèmes de défense aérienne, y compris de systèmes portables, modifie considérablement la situation sur le terrain. https://youtu.be/8VXvEfZT-N8

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  13. UK-Reine dit :

    ISW
    ÉVALUATION DE LA CAMPAGNE OFFENSIVE RUSSE, 29 JUIN 2023

    • L’état-major ukrainien a déclaré que les forces ukrainiennes ont pris « l’initiative stratégique » en direction de Bakhmut et mènent actuellement une large offensive dans la région.
    • Les forces ukrainiennes ont mené des opérations offensives dans au moins deux autres secteurs du front et auraient fait des gains le 29 juin.
    • Le Kremlin peut avoir l’intention d’assumer le contrôle formel du groupe Wagner à la suite de sa rébellion armée et de le transformer en une entreprise d’État, bien qu’il ne soit pas clair si le Kremlin s’est engagé dans une telle ligne de conduite.
    • Des images satellite récentes ont peut-être détecté la construction active d’une nouvelle base supposée du groupe Wagner à Asipovichy, en Biélorussie.
    • Des hommes d’affaires affiliés au Kremlin pourraient acquérir l’empire médiatique national de Prigozhin, probablement dans le cadre d’un effort continu pour détruire sa réputation en Russie.
    • Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a refusé de dire où se trouvait le général d’armée Sergei Surovikin le 29 juin, ce qui a suscité de nouvelles spéculations dans l’espace d’information russe.
    • Les observateurs occidentaux continuent de spéculer sur le sort du chef d’état-major russe, le général d’armée Valery Gerasimov après la rébellion de Wagner, bien que son absence d’apparition publique ne soit pas nécessairement révélatrice de sa position officielle actuelle au sein de la direction militaire russe.
    • Les forces russes et ukrainiennes ont poursuivi des attaques terrestres limitées au sud de Kreminna.
    • Les forces ukrainiennes ont intensifié les opérations de contre-offensive dans la région de Bakhmut et auraient fait des avancées.
    • Les forces russes ont poursuivi des opérations offensives limitées le long du front Avdiivka-Donetsk City.
    • Début mai, les forces russes ont construit un barrage à la périphérie de Tokmak dans l’oblast occupé de Zaporijia avant la contre-offensive ukrainienne.
    • Une source russe affiliée à la BARS (Russian Combat Reserve) a affirmé que les forces russes déplaçaient du matériel militaire vers des zones non précisées sur la rive est (gauche) du fleuve Dnipro.
    • Le groupe de partisans Atesh basé en Crimée a déclaré que les forces russes augmentaient leur présence à Armyansk pour défendre les infrastructures clés dans le nord de la Crimée.
    • Des formations armées cosaques russes auraient signé des contrats avec le ministère russe de la Défense (MoD) dans le cadre d’un effort de formalisation plus large visant à intégrer les forces irrégulières dans les structures du MoD.

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  14. Conseil européen a BXL: L’UE a fait de grands progrès ces derniers jours en renforçant l’industrie européenne avec un accord pour l’achat et la fabrication de munitions en commun. Nouveau champ d’action qui n’entrait pas dans ses compétences ( clin d’oeil à Fritz – post d’hier sur tout ce qui reste à faire dans l’Europe…)
    Orban bloque la demande de 50 milliards de crédits supplementaires pour l’Ukraine au motif qu’on ne sait pas où va passer l’argent. La journaliste est claire à ce propos: il n’est, de son côté pas content de voir les fonds UE pour la Hongrie gelés pour dérive autocratique.

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    1. Fritz dit :

      C’est bien ca le problème: le ver est dans le fruit. Les institutions progressent lentement, mais Orban bloque. Il a mis sous controle la justice et la presse, professe un agenda nationaliste ethnique décomplexé et pro-russe, et se fait reelire sans soucis. Idem en moins voyant, en Pologne et dans d’autres pays de l’UE.

      Plus generalement, ce n’est pas l’institution qui me fait peur, mais les opinions publiques, qui abandonnent petit a petit les principes fondamentaux de la liberté democratique, et ce dans tous les pays.

      Pour l’heure, les demagogues sont a l’offensive, et progressent partout. Alors on fait quoi ?

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      1. mi_esperas dit :

        nous allons rentrer dans des temps de turbulence, si au fil des années, de plus en plus de gouvernements élus sont des réactionnaires comme un type comme orban
        espérons qu’en 2027, en france, la fille de l’ex-borgne ne prendra pas le pouvoir
        mais c’est vrai que ces visions illibérales sont de plus en plus un signe de danger pour l’europe

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            1. gfsagssd dit :

              Il suffit de regarder les résultats de l’élection municipal partiel de la ville de Sonneberg en Thüringe … (c.f le lien). Au 1er Tour :

              – 1er AfD avec 46,7%
              – 2ème CDU avec 35,7%

              L’AfD gagnant pour la première fois une élection municipale !

              La FRANCE va finit toute seule en Europe avec son multiculturalisme et ses poubelles, banques, centres commerciaux, etc, qui brûlent !!
              Pour finir sur une touche d’humour, MACRON va finir par appeler WAGNER pour maintenir l’ordre en FRANCE !!

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              1. Wirette dit :

                Le multiculturalisme n’est pas un concept revendiqué en France – ce sont les Allemands, et les Britanniques, qui ont réfléchi dans ce sens.
                Nous sommes toujours resté dans une logique universaliste/assimilationniste dans les faits, malgré les critiques du monde intellectuel, militant et académique.
                Par ailleurs, les deux dernières vagues d’émeutes en France (gilets jaunes et retraites) n’avaient rien à voir avec l’immigration.

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      2. Pedro dit :

        Le projet d’intégration de l’Ukraine va certainement contraindre l’UE à revoir ses institutions pour des raisons économiques (donc non idéologiques) , et probablement plus particulièrement la règle de l’unanimité. Ça va largement diminuer le pouvoir de nuisance de ces dirigeants.

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          1. Pedro dit :

            Une réforme des institutions portera probablement sur beaucoup d’autres points, dont certains pourraient permettre de donner un peu à manger à ceux qui seraient susceptibles de bloquer le vote, de telle sorte qu’ils auraient plus à perdre en ne votant pas la réforme globale qu’en l’acceptant.

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        1. gfsagssd dit :

          J’espère que l’UE y réfléchira à 2 fois avant de faire rentrer un pays en ruine et qui était jusqu’à ce jour ultra-corrompu dans l’union. Cela a pris 50 ans pour que l’UK sorte de l’UE, ce n’est pas pour installer une nouvelle grouille à la place !

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      3. captainluck dit :

        Les opinions publiques s’aperçoivent aussi que les cabinets « bourgeois » de nos démocraties ont échangé les capacités de sécurité militaire contre le désarmement intérieur des classes hostiles à leur pouvoir par des subsides sociaux en tout genre.
        Le tropisme du clientélisme qui gouverne les démocraties occidentales met en danger la nation. Les gens le voient.

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        1. mi_esperas dit :

          si au vu de ce qui se passe en ukraine
          vous pensez encore que l’échelon nation est prégnant pour se défendre
          pour ma part, je ne le pense pas
          en ce qui concerne aussi les enjeux de lutte contre les bouleversements climatiques, et d’autres enjeux, le niveau de la nation, est pour moi quelque chose d’archaïque et d’inefficace

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  15. kikank dit :

    LIVRE : La génération Z
    Plongée dans la jeunesse fasciste de Russie

    Depuis l’invasion de l’Ukraine, les adolescents sont pris dans une spirale patriotique savamment alimentée sur les réseaux sociaux et au sein de la Younarmia, une armée de la jeunesse en pleine expansion, raconte “The Times”.

    https://www.thetimes.co.uk/article/russia-ukraine-vladimir-putin-kremlin-youth-army-v5xpc6f22

    Ian Garner : Pour mon livre Génération Z, je me suis entretenu avec des Russes de différents milieux, au printemps, à l’été, puis à l’automne 2022. Je recherchais ceux qui avaient adopté, ou à qui l’on avait fait adopter, le langage et la culture du poutinisme.

    L’auteur : Ian Garner
    Historien et spécialiste des questions liées à la propagande militaire russe, le Britannique Ian Garner a publié Generation Z. Into the Heart of Russia’s Fascist Youth (“Génération Z. Plongée dans la jeunesse fasciste de Russie”, Hurst Publishers, non traduit en français) au printemps 2023, un an après le début de l’agression russe contre l’Ukraine. Le titre de l’ouvrage se veut une allusion à la cohorte de jeunes nés après 1995 et au symbole du Kremlin, la lettre Z, adopté dans le cadre de l’invasion.
    Docteur en littérature et en histoire russe, après des études à l’université de Toronto (Canada), à l’université de Bristol (Royaume-Uni) et au Conservatoire de Saint-Pétersbourg (Russie), il s’intéresse en particulier à l’obsession de la Russie pour la guerre et à l’effet de cette militarisation sur les citoyens du pays au fil des siècles.

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    1. Merci pour cet excellent article qui dépeint l’instillation du poutinisme dans les jeunes générations. Avant même l’introduction récente des cours obligatoires « Ce qui est important » dès le tout jeune âge.

      Un contributeur de « La voix de l’épée » avait alerté en mars ou avril sur le contenu des programmes scolaires russes, laissant imaginer ce qui est décrit par Ian Garner dans The Times.

      Se rappeler que la reprise en main politique de Poutine date de 2012, après les manifestations de 2011. De cette date, non seulement le petit russe est endoctriné dès l’école, mais en plus, échappe difficilement aux medias propagandistes du fait de l’exclusion croissante des voix dissonantes. Hormis les jeunes s’informant sur le web, lisant une langue étrangère, et familiers des VPN. En grande partie ceux que l’on entend dans les vidéos-trottoir à Moscou (1420) et à Saint-Pétersbourg (StreetTalk), mais pas dans les villes secondaires.

      Pas de quoi faciliter le retour à des relations pacifiées avec la Russie, même sans Poutine et ses affidés.

      Fabrice

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  16. GAÏA dit :

    Les États-Unis envisagent fortement d’envoyer des armes à sous-munitions (DPICM) en Ukraine.

    « L’évolution des conditions du champ de bataille à l’intérieur de l’Ukraine au cours des deux dernières semaines a incité les responsables américains à réexaminer sérieusement les armes à sous-munitions »
    Source: CNN par @NatashaBertrand
    https://edition.cnn.com/2023/06/29/politics/cluster-munitions-biden-administration-ukraine/index.html

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  17. GAÏA dit :

    Selon CNN
    Des documents communiqués en exclusivité à CNN suggèrent que le général russe Sergey Surovikin était un membre VIP secret de la société militaire privée Wagner.

    Les documents, obtenus par le centre d’investigation russe Dossier Center, montrent que Surovikin avait un numéro d’enregistrement personnel auprès de Wagner. Surovikin est listé avec au moins 30 autres hauts responsables de l’armée et du renseignement russes, qui, selon le Dossier Center, sont également des membres VIP de Wagner.

    M. Surovikin n’a pas été vu en public depuis samedi dernier, date à laquelle il a diffusé une vidéo dans laquelle il demandait au patron de Wagner, Evgeny Prigozhin, de mettre fin à son insurrection. On ne sait toujours pas où il se trouve.

    Surovikin est un commandant décoré de l’armée de l’air russe et a été surnommé « Général Armageddon » pour ses tactiques impitoyables de bombardement des villes en Syrie.

    M. Wagner n’a pas répondu à la demande de CNN. Il n’est pas clair ce que l’adhésion VIP de Wagner implique, y compris s’il y a un avantage financier.

    Surovikin était connu pour ses liens avec le groupe de mercenaires, mais les documents soulèvent des questions quant à la proximité entre les hauts gradés de l’armée russe et Wagner.

    Pendant la brève rébellion de Prigozhin, les combattants de Wagner ont pu s’emparer de la ville de Rostov-sur-le-Don, dans le sud de la Russie, sans rencontrer de résistance de la part de l’armée russe.
    Source:
    https://edition.cnn.com/europe/live-news/russia-ukraine-war-news-06-29-23/index.html

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  18. GAÏA dit :

    L’attrition et le grignotage suit son cours:
    Vidéo des Forces Spéciales ALPHA du SBU, montrant des frappes de drones sur des chars russes, un système EW et un Strela-10, ainsi que des frappes d’artillerie et d’ATGM.

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  19. GAÏA dit :

    Le fournisseur d’accès Internet par satellite russe Dozor-Teleport qui alimente le FSB,Gazprom, Rosatom et les installations militaires a été piraté,son flux s’est complètement arrêté. L’incident survient au milieu d’une vague de cyberattaques par un groupe revendiquant une affiliation avec Wagner PMC.

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  20. J aime beaucoup ce billet, Monsieur Goyal.
    Il y a toutefois un aspect que vous effleurez sans vraiment l aborder.
    Plus je lis vos billets, plus je me rends compte qu il y a de nombreux points communs en fait entre l armée et l hôpital 😀
    Pour travailler depuis 27 ans en équipe, dans tous les horaires imaginables, il y a un point essentiel qui minore ou majore les conneries… C’est cette notion d équipe justement.
    La j ai une bonne équipe. Une bonne équipe, c est une équipe qui considere qu elle est solidairement responsable de ses résultats. Je pense qu on pourrait aisément dans ce que j écris, et vais écrire, remplacer le mot équipe, par section de combat, sans trahir la réalité.
    Une équipe dans un hopital, c est un organisme a part entiere. Avec ses réactions d équipe, bonne ou mauvaise. La mienne compte 15 membres, vous voyez qu on est pas loin de la section.
    Quel est le but d une équipe? Qu on lui foute la paix! qu on lui laisse vivre sa vie d équipe, avec ses arrangements , ses amusements, son esprit a elle. Et quelle est la différence entre une bonne et une mauvaise? Et bien la mauvaise équipe le fera en opposition de sa direction (commandement) en magouillant, en tirant au flanc etc… Et la bonne cherchera le deal, l équipe fait ce qu on attend d elle, donc, laissez la respirer tranquille.
    Donc dans une bonne équipe, les anciens, les cadres, ont pour objectif de connaitre les besoins de l hopital et de la direction, et de faire en sorte qu on les remplisse, et en échange l équipe fait sa tambouille (parfois des choses triviales, tenez ce soir j ai dit a tout le monde « taillez vous, je fais le soir, il reste que 2 urgences, je vais gerer » et tout le monde est parti 15 minutes a l avance faires sa vie, l une a la creche, l autre en sortie etc… Et bien sur, j ai fait le taff, pas de vagues). Donc dans une bonne équipe, on hait les conneries, cela nuit a notre tranquilité, a notre confort.
    Maintenant qu est ce qui nique une équipe?
    Une direction trop intrusive, si le taff est fait et bien fait, quel besoin de tout controler?
    Une direction indécise, si l équipe ne sait pas ce qu on attend d elle… Elle fera ce qu elle veut.
    Une direction arbitraire, cela c est le pire. Un jour c est bien, le lendemain on fait la même chose et c est mal.
    Une absence de cadres et de gens expérimentés. Alors vous n avez pas une équipe, vous avez un troupeau.
    Et si on rapporte cela à l armée russe… ils ont une absence de cadres et de gens expérimentés, un commandement arbitraire, indécis et intrusif.

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    1. @jph:
      Il manque selon moi un élément primordial, si vous souhaitez rapporter votre cas à l’armée russe: vos gus ont choisi d’être là, et ils savent pourquoi ils y sont.

      Sans cela, obtenir une bonne équipe devient un chouïa plus difficile, non? Transformer du conscrits en équipe ne relève pas de la même dynamique.

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  21. pefleretour dit :

    Mais que cache Kramatorsk? La frappe soi-disant millimétrée sur un restaurant plein de généraux (2), d’officiers (50!!) et d’autres personnes, que cache t’elle? Plus précisément, après chaque joli coup Ukrainien (celui sur les 100 gusses qui attendaient le discours du chef par exemple), le ministère de la défense russe pond un article sur une frappe russe réussie, au même endroit. Pure construction de l’histoire officielle.
    Avec une tendance à la multiplication (si les Ukrainiens annoncent avoir éliminés 60 cibles, le communiqué russe parlera de 5OO morts ukrainiens). Mais ici, pourquoi annoncer un tel carnage? En réponse à quoi?
    Si ce restaurant était visé soigneusement (voir l’agent russe arrêté), depuis longtemps, pourquoi ce soir là? Qui voulaient-ils éliminer? Y avait-il pas loin un rassemblement d’officiers (j’en doute!). Bref je ne comprends pas, malgré les codes de propagande connus. Même la liste des victimes publiée par Le Parisien n’indique pas de personnages militaire important.
    A moins qu’il ne s’agisse que d’inventer et revendiquer une « réussite » pour occuper l’espace médiatique et les consciences avec autre chose que le putsch?
    Pour mémoire, pris sur le fil du Monde 17h41, les chiffres hallucinants publiés par les russes : 444 avions, 240 hélicoptères, 4 812 véhicules aériens sans pilote, 426 systèmes de missiles antiaériens, 10 395 chars et autres véhicules blindés de combat, 1 132 véhicules de combat de systèmes lance-roquettes multiples, 5 254 canons et mortiers, ainsi que 11 256 unités de véhicules militaires spéciaux (début le début du conflit). C’est tout de même incroyable. Et cela rejoint le CIRC quelque part. si le dernier C (environnement défavorable) est gros, tout le reste augmente.

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  22. jeandoute87 dit :

    Je suis surpris que personne ne souligne l’immense différence entre l’attitude de la population civile en Russie et en Ukraine. D’un côté, l’attentisme, la passivité, l’indifférence affichée ou le soutien bruyant mais seulement verbale, sauf pour le proche parti au front. De l’autre une mobilisation générale, dynamique et constante de tous ou presque. Dans la formule de M Goya armée *arrière nous nous focalisons sur le facteur armée mais visiblement, le facteur arrière est très différent entre les deux côtés. Poutine vient, parait-il, de s’offrir un bain de foule. Osera-t-il la même chose sur le front, au milieu des soldats, comme le fait régulièrement son ami Zélensky ?

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    1. Ibuse dit :

      Je crois quand même qu’ici tout lemonde à remarqué la différence. Après c’est ainsi et manifesté ça n’a pas d’influence sur l’agression russe. Du côté ukr évidemment une Nation est définitivement née.

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    2. pefleretour dit :

      Loin de moi l’idée de défendre « le peuple Russe », mais après s’être bouffé la 2e, 70 ans de communisme pur et très dur, la mafia et le pire du capitalisme extrême, le tout dans une répression constante, un abrutissement général programmé, la corruption la fuite des cerveaux, ben je serai eux je me méfierai. On ne sait jamais vraiment comment on réagit, le cerveau bien lavé, la peur entretenue, la solitude, face au totalitarisme. Je suis tenté de vous dire que non, bien sûr, vivre libre et mourir, il faut se révolter blablabla, mais devant mon écran c’est facile. Dans la rue en Russie, entouré de gens capables de dénoncer, honteux de savoir que ton pays est soutenu par la Syrie, L’Iran, la Corée, qui savent que les Chinois vont les atomiser et les avaler, je ne suis pas sur que je ferai le malin, ni vous.
      Ceci explique peut-être l’apathie.
      On peut penser que les manifestations de joie pro Prigojine étaient réelles, ce qui constitue déjà une preuve de désaveu du régime.

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    1. Gus dit :

      Pardon accès payant. C’est plus clair chez Noel :

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      1. abenfurt dit :

        Est-ce que cela va changer vraiment quelque chose par rapport à ce qui est déjà fourni ? Si l’interdiction de frapper le territoire russe est maintenu, est-ce que tout ou presque n’est pas déjà à portée d’Himars ou de Storm Shadow, à part peut-être le pont de Kerch ?
        Je pose la question ingénument, il y a sûrement plein d’avantages auxquels je ne pensais pas.
        Au passage, un peu agaçante cette restriction : les Russes peuvent frapper le territoire ukrainien à volonté, multiplier les morts civils, mais par contre les Ukrainiens ne sont pas censés toucher un centimètre carré du territoire russe. C’est rajouter une contrainte qui n’a pas lieu d’être.

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        1. Gus dit :

          On verra bien. De toute façon, les ukrainiens frappent déjà le territoire russe. Officiellement, pas avec les armes occidentales. Mais le Colonel a bien souligné dans un précédent article que l’URSS ne se privait pas de prêter main-forte au Viêt-Cong sans qu’on agite à tout bout de champ le spectre de la co-belligérance. Les lignes sont faites pour être repoussées.

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            1. TLG dit :

              Et pour la guerre de Corée, l’aviation soviétique intervenait directement dans le conflit. En prétendant être des nord-coréens (ruse qui ne trompait personne).

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        2. TLG dit :

          Si les ATACMS sont fournis maintenant (et pas dans 1 an ou 2) en grand nombre, cela changera plusieurs choses:
          1) Les Ukrainiens pourront détruire toutes les bases aériennes russes en Crimée. En effet, les ATACMS (certaines versions comme le M39A1) dispersent ces centaines de petites bombes. idéal pour détruire des objets fragiles comme des avions un peu dispersés
          2) Les conséquences pour les hélicos russes: ils seront obligés de partir de Russie, faire 400 bornes pour aller du côté de Zaporizha / Ochkiv, et autant au retour: autrement dit, ils n’auront plus assez d’autonomie pour combattre. là bas
          3) cela permettrait de prolonger dans la durée la campagne actuelle de frappes en profondeur: les SormShadow/SCALP, c’est bien, mais l’Ukraine n’en a probablement pas reçu beaucoup et ne peut les lancer qu’à partir de Su-24 modifiés (les ukrainiens n’ont que peu d’appareils de ce type). Les Russes peuvent espérer détruire suffisamment de ces avions pour rendre les SS inutilisables. Avec les ATACMS, il faudrait que les Russes arrivent à détruire les HIMARS/M270, chose qu’ils n’ont jamais réussi à faire.

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          1. pefleretour dit :

            Bonsoir TLG, merci de votre réponse. Sauriez-vous si d’une part les contres mesures électroniques revendiquées par les russes contre les frappes de Himars sont vraies (un brouillage ou je ne sais quelle saloperie) et si les ATACMS risquent d’être aussi désorientés?
            Et pour les Himars je pensais qu’il y en avait de down. Je suis content du coup!

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            1. Teasin ' dit :

              Hello
              .
              Pour le moment on n’a aucune preuve qu’ils ont REUSSI a brouiller les Himars, toutefois c’est sans doutepossible. En effet les russes ( et pas qu’eux ) ont les moyens de perturber les signaux GPS. Maintenant encore faut il avoir l’équipement adéquat au bon endroit et au bon moment…. donc le renseignement qu’il va y avoir tir, et où. Les HIMARS se calent sur le GPS
              En revanche un SCALP / STORM Shadow a lui des moyens de localisation/navigation redondants: GPS, nav TERCOM et Centrale Inertielle ( Thalès je crois ); il est prévu dans la logique que le GPS puisse être perturbé; la seule contrainte est de dire au missile au moment où il est tiré, quelle est sa position exacte dans les trois dimensions.

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          2. Teasin ' dit :

            yep TLG
            .
            il faudrait que les Russes arrivent à détruire les HIMARS/M270, chose qu’ils n’ont jamais réussi à faire
            Pour le moment. Les HIMARS ne tirent que la nuit car les russes n’ont que peu de systèmes de vision nocturne ou thermique et encore de mauvais qualité.
            A l’inverses les Caesars qui se sont fait moucher l’ont tous été de jour et par la paire Orlan/Lancet et il est probable qu’il se sont un peu trop rapproché car le Lancet n’a que 40km de radius, et 40mn, d’autonomie… le Lancet est du reste incapable de se poser, et doit être autodétruit si non utilisé.

            Donner des ATCMS permettrait en outre de débrider ( officiellement ) les SCALPS à leur porté nominale qui est de 560 km ( lo-lo-lo) alors que là ils sont bridés théoriquement à 350 km … ( si c’est vrai )

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    2. mi_esperas dit :

      Traduction de l’article via Deepl
      Les États-Unis envisagent de fournir des missiles à longue portée ATACMS pour soutenir la lutte contre l’Ukraine
      Après une longue réticence à fournir un système de missiles avancé, les responsables considèrent qu’il y a une nouvelle urgence.
      Par Vivian Salama
      Mise à jour 29 juin 2023 12:44 pm ET

      Un système de missiles tactiques de l’armée, ou ATACMS, a été testé au White Sands Missile Range, au Nouveau-Mexique, en 2021. PHOTO : WHITE SANDS MISSILE RANGE PUBLIC AFFAIRS
      WASHINGTON – Des responsables américains et européens ont déclaré que les États-Unis envisageaient d’approuver un système de missiles à longue portée pour l’Ukraine, une décision qui interviendrait alors que la Russie est confrontée à des troubles au sein de son commandement militaire et à des incertitudes sur le champ de bataille.

      Le système de missiles tactiques de l’armée, ou ATACMS, a une portée d’environ 190 miles, suffisante pour permettre aux forces ukrainiennes de frapper des cibles russes loin derrière les lignes de front. Le président Biden n’a pas donné son accord au transfert, notamment parce que les autorités américaines craignent que l’Ukraine ne l’utilise pour frapper le territoire russe et que le conflit ne dégénère en une guerre plus vaste.

      Les fonctionnaires ont déclaré que la question est en attente d’approbation au plus haut niveau et que les délibérations pourraient se poursuivre pendant que les États-Unis évaluent la situation sur le terrain en Ukraine. Les responsables américains et européens ont toutefois constaté que certains secteurs du gouvernement américain, notamment la Maison Blanche, auparavant réticents, ont fini par comprendre qu’il était urgent de soutenir la lutte de l’Ukraine dans les semaines à venir.

      Dans le contexte de l’agitation intérieure en Russie, où le fondateur de la force mercenaire Wagner a organisé ce week-end une mutinerie avortée, les responsables américains et européens ont indiqué que le moment était peut-être venu de fournir des armes plus perfectionnées.

      L’Ukraine a lancé une contre-offensive pour reprendre des territoires, attaquant le long des lignes de front et frappant profondément le territoire russe. Shelby Holliday, du WSJ, décrit les premiers signes de la stratégie de Kiev et les défis qu’elle devra relever dans les mois à venir. Illustration : Noah Friedman
      Les responsables européens ont également insisté en privé auprès de Washington sur la nécessité de disposer de systèmes de missiles à plus longue portée ; ils ont espéré que, tout comme les États-Unis ont fait marche arrière pour d’autres armements – notamment les chars Abrams et les lanceurs de roquettes d’artillerie à haute mobilité, ou Himars -, ils feraient de même pour les missiles ATACMS.

      Un haut responsable de la défense ukrainienne a déclaré au Wall Street Journal que Kiev avait reçu ces dernières semaines des signes positifs indiquant que les États-Unis avaient changé d’avis sur le système ATACMS. Les responsables ukrainiens ont fait valoir que le système était nécessaire, en partie, pour frapper la Crimée, la péninsule occupée par la Russie que les forces russes utilisent comme base pour lancer des drones de fabrication iranienne, selon les déclarations publiques des États-Unis et de leurs alliés européens.

      Ni le Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche ni le Pentagone n’ont immédiatement répondu aux demandes de commentaires.

      Au début du mois, la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants a adopté une résolution demandant à l’administration Biden de fournir des ATACMS à l’Ukraine, accentuant ainsi la pression sur la Maison Blanche et le Pentagone pour qu’ils fournissent ces armes.

      Fusées à longue portée
      Les missiles ATACMS peuvent frapper loin derrière les lignes de front, même en territoire russe.

      Source : Center for Strategic & International Studies Missile Defense Project : Center for Strategic & International Studies Missile Defense Project (Centre d’études stratégiques et internationales)
      Emma Brown/THE WALL STREET JOURNAL
      Les États-Unis ont déclaré publiquement qu’ils continuaient à réexaminer leur aide à l’Ukraine en fonction de la dynamique du champ de bataille, mais des responsables ont déclaré en privé que l’ATACMS n’était toujours pas envisagé il y a deux mois.

      Toutefois, face aux interrogations sur l’issue de l’offensive de printemps lancée récemment par l’Ukraine et à l’élan donné par le récent affrontement entre l’armée russe et les forces mercenaires, les responsables américains et européens ont déclaré que le ton avait changé à Washington.

      Les roquettes ATACMS, qui sont tirées à partir du lanceur Himars, permettraient aux forces ukrainiennes de frapper les nœuds russes de logistique, de commandement et de contrôle bien en deçà des lignes de front. Les missiles à guidage de précision peuvent atteindre des cibles localisées par GPS et identifiées par les services de renseignement avec une grande précision, ce qui empêche la Russie de mettre ses opérations d’échelon arrière hors de portée des Ukrainiens.

      La portée à longue distance des missiles obligerait probablement la Russie à retirer ses approvisionnements et ses postes de commandement à plus de 200 miles du front, ce qui rendrait plus difficile l’approvisionnement des troupes de combat.

      Depuis février 2022, les États-Unis ont fourni plus de 40 milliards de dollars d’aide à la sécurité à l’Ukraine.

      Écrire à Vivian Salama à l’adresse suivante : vivian.salama@wsj.com

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  23. Kristina Baikova, vice-présidente de Loko-Bank âgée de 28 ans, est décédée après être tombée par la fenêtre de son appartement à Moscou.

    L’accident s’est produit le 23 juin, mais les médias ne l’ont rapporté que maintenant. La police mène une enquête.

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          1. Gus dit :

            MERCI ! Je n’avais jamais pigé cette planche de la RAB ! Maintenant il faudrait que quelqu’un m’explique le gag sur les « transat – lantiques ». (L’histoire de l’homme-à-idées.)

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  24. Tonton7327 dit :

    [Il faudra qu’on m’explique à cet égard pourquoi des institutions comme l’éducation nationale ou la police font exactement l’inverse et envoient leurs « bleus » dans les endroits les plus difficiles, pour s’étonner ensuite de constater des problèmes. C’est d’autant plus illogique que dans le dernier cas, et à raison, on considère que les unités d’intervention doivent accueillir des gens expérimentés parce qu’elles doivent traiter de problèmes complexes.]

    J’observe des problématiques un peu similaire dans le technique (compagnie privée).

    En faite il y a une sorte de hiérarchie des postes et des sujets. Les moins bien considéré sont confiés aux débutants et au moins compétents.
    C’est dommage (voir dangereux) car ces sujets ne sont pas moins technique et critique.

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    1. Tonton7327 dit :

      je serais tenté de dire que seule l’armée dispose de cette structure particulière ou les officiers subalternes sont doublés de sous-officier ayant une expérience et une carrière complétement différente.
      Une même situation est analysé par deux profils très différentes.

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    2. « Il faudra qu’on m’explique à cet égard pourquoi des institutions comme l’éducation nationale ou la police font exactement l’inverse et envoient leurs « bleus » dans les endroits les plus difficiles »

      A vérifier, mais il me semble que dans ces administrations, le choix de l’affectation dépend grandement de l’ancienneté. Et il se trouve que la vocation à la sainteté semble décroître avec l’âge. Les plus anciens fuient les territoires à « complications ». Pas efficace au niveau du pays, mais humainement compréhensible.

      Fabrice

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      1. Pedro dit :

        C’est exactement la même question qui se pose dans l’Education nationale, où les jeunes profs sont envoyés dans les établissements les plus problématiques, avec le plus d’heures de cours, le plus de classes avec le plus d’élève, pour un salaire largement inférieur à celui des anciens expérimentés qui, eux, se la coulent douce alors que ce serait logiquement à eux d’être « sur le front »…

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  25. gfsagssd dit :

    Mr Goya, Vous auriez pu généraliser un peu plus afin d’atteindre le théorème de la relativité restreinte appliquée à la connerie qui s’exprime de la manière suivante :
    E = M * C2

    Ou E est l’élargissement, M les médias et C la connerie au carré !

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  26. Superbe article de Mr Goya qui dépasse largement le cadre militaire et qui trouve un écho dans les événements en France aujourd’hui.
    Le rôle de la hiérarchie intermédiaire est très important aussi dans les forces de l’ordre pour éviter « LA » connerie qui va mettre le feu au poudre ….

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  27. A priori les purges ont commencé:
    https://www.courrierinternational.com/article/mutinerie-l-armee-russe-a-l-heure-d-une-purge-massive-et-aveugle
    Un appel aux historiens de la chose militaire: c’est arrivé souvent, après une tentative de coup, que les mutins soient graciés et que ce soit exclusivement les autres qui se prennent le retour de bâton??
    Je connais le cas « bien essayé », où les mutins (avec d’autres) passent à la trappe, le « du passé faisons table rase », où tous le monde est prié d’oublier (avec parfois les chefs mutins qui y passent), mais là…

    De plus, l’apathie tient lieu de contrat social, en Russie, et maintenant c’est retenu contre vous? L’initiative était déjà méchamment grippée, maintenant personne ne va plus savoir quoi faire.
    Anna Collin Lebedev a déjà démontré l’importance des clientèles dans le paysage russe. Si maintenant celles-ci ne suffisent plus à protéger ceux qui comptent dessus, c’est une période de déstabilisation encore plus profonde qui s’annonce. Qui écouter pour éviter les coups?
    Si faire le gros dos ne devient plus une option viable, je me demande ce qu’il va se passer.

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    1. TLG dit :

      Juste un petit avertissement: le compte twitter « OSINTdefender (@sentdefender)  » est un propagandiste russe qui se fait passer pour neutre et/ou OSINT. Beaucoup des « informations » qu’il donne ne sont que des reprises des communiqués de presse russes. Même si ça lui arrive aussi de donner des vraies infos.

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  28. Wirette dit :

    Info à prendre avec des pincettes : d’après le twitter d’Anton Gerashenko, qui cite un journal russe, Kadyrov serait…. en pélerinage en Arabie Saoudite (La Mecque?)
    Sur l’échelle de Richter de l’excuse, c’est nettement plus chic que « bon, vaut que j’y aille, j’ai piscine ».

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  29. UK-Reine dit :

    Communiqué Ministère de la défense du Royaume Uni 29 juin 2023

    Le 24 juin, les forces de défense aérienne de la compagnie militaire privée Wagner auraient abattu des hélicoptères militaires russes et un avion de poste de commandement aéroporté Ilyushin Il-22M.
    L’Il-22M fait partie d’une flotte relativement petite de jusqu’à 12 avions, fortement utilisés à la fois pour le commandement et le contrôle aéroportés et les tâches de relais radio. Ces avions de mission spéciale ont joué un rôle clé dans l’orchestration des forces russes dans leur guerre contre l’Ukraine.
    En tant qu’actifs de grande valeur, ils ont opéré dans la sécurité de l’espace aérien russe, bien au-delà de la portée des systèmes de défense aérienne ukrainiens.
    La perte de cet avion est susceptible d’avoir un impact négatif sur les opérations aériennes et terrestres russes. À court terme, le choc psychologique provoqué par la perte d’un grand nombre d’équipages de cette manière affectera presque certainement le moral des forces aérospatiales russes.
    À plus long terme, il est possible que les niveaux de tâches actuels doivent être réduits pour gérer en toute sécurité la flotte restante. Cela compromettra probablement la capacité de la Russie à commander et à coordonner ses forces, en particulier pendant les périodes d’opérations à rythme élevé.

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  30. pefleretour dit :

    Merci Colonel! Excellent! Et merci pour la fin, qui en creux, nous encourage à poster et résister ici. « les médias sont des terrains de manœuvre ».
    Votre approche de la connerie humaine est absolument délicieuse. Merci de nous rappeler qu’elle nous concerne tous.

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  31. captainluck dit :

    Bien vu cet article aujourd’hui.
    Le CIRC de Nanterre est exemplaire car augmenté par la vidéo de la séquence.
    Au Zimbabwe les contrôles de police se font de la main gauche, la droite tient un colt. A Nanterre aussi.

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  32. Korricat dit :

    Merci beaucoup Colonel pour ce texte au sujet particulièrement adapté à l’actualité ; vos écrits sont toujours une mine, mais je trouve que celui-ci permet particulièrement de comprendre différentes situations avec recul et objectivité.

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  33. Merci mon Colonel, une nouvelle formule…

    A noter que, tous les autres paramètres restant égaux, le dernier C condamne en temps de guerre les deux camps à devenir des bulles informationnelles complètement étanches sur de nombreux épisodes de connerie manifeste.
    A l’image de l’assassinat à la masse des déserteurs wagnériens: même connerie (classe internationale), mêmes images et même relai… mais interprétations opposées.

    Comme quoi on est toujours soit même le con d’un autre.

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    1. Amber dit :

      A propos de formules, je remarque que celles exposées par le Colonel sont le plus souvent – et à bon escient en les décryptant – basées sur la multiplication (vous me direz, les facteurs peuvent utiliser éventuellement d’autres opérations, mais ils sont rarement exposés)
      A contrario, la plupart des wargames que je connais utilisent principalement l’addition et les lois de probabilités de lancers de (2, voire plus) dés, conjuguées avec des tables qui peut-être incorporent indirectement la multiplication (type tables d’attrition, ou de résultat de combats)
      Juste pour dire, ces formules ne sont peut-être pas à prendre dans un sens précis, mais c’est pour moi un petit point d’interrogation mathématico-stratégique. Je me demandais s’il n’y avait pas d’ouvrage(s) connu(s) sur le sujet.

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      1. Bonjour,
        Théorie des probabilités avec mes mots : la probabilité résultant de plusieurs événements simultanés independants (operateur ET) s’obtient en multipliant les probabilités d’occurrence de chaque évènement.
        L’addition c’est pour le calcul de la probabilité d’avoir l’un OU l’autre des evenements indépendants qui se produit.
        Bon va falloir certainement que je revise pour assurer les devoirs à la maison des plus grands.

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        1. Amber dit :

          Effectivement vous avez raison, je n’avais pas envisagé ça sous l’angle des probas mais plus comme un impact dans une unité encore vague. Je pense qu’il y a encore de l’espace pour théoriser…

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      2. Anthaus dit :

        L’addition est pertinente pour deux éléments indépendants l’un de l’autre. La multiplication indique qu’ils sont liés. Le meilleur moyen de s’en rendre compte, c’est que si l’un des facteurs est nul, alors le produit est nul. En gros, dans l’arrière, l’avant ne vaut rien, et vice-versa.

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  34. UK-Reine dit :

    « Bakhmut est entièrement contrôlé par les forces armées depuis les airs, les occupants se retirent des rues du nord », a déclaré le commandant Denys Yaroslavskyi.

    « Les défenseurs de l’Ukraine s’efforcent en fait de prendre le contrôle de Klishchiivka et Berkhivka et de ses hauteurs stratégiques près de la ville. Après leur capture, Bakhmut peut être pris dans un encerclement opérationnel », a-t-il ajouté.

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