L’offensive ukrainienne est-elle un échec ? (2)

Considérons maintenant l’articulation des forces. Là encore, l’organisation ukrainienne n’est pas très claire.

Si on connaît les brigades, la brique de base de cette armée, et si on parvient à les identifier sur le front, on ne sait pas très bien comment elles sont commandées. On trouve ainsi 14 brigades du Dniepr à Huliapole exclue, avec Oirkhiv comme centre de gravité, et 17 de Huliapole inclue à Vuhledar inclue, largement centrées sur Velika Novosilka. Au total, un quart de l’armée ukrainienne se retrouve concentré dans la zone de l’opération Zapo-Donetsk. C’est à la fois beaucoup, car cela suppose des affaiblissements ailleurs, et peu face à un adversaire sensiblement de même volume et placé en défensive.

Cette répartition des brigades laisse supposer deux secteurs opérationnels différents commandées par deux états-majors de corps d’armée, eux-mêmes sous la coupe d’un commandement spécifique pour l’opération, directement de l’état-major central à Kiev ou plus probablement du commandement régional Ouest. Outre ces deux corps d’armée, ce commandement de l’opération doit conserver aussi sous sa coupe une force spécifique de frappes dans la profondeur, pour simplifier tout ce qui peut frapper à plus de 40 km de la ligne de contact.

L’expérience tend à prouver qu’il est difficile de commander plus de cinq unités de même rang en même temps, et tous les échelons militaires sont organisés dans cet esprit. On suppose, on espère en tout cas pour l’organisation ukrainienne, que les deux corps d’armée eux-mêmes s’appuient sur un échelon intermédiaire de niveau division, organisé fonctionnellement et/ou géographiquement.

On peut donc imaginer, même si elles ne portent pas ce titre, qu’il existe trois divisions ou au moins trois petits états-majors de ce niveau, dans le corps d’armée Ouest : une division d’artillerie, forte de la 44e brigade d’artillerie et de la 19e brigade de missiles, ce qui doit représenter un ordre de grandeur de 120 pièces à longue portée ; une division Dniepr avec quatre brigades de manœuvre (128e Montagne, 15e Assaut, 65e et 117e Méca), une brigade de Garde nationale et un échelon de renseignement avec un bataillon de reconnaissance et le groupement des forces spéciales de la Marine ; une division Orikhiv avec cinq brigades de manœuvre (118e, 47e, 33e et 116e Méca 3e Assaut [à confirmer]), deux brigades de Territoriale/Garde nationale et un régiment de Forces spéciales.

On notera que si la division Dniepr est plutôt « pointe avant » (une brigade en premier échelon, les autres en deuxième échelon) la division Orikhiv est très concentrée vers l’avant, ce qui témoigne que visiblement l’effort ukrainien se portait dans cette région avec l’espoir d’y obtenir des résultats plus rapides qu’ailleurs.

Le corps d’armée Est est sans doute organisé de manière similaire avec sa division d’artillerie (45e et 55e brigades, la dernière équipée de Caesar, soit environ 120 à 140 pièces), et trois divisions de manœuvre aux contours plus difficiles à déterminer. On se risquera à distinguer une division Huliaipole, une division Valika Novosilka et une division Vuhledar. La première pourrait être de forte de cinq brigades de manœuvre (23e Méca et 36e Marine en 1er échelon, 67e Méca, 82e Assaut aérien et 3e Blindée en deuxième échelon) avec une brigade territoriale et un bataillon de reconnaissance. La deuxième est encore plus puissante avec la 31e Méca, 68e Chasseurs, 35e et 37e Marine en premier échelon, 1ère et 4e Blindée en 2e échelon avec deux brigades territoriales). La troisième enfin est la plus faible avec seulement la 72e Méca et une brigade territoriale.

On rappellera l’extrême hétérogénéité de touts ces unités dont pas une, jusqu’au niveau de la compagnie/batterie, n’est équipée comme la voisine et une organisation verticale où chacun ne sait pas ce que fait le voisin (et notamment où il est, ce qui induit de nombreux tirs fratricides) pour comprendre une partie de la lenteur des manœuvres ukrainiennes, du fait de « coûts de transaction » pour se coordonner ou simplement s’approvisionner.

Comment cela s’articule-t-il ? En combinant du feu et du choc. Quand on dispose de la surprise et d’un rapport de forces opérationnel très favorable, on peut se passer de cette combinaison pour attaquer, percer et exploiter sans modelage préalable. Cela a été le cas pour les Ukrainiens dans la province de Kharkiv en septembre 2022, mais c’est un cas très isolé, quasiment une anomalie dans cette guerre. Dans tous les autres cas, c’est l’artillerie qui permet d’avancer. Plus exactement, c’est la supériorité des feux qui permet de manœuvrer.

La guerre de position est donc avant tout une bataille dans la 3e dimension. Il y a d’abord les feux dans la profondeur sous les ordres directs du commandement de l’opération ou du commandement central. Le principe est simple, peu importe le vecteur – avions ou artillerie à longue portée – pourvu que l’on envoie des projectiles (roquettes, missiles Storm Shadow, bombes volantes GLSDB, bombes guidées, etc.) sur des cibles fixes ou semi-fixes (dépôts) dans la profondeur. On peut y ajouter les actions de sabotage au sol. On compte alors en dizaines de projectiles, quelques centaines ou plus, mais ceux-ci pourvu qu’ils s’appuient sur un bon réseau de ciblage, contribuent à entraver les mouvements opérationnels ou logistiques en zone arrière ainsi que le fonctionnement du commandement. C’est un « facteur de supériorité opérationnelle » ukrainien, en clair un avantage comparatif, mais qui manque sans doute d’un peu de masse pour être décisif. Les Russes sont gênés et prennent des coups mais ils ne sont pas paralysés. On regrettera pour les Ukrainiens que les États-Unis aient tardé à fournir des ATACMS, ces missiles tirés depuis des HIMARS et d’une portée de 300 km.

Le second étage est la contre-batterie. Ce qui empêche les forces de manœuvre ukrainiennes d’avancer, c’est avant tout l’artillerie russe, combinée aux obstacles et aux points d’appui), qui frappe quelques minutes seulement être apparue dans le paysage. Si on veut avancer, il faut donc commencer par au moins neutraliser l’artillerie russe et si possible la détruire. Ça, c’est le premier travail des deux divisions d’artillerie décrites plus haut et de leurs 204-260 pièces, avec leur environnement de drones et de radars de contre-batterie. Les 20 bataillons d’artillerie des brigades de manœuvre, soit un total d’environ 400 pièces, peuvent se joindre également ponctuellement à cette campagne si les cibles sont à leur portée.

Les chiffres du ministère de la Défense ukrainien sont à prendre avec beaucoup de précautions quant aux bilans annoncés, mais ils indiquent à coup sûr une beaucoup plus grande activité de l’artillerie ukrainienne à partir de la mi-mai, en fait un triplement des tirs par rapport à la moyenne depuis le 1er janvier. Il s’agit de l’activité sur tout le théâtre et pour les toutes les missions, mais ces chiffres indiquent assez clairement le début de la phase de préparation de l’offensive Zapo-Donetsk après des mois de retenues et d’économies des obus. On note aussi une activité un peu plus importante de l’aviation ukrainienne, de l’ordre de 13-14 sorties par jour contre 10, ce qui reste marginal.

Est-ce que tout cela est efficace ? Entre le 8 mai et le 1er juillet, le site Oryx comptabilise une centaine de pièces d’artillerie russe clairement identifiées comme détruites ou endommagées sur l’ensemble du théâtre, dont peut-être un ordre de grandeur réel de 150 dont la majorité (100 ?) dans la zone Zapo-Donetsk. Pour être juste, la bataille d’artillerie est à deux sens et Oryx comptabilise aussi une bonne trentaine de pièces ukrainiennes perdues et donc réellement de l’ordre d’une cinquantaine. On rappellera que l’artillerie de tous les camps connaît aussi des pertes invisibles par son simple fonctionnement. Un canon doit ainsi changer son tube tous les 2 000 obus, en étant très large, sous peine de tirer dans les coins ou, pire, d’éclater. Il y a donc ainsi chaque jour plusieurs dizaines de tubes à changer dans les deux cas. Quelles sont leurs capacités en la matière ? On n’en sait pas grand-chose.

En résumé, l’artillerie russe (3 500 pièces de tout type au début de 2023 en Ukraine, dont peut-être un millier dans le groupe d’armées Zapo-Donetsk) souffre mais n’est pas encore abattue, loin de là, et c’est sans doute pour cela que l’offensive ukrainienne piétine. Son principal problème est peut-être surtout le manque d’obus (le « point Oméga ») avec une production et des importations cachées (Biélorussie, Corée du Nord, Iran, peut-être Chine) qui ne permettent plus d’en consommer comme au printemps 2022. Cette pénurie est cependant compensée en partie par une meilleure technique (l’artillerie russe subissant moins de pertes que les unités de manœuvre a pu capitaliser de l’expérience) et l’apport des munitions téléopérées, les Lancet en particulier.

Au bilan, l’artillerie russe, associée à des forces aériennes – avions et surtout hélicoptères d’attaque – qui ont beaucoup plus de facilité à agir en zone de défense (ils peuvent tirer à distance pratiquement depuis la zone principale de défense) qu’en zone ukrainienne reste encore un excellent empêcheur d’attaquer. On ne voit pas comment, à ce rythme, comment ils pourraient en être autrement pendant encore plusieurs mois. Maintenant le rythme de contre-batterie peut effectivement augmenter avec l’aide occidentale, mais les Russes ont également aussi encore des capacités d’adaptation.

Les deux corps d’armée ukrainiens ont ensuite pour mission d’atteindre les deux effets majeurs probables, Tokmak et Bilmak sur la route T0803, à force d’attaques de groupements tactiques. Pour l’instant, leur avance est très modeste et se limite à deux poches dans la première position, ou position de couverture, russe. La progression moyenne est d’environ 8 km2 par jour sur un espace de bataille d’environ 6 000 km2 de la ligne de contact jusqu’à la ligne Mykhailivka-Tokmak-Bilmik-Volnovakha. C’est évidemment très en dessous de la norme souhaitable pour les Ukrainiens pour atteindre les deux effets majeurs dans un délai de trois mois. Et encore ne s’agit-il pour l’instant que de la zone de couverture tenue par un ensemble disparate de bataillons réguliers complétés d’auxiliaires, bataillons de volontaires BARS, miliciens DNR, bataillons de prisonniers Storm-Z. La bataille pour la zone de défense principale, environ dix kilomètres en arrière de la ligne de contact, sera sans aucun doute plus difficile encore.

La faute en revient d’abord à l’absence de supériorité nette d’artillerie susceptible, une fois l’artillerie russe neutralisée, d’écraser les points d’appui ennemis sous les obus, à l’absence de bulles de protection forte contre les aéronefs et surtout les drones, et sans doute aussi à la faiblesse numérique des équipements de génie indispensables au bréchage. Sans doute aurait-il été préférable de tailler le volume de l’action à la hauteur de celui des appuis disponibles – génie, artillerie, drones, brouillage électronique, défense aérienne mobile – en les concentrant sur un seul corps d’armée et en formant des unités spécialisées, équipées et entrainées pour la seule mission de bréchage. Au lieu de cela, les moyens sont dispersés, peut-être sous-utilisés et surtout s’usent dès la conquête de la ligne de couverture alors que le plus dur reste à faire.

À défaut de conquérir du terrain, on peut essayer d’abord d’user grandement l’ennemi afin de pouvoir conquérir ensuite plus facilement le terrain. Reprenons les chiffres d’Oryx. Oryx comptabilise environ 200 engins principaux de combat (Tanks + AFV +IFV + APC selon la terminologie du site) russes détruits ou endommagés sur l’ensemble du théâtre en un mois. Dans le même temps, il comptabilise 150 EPC ukrainiens. C’est inédit, le rapport de pertes étant plutôt jusque-là de l’ordre de 1 à 3 ou 4 en faveur des Ukrainiens. Je considérais alors que les pertes russes étaient sous-estimées d’environ 50 % (en ajoutant les engins détruits ou en endommagés non vus) et qu’il fallait compter 60 pertes pour 1 EPC perdu. Avec 250 EPC perdus cela donne 15 000 pertes pour le mois de juin, soit une moyenne de 500 pertes par jour, ce qui paraît crédible. Mais en doublant comme d’habitude les pertes matérielles ukrainiennes et en comptant 160 pertes par EPC, cela donnerait 300 engins réellement perdus et avec 120 pertes par EPC, ce qui donnerait 36 000 pertes, soit 1200 par jour, ce qui est manifestement très exagéré. Ce qu’il faut retenir, c’est que les pertes ukrainiennes et russes semblent en réalité s’équilibrer, ce qui n’est pas du tout une bonne nouvelle pour les Ukrainiens à l’offensive. On rappellera que l’attaquant n’est pas condamné à subir des pertes supérieures au défenseur. S’il a forcément un désavantage, c’est bien les différences de qualité tactique et de puissance de feu lourdes qui font les différences de pertes.

En résumé, si le potentiel ukrainien consacré à l’offensive Zapo-Donetsk est à peine entamé, ce qui a été entamé n’a pas permis d’obtenir des résultats probants. Les Ukrainiens peuvent continuer dans cette voie en espérant finalement faire craquer l’artillerie ennemie ou ses forces en ligne et en réserve. Cela peut survenir effectivement, mais pour autant aucun signe ne semble pour l’instant conforter un tel espoir. Ils peuvent également arrêter une opération mal engagée et réorganiser leur dispositif, en concentrant absolument tous les moyens d’appui disponibles dans la zone offensive et même sur une seule partie de cette zone, quitte par exemple à faire l’impasse sur la défense des villes contre les drones Shahed 136 qui absorbent de très précieux moyens antiaériens et d’appui direct. L’aide occidentale doit se porter en urgence sur ces moyens d’appui, génie, canons-mitrailleurs, etc. et en obus de 155 mm bien sûr et munitions à longue portée. Peut-être faut-il aussi envisager d’autres méthodes, comme les bataillons de brèche et l’infanterie d’infiltration, pour évoluer dans un espace dangereux, mais finalement humainement peu dense avec dix fois moins d’hommes qu’en 1918 sur un front de même dimension.  

Rappelons pour conclure que depuis sept mois maintenant le front a à peine bougé dans les deux sens, et on ne peut considérer la prise de Bakhmut comme un grand mouvement. Quand avec les mêmes moyens et méthodes on se trouve à n’avoir plus de résultats, il faut soit renoncer à son objectif, soit accroître considérablement les mêmes moyens, soit changer les méthodes.

632 réflexions sur “L’offensive ukrainienne est-elle un échec ? (2)

  1. Alain - Odesa dit :

    Je ne lis pas tous les posts, à cause de la pollution trollesque. Donc désolé si l’info est déjà donnée.
    Dédié à Isaty, Laure, et autres féministes qui suivent les débats …
    On comprend pourquoi les russes sont copains avec les mollahs

    Lors d’une session plénière du parlement russe, le ministre russe de la Santé, Mikhail Murashko, a exhorté les femmes à accoucher le plus tôt possible, plutôt que de poursuivre des études et de construire une carrière :

    « Une croyance s’est formée selon laquelle une femme devrait d’abord faire des études, faire carrière, puis ne se soucier que d’avoir des enfants. Cela entraîne de nombreux problèmes par la suite. Une femme devrait comprendre que plus tôt elle accouche, mieux c’est ».

    De l’avis de Murashko, cela devrait être expliqué aux filles depuis l’école, ainsi qu’une propagande similaire à diffuser parmi les jeunes femmes des services de l’État. Le ministre estime que le report de l’accouchement est une « pratique vicieuse » qui causerait l’infertilité et des fausses couches. Par conséquent, Murashko pense qu’il est nécessaire de dire à une femme que plus elle accouche tôt, « mieux c’est pour [sa] santé, pour la santé de ses enfants et pour sa carrière à long terme ».

    Plus tôt, le chef du ministère de la Santé a déclaré que d’ici la fin de l’année, il est nécessaire de retirer les médicaments d’avortement d’urgence de la vente libre. Il a suggéré de mettre ces médicaments sur une comptabilité quantitative.

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  2. Aaaah. Enfin. J’attendais le retour de ce genre de vidéo:

    Pour chopper ce genre de matos, ils doivent avancer assez vite à certains endroits.
    Je l’ai toujours pensé: les armes russes, ça doit fonctionner en circuit court: directement du producteur au consommateur, pas la peine d’avoir des intermédiaires 🙂

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  3. A priori Tatarigami a mis la main sur des manuels russes; « Recommendations for countering an enemy operating as tank and mechanized columns. »

    C’est intéressant (bien que n’étant pas mili, je dois louper 90% du sens profond des infos donnés), entre autre sur trois points:
    – Ca parle d’ukrainiens bossant selon des critères NATO, et pas de polonais LGBT sataniques sous fausse bannière.
    – Importance réitéré des mines. Pas glop.
    – Ils semblent vouloir s’appuyer sur de l’inter-arme pour repousser les ukrainiens. Pas sur que ce genre de compétence soit disponible partout sur la ligne russe.

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  4. Fritz dit :

    Je regarde le fil telegram de Glavred et me délecte… Zelensky ramène les chefs d’Azov de Turquie, ainsi qu’une usine de drones… Reaction de Peskov: les Ukrainiens et les Turcs sont des mauvais joueurs.

    Sans parler de Zakarova sur les clusters bombs… C’est degueulasse ces clusters bombs, mais on s’en fiche, l’ops speciale remplira tous ses objectifs

    Et la crème pour le dessert, Medvedev innenarable qui accuse Biden d’être a deux doigts d’une troisième guerre mondial atomique…

    L’asile de fous ne desemplit pas.

    Pendant ce temps, une manifestation en soutien de wagner est organisée en plein Saint Petersbourg, la police inspecte et ne fait rien…

    On decade, on decade… Tous les dix jours une marche de plus et la dernière dalle est en pente (surtout celle de Medvedev)

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  5. Fritz dit :

    Weeb Union fait une revue du front qui fait pas loin de 1000km en… Tenez vous bien,… En 1 minute 45 secondes.

    Pour moi, les nouvelles ne sont pas bonnes et donc pas bonnes a dire.

    En général la reprise d’une tranchée par les russes fait au moins 30 secondes, et aBakhmut on avait au moins 10 secondes par immeuble et une minute par pâté de maisons…

    Un peu sarcastique ce soir, je sais pas pourquoi

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    1. L’auteur écrit « Nombre de ces troupes ne sont pas convaincues par le discours selon lequel elles mènent une lutte existentielle pour la survie de la mère patrie face à une Amérique hégémonique qui utilise l’Ukraine comme mandataire de ses objectifs impérialistes »

      J’aimerais y croire mais les vidéos-trottoir des chaînes YouTube 1420 et StreetTalk me font plutôt donner crédit à la seconde option.

      D’une part, parce que c’est ce que l’enseignement leur a inculqué à l’école, d’autre part parce que c’est matraqué par tous les médias russes encore autorisés. Seule une petite minorité a la capacité linguistique pour s’informer hors de cette sphère médiatique, et ceux qui le pouvait se sont expatriés. Alors… Ce n’est pas ça qui fera céder le front.

      Fabrice

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      1. anequivielle dit :

        Un Russe du front peut avoir un avis un peu différent d’un Russe de l’arrière
        Et de toute façon si un Russe de l’arrière à un avis différent de la propagande, il se retrouve sur le front.
        C’est donc un système profondément logique.
        Ca ne sert à rien d’imaginer ce que pourrait penser les Russes car ce qu’ils pensent ne sert à rien.
        Au front ils font la guerre malgré eux et à l’arrière ils soutiennent la guerre à condition de ne pas la faire.

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    1. pefleretour dit :

      Les soldats de Wagner « seraient » en vacances jusqu’à fin août, dixit un de leur dirigeant. Avant de rejoindre la Biélorussie, mais ça prend du temps, de bâtir les camps, les terrains d’entraînement, de prévenir les populations, de voir comment tout ceci s’organise, etc.
      Je ne saurai like traduire précisément en langue normale mais : on fait un peu ce que l’on veut sans rendre compte à personne, l’entité Wagner existe encore, complote peut-être un peu sans doute .Mais les purges, ça existe. Bref on n’en sait pas grand chose mais la bête n’est pas morte.

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  6. GAÏA dit :

    Vidéo qui semble être daté au début de la phase offensive dans l’axe de Novodarivka sur la ligne de front Velyka Novosilka.

    On peut constater que le terrain aurait été en partie déminé au préalable et qu’apparemment ce n’est pas le premier assaut dans ce secteur,on distingue des traces d’explosions de mines plus anciennes,une autre voie sur la droite avec des signes de passage de véhicules ainsi qu’une carcasse d’engins en bas à droite qui semblent être antérieur à cet assaut.

    Elle est intéressante car elle permet de comprendre les difficultés auxquels sont confrontés les FAU:
    D’un point de vue général:
    -La densité des champs de mines.
    -Le manque de moyens techniques et d’engins pour y remédier.

    d’un point de vue tactique local:
    -Les Russes ont ils eu le temps de reminer (FASCAM ou manuellement) après la première tentative d’assaut ou ce sont des mines déjà en place?
    -Une faille dans la tactique du commandant Ukrainien.
    Pourquoi les véhicules s’aventurent-ils sur un terrain qui ne semblent pas avoir été sondé?
    On peut aussi en déduire une surveillance incomplète du secteur après la (les?) première tentative.

    Au total, 2 chars et 5 MRAP (M1224 International MaxxPros) ont sautés sur des mines.

    https://twitter.com/BarracudaVol1/status/1677619370795606020

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  7. Tonton7327 dit :

    je vais remettre 100 balles dans la machine « sous munitions » avec cet article nettement plus technique.

    le problème principal:
    un nombre non négligeable de sous munition n’explosent pas à l’impact (le système mécanique d’activation de la charge n’est pas extrêmement fiable).
    fondamentalement ce n’est pas très différent des énormes bombardement russe avec des munitions périmé,
    l’énorme masse de munition dispersé plus ou moins intact après l’explosion des dépôts,
    ou la masse de munition caché par les russes et toujours dormante dans les zones libérés.

    Bref, vu les salsories sans nom déjà utilisé dans cette guerre, et la masse de munition perdu, ce n’est pas la pire et de loin.

    doctrine d’emploit:
    Après, ce type de munition trouve un débouché tactique évident dans cette guerre (et on est loin de l’emplois en contre guérira qui est à la base de leurs bannissement).
    Il s’agit de saturer localement une fortification avant son assaut.
    Il s’agit aussi d’avoir la capacité d’écraser une contre-offensive russe qui arriverai à percer sans déplacer des masses d’unités, par un barrage d’artillerie saturant.

    C’est malheureux mais le manque de munition standard oblige a regarder ce qui est disponible dans les dépôts.

    https://www.opex360.com/2023/07/08/les-etats-unis-ont-decide-de-livrer-des-armes-a-sous-munitions-a-lukraine/

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    1. pefleretour dit :

      Et « une doctrine » d’utilisation promise par les Ukrainiens. Juste chez eux, pour percer des brèches dans les tranchées et sur l’ensemble du territoire (Crimée comprise). Jamais en ville. Tout précisément cartographié. Et en top priorité du déminage. ça vaut ce que ça vaut, mais au moins ils donnent des garanties précises. Enfin une utilisation assez précise.

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  8. Teasin ' dit :

    Brouillage, vous avez dit brouillage… ECM

    https://eurasiantimes.com/new-supplied-precision-guided-missiles-lose-their-sheen/

    « Dans une récente interview avec le Financial Times, le ministre ukrainien de la Défense, Oleksiy Reznikov, a admis que les systèmes de guerre électronique (EW) russes peuvent supprimer les munitions guidées par GPS et le HIMARS MLRS.
    L’EW russe brouille aussi les munitions JDAM ! »

    Avant cela, les documents divulgués du Pentagone avaient révélé que les Russes brouillaient également les bombes intelligentes JDAM (Joint Direct Attack Munition) que les États-Unis avaient fournies, les faisant échouer

    Attention toutefois, la source n’est pas fiable.

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    1. anequivielle dit :

      J’ai trouvé l’article du FT. Extrait de ce qui est précisément dit:

      « GPS-guided munitions for artillery, as well as multiple-launch rocket systems such as the US Himars, were “highly accurate.” But, Reznikov added, Russia’s strong radio-electronic systems were finding ways to jam them.

      “The Russians come up with a countermeasure, we inform our partners and they make a new countermeasure against this countermeasure,” Reznikov said.

      Autrement dit il y a adaptation à la contremesure russe.
      La totalité de l’article est intéressante. L’OTAN expérimente en vrai grandeur son matériel et l’interopérabilité. Il y a de très nombreux feedbacks vers l’industrie.
      Intéressant aussi d’entendre que l’envoyé spécial Chinois en Ukraine a refusé de croire au fait qu’un Kinjal a été intercepté.

      https://www.ft.com/content/8819b598-7595-47cc-a992-8897b86b57c6?sharetype=gift

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      1. anequivielle dit :

        Désolé, accès au lien payant:
        Synthèse:
        Plaidoyer pro domo du ministre des armées Ukrainien pour l’entrée dans l’OTAN de l’Ukraine en développant trois thèmes:
        – On utilise les systèmes de l’OTAN en interopérabilité comme personne ne l’a jamais fait
        -On participe activement à l’amélioration de ces systèmes
        -On connait (trop) bien l’adversaire de l’OTAN et on met à jour ses stratégies et usages.
        Quelques développements:
        – Interception des Kinjal (plus d’une douzaine) avec des Patriot
        – Interopérabilité NASAM IRIS-T (ne me demandez pas le sens de ce que j’écris)
        – Les systèmes modernes d’artillerie OTAN sont très supérieurs aux systèmes soviétiques mais demandent des pauses opérationnelles plus longues (durée de refroidissement du canon du regretté F Raynaud ou pauses entre séries de tir).
        – L’OTAN a aussi montré à la Chine et la Russie comment fonctionnaient ses matériels et devra donc s’adapter pour rester compétitif
        – Les boucles de retour sont encore trop informelles et cela est en voie d’amélioration.

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        1. Tonton7327 dit :

          – Interopérabilité NASAM IRIS-T (ne me demandez pas le sens de ce que j’écris)

          NASAM et IRIS-T sont deux système de missiles anti-aérien différant.

          il se trouve que les ukrainien les font travailler ensemble.
          l’exacte opposé de la stratégie d’Appel quoi.

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          1. Teasin ' dit :

            Normalement
            NASAM et IRIS-T sont deux systèmes au standards NATO, c’est à dire concrètement interopérables via la liaison 16.
            Et ça n’est pas dénué d’importance. On se demandait si les futurs avions fournis auraient la liaison 16 maintenue ou si celle ci serait … enlevée.
            Admettons qu’elle soit maintenue et que les ukrainiens l’utilisent. C’est une telle usine à gaz qu’ils ne l’ont pas redéveloppée.. le protocole leur a été fourni.
            .
            Concrètement, ça veut dire que si tel est le cas… ils sont déjà dans l’OTAN … le narratif n’est qu’un verbiage destiné aux médias.

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            1. anequivielle dit :

              Ce que dit Reznikov dans l’article

              « To protect its skies from Russian missiles, Ukraine has also received US-Norwegian Nasams air defences as well as Germany’s newly developed Iris-T. It is the first time all the different Nato-grade systems have been put to the test together.

              “The systems work together . . . It’s also very important for them to know,” Reznikov said.

              Donc on peut subodorer que le protocole a été fourni.

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            2. Tonton7327 dit :

              Nous faisons l’inverse de ce que nous avons fait pendant des décennies.

              Avant de prendre une décision politique, nous nous assurons de sa faisabilité technique avant. Comme ça la décision est immédiatement suivit de quelque chose de visible.

              Fini les lignes rouges tracées dans le vide.

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        2. Teasin ' dit :

          En outre
          .
          On s’aperçoit que des concepts…critiqués ( pour faire simple ) comme le guidage triple des SCALP / Storms Shadows devient quasiment imparable – Inertiel / TERCOM / GPS
          Cela remet aussi au goût du jour des engins « boudés » comme l’ExoceT qui lui aussi a un guidage inertiel recalé par GPS et/ou Avion.
          le BGM 109 a lui aussi un guidage triple.
          En plus le TERCOM limite les fabricants car 1/ il faut maitriser, 2/ avoir une bibliothèque de cartes numériques 3/ pouvoir éventuellement les créer.

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  9. Ce que « pense » le peuple russe, illustré par un récent vidéo-trottoir de la chaîne YouTube 1420 tourné devant une université de Moscou (donc essentiellement étudiants et professeurs), in https://www.youtube.com/watch?v=aVlU5nI9lPo

    On retrouve les classiques : russophobie, la Russie n’a jamais commencé une guerre, l’Occident jalouse nos richesses, veut s’emparer de nos territoires… A signaler tout de même un fascinant « Ce serait un grand cadeau pour l’Europe si la Russie devenait puissante et prenait le contrôle de l’Europe » en 7’29.

    Un monde parallèle entretenu dès le plus jeune âge par le suprémacisme russe, et que va amplifié le nouveau programme scolaire russe avec ses « Conversations importantes » devenues obligatoires.

    Fabrice

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    1. Sur l’introduction de « Conversations importantes », la propagande poutinienne, dans le programme scolaire russe, par la chaîne télé russe d’opposition Dojd (« Pluie », réfugiée en Lettonie), in https://www.youtube.com/watch?v=F1ohW6cxinw

      Les professeurs apprécieront la militarisation de l’enseignement dès le jeune âge. Ces enfants seront ceux que la Russie mobilisera d’ici 10 ans contre l’Occident sataniste… De 1936 à 1945, Hitler n’avait eu que 9 ans pour constituer sa Hitlerjugend.

      Fabrice

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  10. Peut être certains d’entre vous l’ont-il lu, cet article qui explique le raisonnement de de Sergueï Karaganov, politologue russe et président honoraire du Conseil de politique étrangère et de défense.

    Karaganov est considéré comme un proche de Vladimir Poutine. Que faire face à la menace nucléaire russe, de plus en plus explicite, qu’il brandit ?

    Le texte est rapporté par l’influent blogueur russe Alexandre Skobov , ancien prisonnier politique soviétique.

    Cette vision qui est un peu effrayante et paranoïaque relativise tout à fait les débats qui peuvent avoir lieu ici sur l’utilisation par les Ukrainiens de telles ou telles armes … qui me fait penser toute proportion gardée à l’article d’Amnesty International, qui critiquait le fait que les Ukrainiens défendaient leurs villes assiègées par les Russes, parce cela générait des morts pour les civils qui étaient restés en raison des bombardements russes.
    Bref, certains se reconnaitront ….

    Ramener les maniaques du Kremlin à leurs responsabilités

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    1. lamoucheducochelavraie dit :

      Le 24 septembre prochain à Paris et à Lyon, ce sera le point d’orgue de l’événement de mobilisation des Pyramides de chaussures organisé par Handicap International qui « célébre » cette année ses 40 ans d’actions humanitaires au service des plus vulnérables. J’espère que j’aurai le plaisir de vous y croiser.
      Bien à vous

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  11. Wirette dit :

    Reznikov, ministre de la défence d’Ukraine, sur les mines à sous munitions.

    Introduction rappelant le droit souverain de son pays à choisir les armes par lesquelles il se défend.

    Les règles auxquelles s’engagent les Ukrainiens pour l’utilisation des bombes à sous munition :
    1 uniquement sur le territoire ukrainien à libérer
    2 pas dans les villes
    3 cartographie des zones bombardées
    4 le déminage sera une priorité après la victoire. Le MoD ukrainien est le responsable de l’agence nationale de déminage
    5 ils rendront compte de l’usage des mines

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  12. alain - odessa dit :

    Pendant qu’un vit terré dans son bunker, un autre fait une balade en zodiac

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  13. anequivielle dit :

    Une petite nouvelle qui va réchauffer le cœur des soldats Russes dans les tranchées:
    Depuis le début de cette année la fortune des 24 Russes les plus riches (ceux compris dans les 500 premières fortunes du monde) a augmenté de 16 milliards de $.
    Comme nous sommes dans un monde relatif qui voit le milliard devenir une unité standard, il ne faut pas oublier (comme ordre de grandeur) que le déficit budgétaire cumulé officiel sur cette même période par l’état Russes est d’environ 30 milliards de $ (pris sur le fond pour les générations futures).

    https://www.kommersant.ru/doc/6082475

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  14. trollnews dit :

    reporting from Ukraine
    Jour 499 : 07 juillet

    Aujourd’hui, il y a beaucoup de bonnes nouvelles de la direction de Velyka Novosilka.

    Après avoir affamé les Russes à Rivnopil et les avoir forcés à battre en retraite pratiquement sans combat, la prochaine cible des unités d’assaut ukrainiennes est devenue Pryyutne. Les Ukrainiens ont essayé de mettre à profit le désarroi possible associé à la retraite, cependant, il semble que les Russes se préparaient à le faire depuis longtemps, donc c’était assez organisé, et les Ukrainiens ont été arrêtés sur la première ligne d’arbres au sud de Rivnopil.

    Si l’on regarde la carte topographique, on constate que ces positions russes sont séparées du reste par le ravin, ce qui complique l’approvisionnement et le soutien de ce groupe. Les Ukrainiens ont compris la faiblesse et la vulnérabilité des positions russes le long de la limite des arbres et ont adapté leurs plans.

    Les Ukrainiens ont lancé une puissante attaque le long des collines à l’ouest de Mararivka pour pénétrer la défense russe et couper les principales routes d’approvisionnement vers les positions russes au sud de Rivnopil. L’opération a été réussie, les Ukrainiens ont développé une large tête de pont et ont avancé à certains endroits jusqu’à 2 km.

    Entre-temps, les forces russes à la limite des arbres devant Rivnopil ont commencé à lutter. Lorsque les Ukrainiens ont coupé leurs approvisionnements, la pénurie de munitions s’est fait sentir et ils ont dû rationner leurs dépenses. Cependant, après que les Ukrainiens ont mené l’attaque de flanc imminente, la défense russe le long de la limite des arbres a commencé à s’effondrer comme des dominos, et ils ont reculé derrière le ravin. Bientôt, des sources russes ont rapporté que les forces russes avaient décidé de faire une retraite tactique dans le but d’égaliser la ligne de front. Des sources ukrainiennes ont rapporté que les forces ukrainiennes sont entrées dans les positions nouvellement capturées et ont créé des fortifications supplémentaires, et ont équipé les positions pour faire face à d’éventuelles contre-attaques russes.

    Fait intéressant, les forces russes n’ont pas contre-attaqué et ont consacré toutes leurs ressources à empêcher de nouveaux effondrements de la ligne de front. Des sources russes ont rapporté que les Ukrainiens ont commencé à déployer des groupes de sabotage. Après cela, les Ukrainiens ont lancé une série d’attaques plus importantes vers Pryiutne et ont réussi à avancer d’environ 300 mètres.

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    1. trollnews dit :

      Les analystes russes ont commencé à paniquer face à l’évolution défavorable de la situation et ont rapporté que des Ukrainiens avaient été vus en train de préparer deux grands groupes d’assaut : l’un autour de Maakrivka et l’autre autour de Levadne. Ces deux groupes d’assaut n’ont qu’un seul objectif : chasser les Russes de Pryiutne. Les forces russes ont répondu à ces développements en menant une série de frappes aériennes. Néanmoins, les Ukrainiens ont continué à avancer.

      Des sources russes ont rapporté que les Ukrainiens avaient apporté beaucoup de matériel pour faciliter les assauts rapides. Les équipes de reconnaissance russes ont noté que les Ukrainiens ont fourni aux positions de pointe de nombreux lance-grenades et, comme vous le savez probablement, les grenades et les lance-grenades sont parmi les outils les plus indispensables des unités d’assaut.

      Entre-temps, les opérateurs de drones ukrainiens ont commencé à saper les capacités défensives russes en pourchassant les véhicules de combat blindés russes et les camions chargés de munitions. La 110ᵉ brigade de défense territoriale ukrainienne a réussi à détruire jusqu’à quatre véhicules en une journée. Leurs opérateurs de drones ont trouvé trois véhicules blindés de combat, dont un qu’ils ont réussi à abattre en mouvement; et aussi une voiture russe avec une mitrailleuse plantée à l’arrière. Des détachements de drones ukrainiens des 501ᵉ et 36ᵉ brigades ont également ciblé des positions russes à Priyutne et aux alentours. Les images diffusées indiquent qu’ils ont révélé et, en coordination avec les équipages d’artillerie, détruit des équipages de mortiers russes ainsi que des munitions et du matériel.

      Dans l’ensemble, les Ukrainiens se préparent à pénétrer les défenses russes autour de Pryiutne et à faire s’effondrer la ligne de front. Si nous regardons la carte topographique, nous pouvons voir que ce village russe est situé presque au centre de la prochaine plate-forme surélevée. Le village est par ailleurs relativement grand si nous la comparons à d’autres bourgs de la région, ce qui signifie qu’il sert du principal centre logistique responsable de l’approvisionnement et de la stabilité de toute la région. Cela signifie que si les Russes la perdent, les Ukrainiens peuvent doubler la zone carrée libérée pratiquement du jour au lendemain, et à en juger par le déroulement des événements sur cette ligne de front, ce n’est qu’une question de temps avant que les Ukrainiens libèrent cette agglomération. https://youtu.be/RSOOo1p7IPU

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  15. UK-Reine dit :

    Pertes russes par 08/0723 signalées par l’état-major général ukrainien.

    +630 hommes
    +4 chars
    +9 APV
    +16 pièces d’artillerie
    +3 MLRS
    +2 systèmes AD
    +14 UAV

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  16. UK-Reine dit :

    Communiqué Ministère de la défense du Royaume Uni 8 juillet 2023

    Après une accalmie en juin 2023, au cours des sept derniers jours, Bakhmut a de nouveau été le théâtre de certains des combats les plus intenses du front.
    Les forces ukrainiennes ont fait des gains constants au nord et au sud de la ville sous contrôle russe. Les défenseurs russes sont très probablement aux prises avec un moral médiocre, un mélange d’unités disparates et une capacité limitée à trouver et à frapper l’artillerie ukrainienne.
    Les dirigeants russes considèrent presque certainement comme politiquement inacceptable de concéder Bakhmut, qui a un poids symbolique comme l’un des rares gains russes au cours des 12 derniers mois. Cependant, il y a très probablement peu de réserves supplémentaires à engager dans le secteur.

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  17. 🇷🇺#Russie
    Les Russes vont subir une forte hausse des tarifs du gaz après l’effondrement des recettes de Gazprom

    Les autorités se préparent à augmenter les tarifs du gaz pour les ménages en réponse à l’effondrement des revenus de Gazprom.
    1/
    Le 1er juillet 2024, le prix du gaz pour toutes les catégories de consommateurs (particuliers et entreprises) augmentera de 8 %, puis de 8 % supplémentaires en 2025, selon le projet d’ordonnance du Service fédéral anti-monopole russe
    2/
    Les tarifs du gaz pour les ménages ont déjà été augmentés de 8,5 % en décembre 2022, ce qui représentait la plus forte augmentation en neuf ans.

    En raison des nouvelles indexations, les prix du gaz pour les citoyens augmenteront au total de près de 25 % sur quatre ans.
    3/

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    1. Fritz dit :

      500 jours de cette insulte a l’humanité et Zalujni a 50 ans aujourd’hui.

      500 jours a se lever tous les matins avec le poids des responsabilités, les nouvelles du front, les victimes de la veille et une longue journée dans un tunnel de decisions impossibles et d’arbitrages sanglants…

      Les deux Z, reponse sarcastique a l’ operation Z de la caricature recroquevillée dans son trou a rats du Kremlin.

      Les Ukrainiens ont trouvé leurs grands hommes au coeur d’une vallée de larmes.

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      1. FredV dit :

        Tout a fait, j’ai vu la vidéo de zelensky sur l’île des serpents
        Même si l’on ne comprend pas l’ukrainien on est touché par l’intensité de ses paroles
        Il n’y a pas à dire au niveau com les ukrainiens sont mille fois plus forts que les russes…

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  18. UK-Reine dit :

    ISW
    ÉVALUATION DE LA CAMPAGNE OFFENSIVE RUSSE, 7 JUILLET 2023

    • Les forces ukrainiennes ont réalisé des gains tactiquement significatifs dans la région de Bakhmut et ont poursuivi leurs opérations de contre-offensive dans au moins trois autres secteurs du front le 7 juillet.
    • Les forces russes auraient engagé la quasi-totalité du Groupement des forces russes de l’Est dans le sud de l’Ukraine.
    • Le déploiement de la quasi-totalité du Groupement des forces russes de l’Est et de nombreux éléments SMD sur la ligne de front dans le sud de l’Ukraine suggère que les défenses russes dans le sud de l’Ukraine pourraient être fragiles.
    • La Russie s’est temporairement déconnectée au moins partiellement de l’Internet mondial lors d’un test de son système « Internet souverain » dans la nuit du 4 au 5 juillet.
    • Les forces russes ont mené une série de frappes de missiles et de drones contre des zones arrière en Ukraine les 6 et 7 juin.
    • Les forces russes et ukrainiennes ont poursuivi leurs attaques au sol le long de la frontière de l’oblast de Kharkiv-Louhansk. Les forces ukrainiennes ont réalisé des gains tactiquement significatifs dans la région de Bakhmut entre le 6 et le 7 juillet.
    • Les forces russes et ukrainiennes ont mené des attaques au sol dans l’ouest de l’oblast de Donetsk.
    • Des sources russes ont affirmé que les forces ukrainiennes avaient lancé une nouvelle vague de contre-attaques dans l’ouest de l’oblast de Zaporijia le 7 juillet.
    • L’occupation russe de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia (ZNPP) continue de restreindre l’accès des observateurs internationaux à l’installation.
    • Le ministère russe de la Défense (MoD) aurait rédigé une loi qui élargirait la liste des fautes disciplinaires graves au sein des forces armées russes.
    • Les autorités russes continuent de se présenter comme les gardiennes responsables des enfants ukrainiens dans le but de discréditer l’Ukraine tout en continuant à expulser de force des enfants ukrainiens vers la Russie.
    • Un responsable militaire biélorusse a déclaré que les forces du groupe Wagner n’avaient pas encore décidé de se déployer en Biélorussie lors d’une tournée de presse de la base supposée du groupe Wagner à Asipovichy le 7 juillet.

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  19. GAÏA dit :

    La décision américaine de fournir à l’Ukraine des obus à sous munitions peut-elle être interprété comme étant une alternative pour palier un manque de stock d’obus « standard », ainsi qu’une production industrielle qui peine à se mettre en branle,notamment en Europe?

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    1. Bonjour, l’issue semble ici davantage politique ou stratégique ; soit elles sont jugèes indispensables à la garanties du succées des Ukrainniens, soit des lignes rouges ont été franchies par les Russes… Mais bon, l’industrie européenne de l’armement n’est pas forcement au maximum de ses capacités ce qui est à déplorer, cependant selon les pays c’est quant même très variables donc difficile de savoir ou ils en sont réellement par rapport au besoins des Ukrainniens… Salutation, Ludovic Melin.

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      1. C’est vrai mais techniquement l’Ukraine manque d’arme et de munition depuis le début de la guerre… La situation est sans doute même un peu meilleur pour eux vue que l’écart c’est réduit avec leur ennemie. De plus les europeens comme les américains ont monté leur industrie militaire, même si c’est à pas d’escargot, en therme d’image fournir 500 chars aurait eu sans doute un meilleur effet et cela doit encore être dans les cordes des USA, ils semble donc qu’ils estiment que c’est armes sont indispensable ou qu’il ne lache rien face au dérive russe mais le colonel goya saurai sans doute bien mieux que moi départagé c’est deux options qui ne sont d’ailleur pas esclusive… Evidement au passage ce sont encore des munitions pour l’Ukraine, l’argument des Usa est donc valide … Salutation, Ludovic Melin

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  20. Que sont les armes à sous-munitions DPICM et pourquoi l’Ukraine les veut

    L’armée américaine a confirmé qu’il y avait des délibérations en cours sur la possibilité d’envoyer certains types de munitions conventionnelles améliorées à double usage (DPICM), une famille d’armes à sous-munitions, en Ukraine. La décision de fournir ces armes pourrait intervenir à tout moment. Bien qu’ils soient très controversés , les Ukrainiens recherchent de plus en plus ce type d’armes, qui pourraient être particulièrement utiles pour déraciner les unités russes enfouies qui habitent de vastes réseaux de tranchées et pour s’attaquer à de grandes formations ennemies, y compris certaines forces blindées, en terrain découvert. .

    https://www-thedrive-com.translate.goog/the-war-zone/what-dpicm-cluster-munitions-are-and-why-ukraine-wants-them-so-bad?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_hist=true

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  21. jcpdom dit :

    A propos des armes à sous munitions, ne pas oublier que les Ukrainiens choisissent de s’en servir chez eux et non chez leurs voisins, pas comme d’autres….
    Ce n’est pas une décision qui se prend à la légère.

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    1. Wirette dit :

      Pour moi, c’est encore plus tragique… (ce n’est pas une critique, je pense effectivement qu’ils ne font parce qu’ils pensent que c’est le meilleur choix  ;mais ça reste terrible).

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      1. trollnews dit :

        Denys Davidov les estime indispensables et utiles dans la configuration actuelle… À utiliser dans les champs, loin des villes, pour désorganiser la défense russe et enfoncer le front… Je suppose qu’il reprend les arguments des FAU

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  22. captainluck dit :

    Le bombardement récurrent des quartiers d’habitation par les Russes ne sera jamais pardonné. Cette façon de faire la guerre est typique d’une sous-race d’abrutis et l’image restera bien après la fin des hostilités. La Russie s’échappe du monde civilisé, on en tiendra compte quand viendra la tutelle.

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    1. gfsagssd dit :

      Je crois que cette histoire est une guerre entre sous-race d’abrutis et les américains et certains européens en ont bien conscience ! Bien sûr certains sont sûrement moins abrutis que les autres.

      J’attends que quelqu’un m’explique pourquoi les ukrainiens qui sont en guerre contre les russes depuis 2014 se sont retrouvés avec « la bite et le couteau » en 2022 ! je vois 3 hypothèses:

      1°) ils sont aussi nuls que les russes
      2°) ils sont tellement noyautés par les russes qu’il était impossible de faire quelque chose
      3°) ils sont tellement corrompus qu’il était impossible de faire quelque chose

      J’espère que l’après guerre apportera des réponses à tout ces mystères !

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          1. Personne ne vous a invité …
            Au passage je signale que si les Ukrainiens étaient aussi nuls que les Russes, vu le différentiel de moyens et de population à l’origine et l’aide minimum de départ des occidentaux, ils auraient irrémédiablement perdu cette guerre.
            La seul conclusion objective que l’on peut donc faire, c’est que votre post est nul …

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      1. pefleretour dit :

        « Je crois » : vos deux premiers mots sont justes. Et c’est bien du domaine de la croyance, pas du savoir.
        Vos pseudo questions innocentes sont foireuses. Très propagande habituelle. Vous lisez trop prisma média.
        Pourquoi sont-ils en guerre depuis 2014? La Crimée, ça vous évoque un truc?
        L’emploi du présent « ils sont » : au pire « ils étaient » tellement noyautés par les russes.
        Idem pour le petit couplet sur la corruption. Mettez vos chiffres à jour, vos maîtres du Kremlin sont dans un pays plus mal classé question corruption.

        « La bite et le couteau » : toujours faire comme si, comme si vous connaissiez des expressions de terrain comme vous si vous étiez juste un ptit gars d’chez nous, ingénu.
        Ben avec leur bite et leur couteau, ils ont fait douter vos mafieux préférés.
        Et ça, avec 2 milliards d’aide seulement (2014-2022). Depuis on doit avoisiner les 43 Milliards en un an d’aide uniquement militaire.
        Vos super missiles sont des super missiles. Mais les nôtres sont encore meilleurs.
        Et pour le moment, comme vous le faites remarquer, on n’a pas envoyé ni les avions ni les armes un peu sophistiquées.
        Vous devriez vous méfier. Si vos grand parents ont finis tondus, l’histoire pourrait se répéter.

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  23. captainluck dit :

    Les bombes à sous-munitions sont des armes d’interdiction d’espace contre les opérations de tout belligérant sur la zone considérée. L’échelle d’application était jadis l’hectare.

    Si l’EM ukrainien a fait cette demande, c’est qu’il a une idée précise de l’emploi de ces bombes à problèmes dans sa manoeuvre.
    On va voir.

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    1. Wirette dit :

      Sur LCI, l’hypothèse avancée est que les Ukrainiens n’ont pas assez de munitions, d’où leur demande. Si c’est cela, les morts d’après guerre selon pour nos consciences…
      (je n’arrive pas à croire au coup des moins de 5% de mines qui n’explosent pas…)

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      1. pefleretour dit :

        Choix terrible que celui de l’utilisation de sous-munitions. Je me fais tout petit et m’en remet à la clairvoyance des Ukrainiens, à leur droit à la vengeance débile. Ils se conduisent plutot très bien depuis le début. Certes quelques entorses sévères au droit sont apparues lors du traitement de prisonniers, mais c’est marginal. Alors ils font tout bien. Ils sont dignes. Ils enterrent leurs morts. transforment leurs artistes, leurs professeurs, leurs développeurs, en bête de guerre, ruinant leurs vies pour les nôtres. Ils sont obligées de voir des milliers de femmes jeunes veuves, des enfants orphelins, des enfants déportés.
        Alors oui, certaines armes sont sorties des enfers. Mais ce droit à écrabouiller en purée l’ennemi après l’avoir sodomisé avec des barbelés, je le comprends.
        Nous devrons être là pour accompagner les Ukrainiens quand après la victoire et malgré ses bienfaits, la colère retombera et la tristesse apparaîtra.
        En attendant je ne me permettrai pas de juger leur demande. Je leur fait confiance, et mon soutien est indéfectible.
        Si vous êtes croyants, priez pour le salut de l’âme de ces gens. Sinon, l’heure n’est pas au doute.

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        1. Wirette dit :

          Je l’ai dit ailleurs, je partage votre opinion sur le fait que la décision leur appartient, et je ne me permets pas de la juger. Je suis atterrée qu’on doive en arriver là, mais si nous les avions mieux soutenus plus tôt et plus vite, on aurait peut-être évité cela. C’est un moment d’une particulière cruauté pour les Ukrainiens – non pas parce qu’ils choisiraient la vengeance contre les russes, mais parce qu’ils vont transformer les zones qu’ils bombarderont en zones dangereuses pour 50 ans et que le prix à payer pour eux sera encore plus lourd.

          Effectivement, il faudra être là après, notamment sur ce point précis, pour appuyer le déminage. Je leur fais assez confiance pour penser qu’ils pourraient trouver de nouvelles techniques, utilisables ailleurs. Il faudrait même commencer dès maintenant à y penser, au moins du côté des alliés – les Ukrainiens ont une guerre à gagner (il est possible que ce soit fait, puisqu’on parle de cartographie des zones bombardées).

          Et si seulement la russie pouvait être suffisamment défaite in fine pour qu’on puisse exiger la destruction de leurs stocks de ces sal..peries… C’est sans doute un rêve, mais si seulement…

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          1. Idée pour déminer les territoires pollués par sous- munitions, scaner chaque terrain par drone détectant en rase-mottes tout élément métallique (avec seuil minimal de masse). Ensuite, récupération automatisée par robot si munition non enterrée. Sinon, action manuelle très consommatrice en temps, cf. précédents Laos (Plaine des Jarres), Cambodge… où c’est toujours en cours près de 50 ans plus tard.

            Fabrice

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        1. Tonton7327 dit :

          « Extrait un bout de l’article » c’est typiquement sortir une phrase de son contexte et donc le premier pas vers la manipulation.

          Il est de bon ton d’ajouter, en plus de la référence de l’article (vous l’avez fait et c’est bien), l’interprétation que vous en fait.

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        1. TLG dit :

          Sur les 3 dernier paquets d’aide, on en est a 77 bradleys, et 67 strykers et plus de 50 Howitzer. Il y a eu de la casse, mais ça fait bien plus que compenser la casse.

          Encore une ou deux livraisons comme ça et il manquera juste les tanks (des M1 abrams ?) pour avoir 2 brigades complètement équipées.

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          1. Tonton7327 dit :

            [counter-offensive equipment loss numbers as of 07 July 2023.
            In summary: 169 UA losses vs. 150 RU losses ]
            Il y a bien des pertes a compenser.
            on parle de 130 destruction par munition rodeuses ces dernier mois

            par ailleurs, il y a une limite a la quantité d’unité qui peut être activé par un pays.
            il est sans doute temps d’épaissir un peu les unités au lieux de les multiplier. Surtout que trouver des officiers de rang chef de bataillons et supérieur n’est pas forcement évident.

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            1. TLG dit :

              Oui je sais.

              Les Ukrainiens ont perdu une vingtaine de Bradley (don’t la moitié est peut-être réparables) et 0 Strykers.

              Donc je maintiens ce que j’ai dit: les américains équipent deux brigades mécanisées en plus de compenser les pertes.

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              1. Tonton7327 dit :

                je serais plutôt sur une hypothèse d’homogénéisation des matériels d’assaut et du transfert des matériels récupérer vers des unités d’infanterie qui seront converti en mécanisée.

                Il y a aussi le besoin du stock du véhicule pour palier celui qui est en maintenance ou en petites réparation.

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    1. pefleretour dit :

      Leur faculté à remplacer illico ce qui est perdu, tout en augmentant le total est vraiment sidérant de puissance.
      Imaginez. La même avec le CAESAR down. Aucun problème les gars on en a plein, sur un parking, qui n’attendent que ça.
      Il y a une logique implacable, un peu à la russkof d’ailleurs (avec les soldats et le matériel ancien). ça n’a l’air de rien mais c’est pensé comme façon de faire.
      ça m’emmerde (veuillez m’excuser) et ça me brûle les doigts de l’écrire mais chapeau les USA.
      Je ne les vois pas instigateurs de cette guerre, en revanche très opportunistes, efficaces.

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  24. GAÏA dit :

    Alors que la contre-offensive de l’Ukraine se poursuit, les forces russes construisent des couches supplémentaires de défense en territoire occupé.
    Cette carte mise à jour montre bon nombre des nouvelles fortifications russes et relie chacune à des images satellite.

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  25. P.E dit :

    J’ai conscience que mon post paraîtra, a priori, intempestif;
    mais peu me chaut, a posteriori!
    Pour sérier le problème sans ambage, certaines habitudes sur ce blog,
    et pas que…
    mettent à mal, les bijoux de familles, pour le moins du mâle séant.
    Bref,
    À défaut de carottes, les frites (belges, les meilleures) sont cuites:
    Les Ukrainiens parlent aux Ukrainiens, en UKRAINIENS,
    mais pas que… certes… mais tout de même!
    Alors,
    « I have a dream » … comme dirait : Teasin’ !?!
    J’aimerais! oui, j’aimerais lire… sur ce blog…
    LVIV… KYIV… BAKHMUT… ODESA etc…
    Voilà… « Je vous détache ces quelques hideux feuillets de mon carnet de damné ».

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  26. « Vue de Russie » du 07/07 sur F24, la propagande télévisuelle en Russie analysée par Yelena Volonchine, toujours avec autant de pertinence, in https://www.youtube.com/watch?v=RLWQM63E3bY

    1er point, la télévision russe omet toujours d’indiquer les victimes civiles ukrainiennes, les frappes sur Lvov étant le dernier exemple en date. Cela me rappelle la version aseptisée de la guerre « chirurgicale » contre l’Irak (1990 ou 2003 ?) diffusée par les télévisions occidentales.

    2e point, l’affaire Wagner / Prigogine vers Moscou utilisée pour :
    – glorifier l’image de Vladimir Poutine,
    – détruire celle d’Evguéni Prigojine et
    – épargner celle des combattants de Wagner.
    Plutôt habile de la part du Régime poutinien.

    Fabrice

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    1. pefleretour dit :

      Hélas depuis longtemps, mécanique bien huilée, les propagandistes russes sont probablement l’élite la pire du régime. Ils réinventent, tordent, manipulent, mentent, sur tous les faits. Et oui ils sont très forts.
      En cas de grosses frappes sur des civils, le ministère des armées russes se fend d’un « il y avait des officiers / des armes nazies / etc » et que tout le reste n’est que propagande natonesque.
      De belles ordures.

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  27. lamoucheducochelavraie dit :

    Je suis carrément écoeurée par ce projet de livraison par le US d’armes à sous munitions a l’ukraine : comment peut-on s’émouvoir de la déportation d’enfants aujourd’hui et ne pas le faire pour la mutilation de plein d’autres enfants demain, dans 50 ans …
    Cela rend l’émotion d’aujourd’hui beaucoup moins crédible.

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    1. Parce que vous pensez que les Ukrainiens dans 50 ans utiliseront ces munitions pour bombarder des civils et des enfants ?
      Allez, poussez le raisonnement plus loin : ce que vous craignez s’applique à toutes les armes livrées aux Ukrainiens. On arrête tout, c’est ça ? Et on laisse les Russes s’installer ?

      La guerre c’est dégueulasse, mais il faut à tout prix dégager les Russes d’Ukraine, les humilier et détruire leur armée, une bonne fois pour toute. S’il faut en passer par des horreurs comme ces armes à sous-munition, qu’il en soit ainsi. L’envahisseur russe doit être éliminé, point.

      — LoD qui répondait à lamoucheducochelavraie

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      1. lamoucheducochelavraie dit :

        Non mon raisonnement ne s’applique pour l’instant qu’aux armes à sous munitions au regard de leurs conséquences à long terme ( regardez pourquoi tant de pays sont contre avant de m’attaquer personellement)

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        1. Rangez donc votre susceptibilité mal placée, je ne vous ai absolument pas attaquée personnellement.

          Je donne juste mon avis personnel : je ne suis pas d’accord avec vous. Si ces armes permettent de dégager plus rapidement les orcs, il faut les envoyer. Il faut arrêter de traîner parce que les Russes ravagent le pays (mines, inondations, déportations, etc.).

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          1. lamoucheducochelavraie dit :

            Vous avez ecrit  » ce que vous craignez … on arrete tout c’est cela  » je prends cela comme une mise en cause personnelle
            Dont acte si ce n’était pas votre intention.

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            1. FredV dit :

              Ce qui est étrange c’est que l’on ne vous a pas vu vous offusquer sur l’utilisation des mêmes armes par les russes depuis très longtemps !
              Alors oui cet écœurement qui ne va que dans un sens vous pouvez vous le garder pour vous !

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                1. FredV dit :

                  Le problème c’est que vous n’intervenez que pour balancer des messages tendancieux et plutôt pro russe…
                  Je vous rappelle qui a initié cette guerre : la Russie
                  On a l’impression que vous l’oubliez parfois

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                    1. trollnews dit :

                      Allemagne : Production abandonnée et stocks détruits avec l’adoption du traité d’interdiction.
                      États-Unis : De nombreux types de sous-munitions ont été conçu durant la guerre froide. Bien que ce pays n’ayant pas signé le traité d’interdiction des sous-munitions, les forces armées des États-Unis les délaissent progressivement depuis les années 2010 et n’ont pas, en 2022, renouvelé leurs stocks.
                      France :
                      Selon le site du gouvernement, la France a fabriqué ces armes jusqu’en 2002, les dernières étant éliminés en 2016.

                      Russie : l’Union soviétique puis la Russie est l’un des deux plus grands producteurs de sous-munitions.

                      https://fr.wikipedia.org/wiki/Arme_%C3%A0_sous-munitions

                      La priorité pour l’Ukraine, c’est avant tout les Atacms.
                      Les sous-munitions peut être ponctuellement et dans des zones précises.

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              1. Wirette dit :

                J’ai échangé avec la mouche du coche récemment – et nous partageons un gros malaise (euphémisme) sur l’usage de ces armes quel que soit le camp.

                Elles obèrent le futur dans la zone des populations civiles d’une manière terrible – elle sont très instables, très durables, et très difficiles à déminer pour ce que j’en sais. Je ne crains pas que les ukrainiens bombardent qui que ce soit avec dans 50 ans – mais les bombes qu’ils vont larguer sur leur propres territoires feront encore des morts ukrainiens dans 50 ans. Il y a toujours des morts aujourd’hui au Laos (en majorité des enfants) alors que les bombardements ont cessé en 1973.

                Je ne peux pas me réjouir que les Ukrainiens aient à utiliser ça. Je ne me permettrai pas de juger leur choix de les employer. Il est possible qu’ils se soient dit que, puisque de toute façon les russes ont déjà pourri le sol ukrainien avec, autant lutter à armes égales.

                Mais avoir à employer ces saletés sur leur propre sol – c’est une tragédie dans la tragédie.. Et c’est une régression terrible, une de plus (qu’on soit clair, je ne me trompe pas sur le responsable de ces régressions, il est au Kremlin, pas à Kyiv).

                Le dossier de Handicap international est ici
                https://www.handicap-international.fr/fr/actualites/les-bombes-a-sous-munitions-c-est-quoi

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            2. « Vous avez ecrit » ce que vous craignez … on arrete tout c’est cela » je prends cela comme une mise en cause personnelle »

              Ça n’était pas une mise en cause personnelle, juste une tentative pour montrer pourquoi je n’étais pas d’accord avec votre avis en poussant le raisonnement vers l’absurde. C’est votre avis que je remets en cause, pas vous !

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    2. TLG dit :

      Les russes ont posé des millions de mines, utilisent des armes à sous munitions depuis le début.
      Alors c’est sûr que sur le principe, la livraison américaine, c’est pas joli joli. Mais concrètement, ça n’ajoute rien au problème existant, et si ça peut aller l’Ukraine a libéré plus rapidement son territoire, ça peut valoir le coup.

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        1. TLG dit :

          Mon point est que ça ne va rien changer. Qu’on livre ou non ces munitions, de toute manière ça ne va rien changer. Votre argument n’est valable que si ces armes sont utilisés ailleurs.

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          1. lamoucheducochelavraie dit :

            C’est votre avis : je le respecte
            Le mien est que cela ne fera qu’ empirer les choses car si les occidentaux font fi de leurs principes alors on ouvre la boîte de pandore

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            1. FredV dit :

              Si on va jusqu’au bout de votre argument spécieux on se demande bien pourquoi les ukrainiens résistent à l’invasion, s’ils n’ avaient pas lutté cela aurait fait moins de morts…

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                  1. lamoucheducochelavraie dit :

                    Désolée Fritz si j’ai pu vous froisser. Je relis mes interventions mais je suis toujours contre l’usage de ces armes a sous munitions nonobstant mon soutien à l’Ukraine agressée

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      1. Wirette dit :

        Si, ça multiplie mathématiquement la gestion des conséquences après la guerre. J’espère que ce que dit joss plus bas sur le taux de perte faible est vrai. Mais la cartographie du déminage… j’y crois moyen.

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    3. A court terme, ces munitions vont aider les UKR, notamment pour les tranchées. A long terme, c’est effectivement une catastrophe (une de plus, avec les mines AP). Cela dit, visiblement les munitions fournies par les US ont un taux de « perte » (munitions non explosées à l’impact donc) vraiment très faible (annoncé en tout cas) comparé à celles utilisées par les ru. Du genre de qq %. C’est toujours trop mais ça limitera grandement les effets à long terme. De plus, si les UKR font bien leur boulot, ils vont répertorier les zones impactées par ces tirs (comme ils doivent normalement répertorier les zones minées), ce qui devrait faciliter le déminage après la guerre.

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      1. lamoucheducochelavraie dit :

        Non en fait j’aime pas : erreur de manipulation
        Cela c’est l’excuse des US qui ont une vision certes pragmatique mais courtermiste, pour ne pas dire qu’ils essaient de se déculpabiliser par avance de ce qu’ils savent être une connerie

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        1. Fritz dit :

          Vius avez le droit de vous offusquer, mais reflechissez un peu ! On a interdit les thermobariques et la russie en use sans compter pour reprendre le terrain perdu et casser les resistance ukrainiennes.

          On devrait sortir de cette naïveté. La regle devrait etre: on a ses armes, et on ne les utilisera pas les premiers , mais si vous le faites, nous le ferons. Se battre les mains dans le dos, ce n’est pas une bonne approche, face a un adversaire qui etudie concrètement si employer l’arme atomique serait utile ou pas…

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          1. lamoucheducochelavraie dit :

            Les russes sont de primates c’est clair mais je refuse de m’abaisser à leur niveau
            Je vais être cash mais tous ces territoires à reprendre avec l’aide de l’occident auraient peut être être plus faciles à défendre sans les compromissions de certains ukrainiens plus avides d’un gain financier à court terme qu’un quelconque esprit patriotique
            Sans aucun jugement, on a connu cela aussi en France

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            1. Toujours pas un mot des Ukrainiens pro-russes qui se sont enrichis.
              Il semble qu’ils y ait des mots qui brûlent la langue de LaMoucheDuCocheQuand on reprend ses posts, les responsables sont les Américains ou les Ukrainiens.

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            2. Fritz dit :

              J’ai lu ici et la le mot slus race, et maintenant primate… Je n’aime pas les soldats russes, leurs elites pourries et leur russistes fanatiques et leurs populace amorphe, ce qui fait beaucoup de monde, mais de grâce, ne parlons pas de races,
              . Ca c’est leur facon de faire, pas la notre. Ce faisant, nous nous abaissons a leur niveau…

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          2. Wirette dit :

            Fritz, il ne s’agit pas de s’offusquer d’un manque à la règle.

            Ces armes se retournent contre ceux qui vivent là où elles sont utilisées. C’est une question de conséquence de long terme, pour les ukrainiens eux-mêmes.
            Ce que fait la russie ne nous fait pas régresser : c’est un état voyou, désormais. Mais en levant le tabou sur ces armes, nous régressons tous. Et l’Ukraine paiera un prix très lourd, pendant longtemps.

            Cela étant, je l’ai dit plus haut, c’est aux Ukrainiens de choisir et je ne jugerai pas leur choix (ils n’ont pas signé la convention d’Oslo, ils ne se dédient pas).
            Mais je refuse de ne pas dire qu’en arriver là est une catastrophe (dont Poutine est responsable, soyons clair).

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            1. Fritz dit :

              Merci, je sais tres bien ce que c’est. Je me rappelle de ces petites bombes russes dans les villes ukrainiennes, ou vivent des enfants… Maintenant, il y a des millions de mines en Ukraine, et chaque tranchée prise se fait au prix fort, avant de recevoir sa dose de phosphore ou de TOS, armes que les ukrainiens n’utilisent pas. Alors je pense que certaines reactions offusquees sont mal placées et que les Ukrainiens ont le droit de décider.

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    4. Ibuse dit :

      Sur le principe certainement mais tu imagines bien que l’Ukraine « Est » est plombée de toute façon par des millions d’obus. On peut espère à l’issue un déminage intensif, quoique long et coûteux, et j’espère que ça va pas ressembler à la zone rouge en France façon Verdun, dont on n’est toujours pas sorti.

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      1. lamoucheducochelavraie dit :

        Je sais et je me suis vraiment posée toute ces questions avant d’avoir une position que je sais etre radicale.
        Les mines ce n’est pas exactement comme ces sous munitions qui s’eparpillent absolument partout dans les arbres, les branchages… les mines il faut les poser dans un endroit accessible à un moment m et on peut savoir ou
        Les sous munitions, on ne peut que vaguement définir des zones. C’est une saloperie

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            1. Je me livre à une petite analyse sémantique des propos de notre MoucheDuCoche.
              Parler de « catastrophe ecologique intentionnelle » sans toucher un mot de la responsabilité des Russes est un exploit qui la place au mieux dans les « idiots utiles » au pire dans les propagandistes anti-occidentaux

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              1. lamoucheducochelavraie dit :

                La catastrophe écologique intentionnelle DES RUSSES qui en sont totalement responsables : c’est plus clair ? Pour moi, cela allait tellement de soi que j’ai omis de le préciser.

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    5. Je ne suis pas de cet avis. En fait nos états ont étés bien plus hypocrites sur ce sujet que les USA (pour une fois, il faut bien le dire)
      Armes a sous munitions, mines, ca sert principalement a quoi? Cela sert surtout lorsqu on est en infériorité numérique. Un champ de mine cela remplace des hommes, idem pour les sous munitions. Donc nos états se sont dits, on peut gagner des points face a notre opinion publique en les interdisant. Sachant tres ben qu en cas de conflit avec une autre grande puissance, comme la Chine par exemple, vu qu ils sont 1.4 millliard et nous 480 millions, on devra les utiliser.
      Les usa nous ont servi de paratonnerre. On interdit, mais pas les échants USA… ALors qu on sait tous qu en cas de guerre face a une grande puissance on sera alliés avec eux.
      Les ukrainiens sont 40 millions, les russes 142 millions. Si la russie envoye la quantité, la meilleure arme pour contrer sera les mines et les armes a sous-munitions. Et cela vaut pour une confrontation OTAN vs chine par exemple.
      Et oui, c est une arme dégeulasse. Mais si vous conaissez une arme qui ne l est pas, signalez la moi. La guerre est horrible et a des conséquences a long terme. Vous vous doutez bien que l Ukraine est remplie d obus non-explosés qui vont tuer encore dans 50 ans.
      2023 ypres :
      https://www.rtbf.be/article/flandre-occidentale-une-decharge-de-munitions-de-la-grande-guerre-a-ete-decouverte-a-zonnebeke-pres-d-ypres-11202629
      2023 Lalouviere
      https://www.sudinfo.be/id603754/article/2023-01-18/un-obus-de-la-premiere-guerre-mondiale-decouvert-la-louviere-lengin-du-etre
      2023 Bruxelles :
      https://www.7sur7.be/belgique/un-obus-de-la-premiere-guerre-mondiale-decouvert-dans-une-maison-en-travaux-a-koekelberg~a19d4071/

      C est pas pour rien que nos démineurs sont réputés. La derniere fois qu un obus a tué c était en 2014, c a d 100 ans apres le début du conflit
      https://www.24heures.ch/un-obus-de-la-grande-guerre-fait-deux-morts-188610431052
      Et c était pas des sous-munitions… La guerre est une merde.

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      1. Wirette dit :

        Les mines à sous munitions pourrissent les territoires où elles sont utilisées pour des décennies (elles ne sautent pas tout de suite, sont très difficiles à déminer, se fourrent partout, et pètent ensuite dans les décennies qui suivent sans crier gare – d’où des victimes à 97% civiles dont 36% d’enfants, à l »échelle mondiale).
        Ce n’est pas pour les russes qu’on s’inquiète, c’est pour les enfants ukrainiens qui sauteront dessus dans 50 ans.

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        1. https://www.lemonde.fr/international/live/2023/07/07/guerre-en-ukraine-en-direct-les-etats-unis-confirment-la-fourniture-d-armes-a-sous-munitions-a-kiev_6180904_3210.html
          Les USA ont fournis ces armements suite aux demandes répétées des Ukrainiens après avoir longuement hésité.
          Il relève de la seule responsabilité des Ukrainiens de faire ces choix.
          Je me garderai bien de les critiquer sachant que les Russes les utiisent de façon indifferenciees sur les civils et les militaires.

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          1. Wirette dit :

            C’est ce que j’ai dit dans d’autres messages plus haut : c’est leur choix, et je ne me permettrai pas de les juger.

            Mais on ne peut pas ne pas dire ce que sont ces armes, et qu’elle continueront à faire des victimes ukrainiennens bien longtemps après la guerre. Le problème n’est pas sur qui et où on les emploie aujourd’hui.

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    6. Ibuse dit :

      Chère mouche
      S’il faut aller en enfer pour se débarrasser du diable, nous irons.
      Et nous nous corrigeons les choses ensuite.
      Les pétitions de principe c’est sympa mais quand en face on écrase, tue, pille et viole, alors il faut se défendre. Les exploser. On a les moyens. Et merci aux Américains de s’en préoccuper. Sinon je ne sais pas où on en serait.

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      1. lamoucheducochelavraie dit :

        Chère ibusse bien contente de vous retrouver en enfer ( j’y serai donc ainsi’pas de jugement) car c’est la que nous devrons aller pour nous débarrasser du diable !
        Et non nous ne corrigerons pas la suite
        : ce sera le boulot de nos enfants et petits enfants en espérant que leurs jugements ne seront pas pervertie mais au contraire en renrichissis par les nôtres

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      2. Wirette dit :

        Cher Ibuse,

        si je puis me permettre, parce que je crois qu’il y a une incompréhension sur la nature de nos réticences (en tout cas, de la mienne). Ce que ces armes vont faire aux russes, je m’en contrefous.

        Ce n’est pas parce que ces armes sont « trop dures avec l’ennemi » que je réagis.

        Le problème, c’est l’enfer que ça crééra pour les ukrainiens, pendant les décennies à venir, sur les zones où elles seront utilisées. Les bombardement sur le Laos ont cessé en 1973, et il y a toujours des zones « gelées » par ces mines là, et toujours des morts (en très grande partie des enfants).
        Et le fait de faire sauter le tabou qu’on avait réussi à mettre dessus fait qu’elles seront utilisées plus facilement pour le prochain conflit.

        Je ne sais pas s’il y avait un autre solution, et je doute que les Ukrainiens fassent ce choix de gaieté de coeur (et ils n’ont jamais signé le traité d’interdiction des ces mines, donc ils sont vraiment libres de le faire).
        Mais c’est vraiment une terrible nouvelle, dont la portée est je crois sous-estimée. Pour moi, le niveau de catastrophe est l’équivalent de celui de la destruction du barrage (attention, je n’en rends pas les ukrainiens responsables – ils jouent leur survie immédiate   ; le responsable on le connais, il est au Kremlin).

        J’essaye de me consoler en me disant qu’on développera peut-être de meilleures méthodes de déminage après la guerre, dont bénéficieront les pays déjà touchés par ces saletés. Mais vraiment…

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    7. pefleretour dit :

      si une cause ne peut-être sauvée que par des moyens indignes, est-elle digne d’être sauvée?
      Hélas les horreurs de guerre déplacent les curseurs de l’acceptable et de l’ignoble encore plus loin.
      Perdre cette guerre, devenir vassal humilié génocidé du Kremlin serait pire encore que les pauvres victimes à venir.
      Je crois que c’est ce qui aura motivé ces décisions.

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    1. Teasin ' dit :

      script
      « Granit, pars ! Nous sommes tous couverts ici ! Granite, Granite, comment l’avez-vous pris ? Laissez l’art! Je suis Rambo ! Je confirme! Par nous! Baïkal, éteignez le feu ! Sur le nôtre, sur le nôtre ils ont battu ! Laissez l’art! Comment l’avez-vous reçu ? Le réservoir est toujours en marche. Notre réservoir, le nôtre ! Je t’en supplie… il y a encore 20 secondes… a survolé nous ! Je vous supplie de cesser le feu ! Vous venez de prendre l’extrême en ce moment. Il a volé droit sur nous »
      « Granit, m’entends-tu ? Non? Granit, je vais tous vous détruire ! Nous n’avons plus personne ! Je viendrai vous tirer dessus ! Je vais tous vous détruire ! »

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  28. GAÏA dit :

    Certains ici ont dû remarquer que ces derniers jours apparaissent énormément de vidéos sur les réseaux sociaux, avec des prisonniers russes. Signe que des positions russes sont reprises mais probablement aussi que les soldats russes craignent de battre en retraite, en raison des mesures qu’ils leur sont réservées en cas de repli. Plusieurs témoignages de prisonniers y font allusion. Tout va bien, rien ne change…
    Par contre l’État Major Ukrainien devrai strictement interdire à ces soldats ce genre de mise en scène.

    https://twitter.com/INTobservers/status/1677326716530819077

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    1. GAÏA dit :

      Et ce, toute proportion gardé, afin de ne pas copier l’ennemi et lui laisser le monopole de la stupidité:

      « Des prisonniers de guerre des forces armées ukrainiennes racontent comment des psychologues slovènes les ont incités à haïr les Russes. Les prisonniers de guerre rendus ont parlé de leur formation en Europe. Ils ont dit qu’ils n’avaient reçu aucune formation pratique. En Slovénie a appelé à la haine contre les Russes et ouvertement à la haine »

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